ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

VÉHICULES


LES CAMIONS 1939-1945

C’est la mécanisation des transports à grande échelle qui a permit aux forces blindées de se lancer dans des opérations hautement stratégiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans d’immenses parcs de camions, il aurait été impossible de formuler le concept de guerre éclaire.

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CANADA -AUSTRALIE

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Le camion canadien et australien on voit ici un Chevrolet WA de 1940 dans la version mise au point par le LRDG pour ses opérations en Afrique du Nord. Ce véhicule est porteur d’une mitrailleuse Lewis derrière la cabine et d’une Browning M 1919, calibre 0.30 à l’affût.

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Le camion Chevrolet C60L tout usage devint le camion par excellence de la production canadienne. On lui connaît une variété infinie de versions : camion-citerne à eau et à carburant etc...

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ALLEMAGNE

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Camion léger allemand le Krupp Kfz 81 (L2H43) avait un moteur Boxer à refroidissement par air et une suspension indépendante. Parmi ses différents rôles, citons celui de tracteur pour le canon antiaérien de 20 mm.

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Les Allemands ne se privèrent pas d’utiliser, quand ils les avaient capturés, les camions légers et les véhicules fabriqués en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en France.

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L’Opel Blitz Kfz 31 en version ambulance. Les Allemands utilisèrent aussi des anbulances sur châssis de voitures lourdes et en capturèrent d’autres, comme l’Austin K2. Ce véhicule servait aussi de transport des salles d’opérations mobiles.

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Cette photo nous montre les Opel Blitz de l’Afrikakorps sur une route très fréquentée en Lybie en 1941. En dépit de ses excellentes qualités de chef de char, Rommel ne s’intéressa jamais vraiment à la logistique de son armée dans le désert, et il exigea pratiquement l’impossible de ses colonnes de ravitaillement.

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Le camion lourd allemand ce camion 4X4 de 6 ½ tons, le Büssing-NAG 454, transporte un char de commandement PzKpfw 1 peint aux couleurs de l’Afrikakorps. Ce véhicule fut construit en petit nombre. Le camion qui peut prétendre au titre de porte-char fut le Faun 6X4.

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Le commandement des forces blindées éparpillées nécessitait un réseau de communications radio efficace qui opérait à partir de camions lourds équipés de matériel radio. Ce véhicule fait partie du PC de division allemande juste à côté de Tobrouk en 1941. Les camions lourds servaient surtout à des tâches spécialisées. Le ravitaillement ordinaire se faisait par véhicules légers et par chemin de fer.

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ROYAUME-UNI

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Le camion Bedford de 3 t avec une cabine GS couvert d’un camouflage sur le thème Mickey-Mouse et dont la bâche est enroulée pour découvrir son réservoir monté en superstructure amovible. Ce 3 t était pour les britanniques ce que le 2 ½ t était pour les Américains, c'est-à-dire le plus lourd véhicule pouvant être construit en série.

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L’AEC Matador a été doté d’un toit de cabine aérodynamique. Mis au point à partir des plans originaux du Hardy (AEC) des années trente, le Matador servit de tracteur d’artillerie moyen pour remorquer les canons de 140 mm. 

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Le Bedford QL utilisé par le service des sapeurs-pompiers de l’armée de terre, le camion Bedford QL de lutte contre les incendies fut livré en 1943 pour des opérations en Europe du Nord-Ouest. Il remorquait une pompe et transportait une citerne à eau intégrée, des tuyaux et sa propre pompe autonomie dans la caisse principale.

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Le Leyland Hippo ce format 6X4 de 10 tons devin la norme dans l’armée de terre Britannique après la guerre. Parmi les fabricants, on peut nommer Albion Foden et Leyland. On voit ici le Leyland Hippo, qui entra en service en 1943. Noter la cabine bâchée, qui est assez typique de la caisse tout usage.

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ITALIE

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Le camion italien le Fiat/Spa Dovunque fut construit à l’usine Spa, qui était alors sous le contrôle de Fiat. Dovunque veut dire tout terrain (littéralement, aller n’importe où).

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Le camion 4X2 de 2 ½ tons Fiat/Spa modèle 38R est utilisé comme poste d’observation d’artillerie lors d’une pause à la fin de l’opération Croisé.

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ÉTATS-UNIS

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Le camion moyen américain Studebaker produisit presque 200 000 camions de 21/2 tons qui ressemblaient beaucoup au GMC 6X6, mais plus de la moitié de ce chiffre partit en Union soviétique au terme de Prêt-bail. Beaucoup furent construits avec la cabine tout acier du camion Studebaker civil.

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Le navire William Tilghman, armé pour le débarquement d’une force d’intervention amphibie, est chargé de son ravitaillement en matériel pour les armées alliées en Europe du Nord-Ouest. On voit ici les deux versions principales de types de camions moyens, y compris le AFKWX 6X6 à cabine au-dessus du moteur qui était aussi fabriqué par GMC. 

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Le camion lourd Mack modèle no2 6X6 de 7 ½ tons. Le Mack servit surtout à remorquer les canons Long Tom de 155 mm et les obusiers de 203 mm. Certains modèles servirent de dépanneuse lourde.

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JAPON

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Les camions japonais bien que le 1 ½ ton Isuzu 6X4 servit avant tout de tracteur d’artillerie et de camion tout usage, le véhicule offrait une quarantaine de versions spécialisées sur le châssis d’origine.

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Le ravitaillement en eau était un problème sur les îles isolées de l’Empire nippon. En conséquence, les camions comme le Nissan 180 1 ½ tons 4X2 servaient souvent de camions-citernes pour le transport de l’eau des sources vers les cuisines.

PHOTOS

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Débarquement d’un GMC de 2 ½-ton à Saleme en 1944. Ce camion était caractéristique du parc automobile de l’armée de terre américaine. Vers la fin de la guerre, la logistique de cette armée avait pris des proportions géantes.

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Les véhicules de transport firent partie intégrante de la guerre blindée. une chenille de char peut s’user sur moins de 100 km, d’où la nécessité du porte-char. 

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Incroyable méli-mélo de véhicules et de canons dans l’école de cavalerie de Metz, après sa prise par la 95e division d’infanterie US. Les porte-chars sont des Dragon Wagon M25, modèle  américain le plus courant. On voit aussi des camions des usines AEC, Opel, Büssing-NAG et Citroën.

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Une bataille gagnée soldat allemand passant devant les décombres d’une ville soviétique. En dépit de l’avance rapide des panzers, les milliers de soldats soviétiques qui avaient été isolés engagèrent souvent de rudes combats, en particulier dans les centres urbains.


10/09/2013
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VÉHICULES AMPHIBIES 1939-1945

La plupart des belligérants construisirent des véhicules amphibies durant la Seconde Guerre mondiale. Si certains d’entre eux, tels les chars légers amphibies soviétiques mis au point pendant l’entre-deux-guerres se révélèrent de peu d’utilité, d’autres jouèrent un rôle crucial dans les opérations amphibies du conflit.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le T-37 ce minuscule char amphibie léger sortit en plusieurs versions. Son blindage était mince et l’équipage comprenait que deux hommes. La production commença en 1935, mais il en restait très peu après 1941 car ces chars n’étaient pas adaptés au combat.

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Défilé de chars amphibies T-37 en Union soviétique. Les trois chars de tête sont des chars de commandement T-37 (TU) équipés d’antennes-cadres et de radios. Pour le reste des T-37, les transmissions se faisaient par fanions. Il faudra attendre en 1945 pour que les chars soient équipés de radios.

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Le T-38 on ne risquait pas de confondre le T-38 à gauche et le T-37, la tourelle était maintenant à gauche et le poste de conducteur à droite. Ce changement n’en fit certainement pas un véhicule mieux adapté au combat.

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Le T-40 fit usage d’un nombre impressionnant de composants de voitures afin d’accélérer la production. Il était armé d’une mitrailleuse de 12,7 mm, bien que certains fussent équipés de canon de 20 mm.

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Le T-40 servit à petite échelle, en 1941, dans les unités de reconnaissance de la cavalerie et dans les grandes unités blindées. Il fut bientôt remplacé par le T-60, qui représentait une amélioration.

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ROYAUME-UNI

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Le Terrapin était équipé de deux moteurs Ford V-8 à essence qui entraînaient aussi, en mode amphibie, les hélices à l’arrière. Il comprenait deux cales, et le conducteur était assis au centre du véhicule.

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Le DD Sherman ne manqua pas de surprendre les Allemands, qui avaient abandonné leur projet de chars amphibies après avoir essuyé des échecs au début de la guerre.

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ÉTATS-UNIS

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Le DUKW avec la plate-forme de chargement bâchée et le pare-brise relevé.

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Le LTV-4 se distinguait du LVT-2 par une rampe de chargement à l’arrière qui permettait l’embarquement de Jeep et d’armements légers. Il était doté d’une mitrailleuse sur cheville ouvrières à l’avant et sur les côtés.

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Le LVT (A) 1 était armé de la tourelle et du canon de 37 mm du char léger M3, pour fournir un appui de tir rapproché dans les phases initiales d’un débarquement amphibie.

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Le LVT (F) plus connu sous le nom de Sea Serpent, n’était autre qu’un LVT 4 converti par l’armée britannique pour permettre l’installation de deux lance-flammes Wasp à l’avant et d’une mitrailleuse à l’arrière. En dépit du potentiel de l’armement, le Sea Serpent fut peu utilisé par les Britanniques.

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L’Weasel M29C Studebaker servait au transport de troupes. En dépit de ses dimensions réduites, il pouvait assurer le transport de chargements appréciables en tout terrain. La propulsion amphibie se faisait par chenilles, à une allure lente mais sûre.

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JAPON

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Le Ka-ki Type 2 le char léger amphibie était le char japonais le plus usité de cette catégorie. Il était équipé de pontons à l’avant et à l’arrière pour assurer la flottabilité de l’engin, mais la caisse avait aussi ses propres chambres de flottaison, qui la rendait volumineuse.

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Le ponton de flottaison de ce char léger amphibie Ka-ki Type 2, repose sur le sol après avoir été démonté. Noter les dimensions de ce composant. Le camion est le Nissan 180 de 2 tonnes, qui fut construit pendant les dernières phases de la guerre.

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ALLEMAGNE

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Le Land-Wasser-Schlepper avait été construit pour le transport de vingt-trois-hommes y compris les trois hommes de l’équipage; il était capable de tirer une remorque amphibie chargée d’un véhicule ou d’un armement.

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La Schwimmwagon des soldats britanniques entretiennent une Schwimmwagon allemande qui sert de voiturette aux Alliés. Ils travaillent sur le bloc de l’hélice, que l’on abaissait quand on entrait dans l’eau. Noter la forme renflée de la silhouette à cause des chambres de flottaison du véhicule.

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Ces soldats qui appartenaient à une unité SS balkaniques sont prêt à monter dans leur Schwimmwagon. C’est contre les partisans que les qualités amphibies de ce véhicule furent hautement appréciées, car les franchissements de  cours d’eau ne présentaient plus de problèmes.

PHOTOS

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Sous le couvert des tirs d’un cuirassé, des LVT se dirigent à vitesse maximale en direction de la plage. Les blindés au premier plan sont des LVT (A) 4, armés d’un canon de 75 mm, héritiers du fameux 75 en dotation au sein de l’Armée française durant la Grande Guerre.

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Les LVT de l’armée britannique avaient reçu l’appellation de Buffalo et étaient principalement mis en œuvre par la fameuse 79e division blindée. La plupart avaient reçu un armement puissant, un canon de 20 mm Polsten et dans certains cas, plusieurs mitrailleuses.

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Un grand nombre de véhicules amphibies américains furent stoppés par le dispositif de défense érigé par les Japonais sur l’île de Tarawa, et ne parvinrent pas à se frayer un chemin vers l’intérieur de l’île.


03/09/2013
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SEMI-CHENILLÉS 1939-1945

Les spécialistes de la guerre de blindés se rendirent compte dès les années 1930 la nécessité, pour les armes de soutient, d’être capable de progresser au même rythme que les chars d’assaut; or les engins tout en chenilles paraissaient alors une extravagance. Le véhicule semi-chenillé fut la solution de ce problème.

 

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ALLEMAGNE

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Le SDKfz 2 Kleines Kettenrad originellement conçut pour tracter des pièces légères d’artillerie pour les unités aéroportées. Après le désastre de Crète, ces véhicules ont été utilisés pour transporter du matériel vers les lignes avancées et sur des terrains difficiles d’accès. Il pouvait emmener trois hommes.

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Ces soldats britanniques essaient un SDKfz 2 Kleines Kettenrad qu’ils ont capturés. Le conducteur s’asseyait sur une selle placée entre les deux chenilles. Le moteur se situait juste derrière lui.

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Les SDKfz 10 Leichter Zugkraftwagon 1 t sont utilisé dans le rôle qui leur a été d’emblée dévolu, tracté des canons antichars Pak 38 de 50 mm. Les bâches sont ici rabattues vers l’arrière, l’équipement des servants de la pièce s’amoncelle au dos du véhicule.

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Ce modèle de la série SDKfz 10/4 est une des variantes du véhicule de base, un tracteur de 1 tonne. Il est doté d’un canon antiaérien Flak 30 de 20 mm dont le bouclier typique est recourbé. Les côtés sont rabattus pour faciliter la mise en action de l’arme. Quelques-uns de ces véhicules possédaient une cabine blindée pour protéger le conducteur.

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Le Maultier était la transformation d’un camion Opel en semi-chenillé destiné à transporter des munitions vers les premières lignes. Au départ, le Schwerer Wehrmachtschlepper était destiné à cette tâche. Mais il ne pouvait être construit en nombre suffisant c’est pourquoi les autorités militaires décidèrent de faire fabriquer le Maultier pour le remplacer.

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 Le SDKfz 250 Leichter Schützenpanzerwagen était armé d’un canon antichar Pak 35/36 de 37 mm. Il appartenait à une série de semi-chenillés comptant beaucoup de modèles différents. Parmi ceux-ci, des engins transportant des mitrailleuses, voire des obusiers d’assaut de 75 mm SDKfz 250/8.

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Le SDKfz 11 Leichter Zugkraftwagen 3 t était destiné à tracté des pièces d’artillerie de campagne moyennes, tels des Howitzer de 105 mm et le canon antichar Pak 40 de 75 mm. Le SDKfz 11 connut un tel succès qu’il remplaça de fait le SDKfz 6 nettement plus gros. 

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Le Leichter 3 t de l’Afrikakorps remorquant un canon 10,5 cm 1e FH 18 de l’artillerie de campagne, peu de temps après l’arrivée des Allemands en Libye. Ce tracteur fut développé par la firme Hanomag et demeura en production jusqu’en 1944.

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Le SDKfz 251 Mittlerer Schützenpanzerwagen a reçu le surnom de Uhu (chouette) il portait un projecteur à infrarouge qui éclairait les cibles pour de petits groupes de chars Panther lors des opérations de nuit. Cette version a été construite à la fin de la guerre et utilisée principalement sur le front de l’Est.

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Le badge qui orne le devant de ce SDKfz 251/9 signale qu’il fait partie du Scherer Kanonenzug du bataillon de reconnaissance de la 2e Panzerdivision. C’est aussi un exemple d’une des premières tentatives de fixer un canon d’assaut court de 75 mm destiné à fournir un appui de feu à l’échelon local.

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Le SDKfz 7 Mittlerer  Zugkraftwagen 8 t très connu pour avoir été le tracteur principal des canons Flak 18, 36 et 37 de 88 mm le SDKfz 7 a également tracté de nombreuses autres pièces d’artillerie. Plus de 3000 de ces semi-chenillés avaient été mis en œuvre à la fin de 1942. Il était toujours utilisé à grande échelle  à la fin de la guerre.

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Le Schwerer Wehrmachtsschkepper devait servir de tracteur à usages variés, engin produit à peu de frais pour remplir des rôles assez divers. La production en série débuta en 1943 mais ne parvint jamais à atteindre les chiffres voulus. Ce qui conduisit à élaboration du projet Maultier.

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Le SDKfz 9 Zugkraftwagen 18 t était le plus gros de tous les semi-chenillés allemands. On l’employait, pour tracter des canons lourds et des équipements similaires, comme véhicule de dépannage dont certains étaient équipés de grues et de volées destinées à ce type de mission.

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ÉTATS-UNIS

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Le semi chenillé américain le halftrack M3 américain. Ce véhicule fut tellement utilisé qu’il devint en quelque sorte le logo de l’US Army et d’autres armées alliées, y compris l’Armée rouge. Ici un M3 complet, avec sa bâche fermée, son treuil monté à l’avant et sa mitrailleuse Browning 0,50 de 12,7 mm montée en pupitre.

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L’une des premières photographies d’un halftrack M2. Elle fut prise quand l’US Army utilisait encore les casques de la première Guerre mondiale et les équipements de la même époque. Ce véhicule transporte encore sa mitrailleuse au centre de sa superstructure comme c’était le cas à l’origine.

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FRANCE

 

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L’Unic Kégresse P 107 le petit Citroën- Kégresse à cinq sièges était l’un des nombreux semi-chenillés français utilisé au cours des années 1920 pour perfectionner la chenille Kégresse à base de caoutchouc. La plupart de ces semi-chenillés légers étaient en service en 1939.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le semi-chenillé les soviétique ont fait un large usage des éléments propres aux semi-chenillés allemands. Ils construisirent des véhicules hybride comme ce camion GAZ.

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L’un des semi-chenillés soviétiques d’avant-guerre les plus connus, le Zis-33. Cet engin était construit sur la base d’un châssis de camion. Ce véhicule appartient à une unité de propagande qui s’apprête à diffuser par radio la nouvelle des victoires de l’Armée rouge sur le front sud dans les lignes allemandes du front nord.

PHOTOS

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Ce tracteur semi-chenillé connu sous le nom de Krauss-Maffei KM8, fut le précurseur du SDKfz 7 de 8 tonnes. Il remporte un obusier de campagne SFH 18 de 150 mm. L’équipage est au complet. Prise vers 1935, ce cliché est typique de la propagande de l’époque.

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L’Union soviétique ajouta à ses propres véhicules semi-chenillés ceux qui lui furent fournis en grand nombre par les Américains. On voit ici un M3 de l’Armée rouge entrant dans Sofia lors de la pénétration soviétique en Bulgarie en septembre 1944.

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On voit ici un M2, l’un des premiers véhicules semi-chenillés américains, en cours d’opération le long du rivage d’un îlot du Pacifique Sud. Il est armé d’une mitrailleuse lourde Browning de 12,7 mm. Le rouleau installé à l’avant sert au franchissement des fossés.


26/08/2013
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DÉFENSE CONTRE AVIONS 1939-1945

Après les considérables progrès techniques enregistrés par l’aviation durant l’entre-deux-guerres, l’aéroplane commença en 1939 à jouer un rôle majeur dans la bataille terrestre. Au regard de quoi, les armées durent consacrer des efforts considérables pour se prémunir contre une pareille menace.

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ÉTATS-UNIS

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Le Maxon Mount Un affût quadruple  enterré dans les îles Salomon. On voit clairement la configuration de l’arme et les caisses à munitions qui contiennent jusqu’à deux cents cartouches de 12,7 mm. Le tireur était assis entre les tubes et se servait d’un viseur reflex.

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Le canon antiaérien M1 de 37 mm était destiné à devenir la pièce d’artillerie aérienne légère de l’armée américaine. Mais le canon Bofors prit sa place. La production du M1A2 se poursuivit cependant jusqu’à ce qu’il y ait assez de Bofors disponibles.

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SUISSE

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L’Oerlikon suisse de 20 mm fabriqué aux Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays, était l’une des plus importantes armes de ce type de la Seconde Guerre mondiale. Bien que destiné à la marine, il servit également aux forces terrestres. Celui-ci est monté sur un affût britannique HB Mk 1.

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Adopté dans sa version initiale en 1914, L’Oerlikon de 20 mm devint surtout une arme de la marine, comme on peut le voir ici, monté sur l’escorteur HMS Trumpeter assurant la protection d’un convoi en 1944.

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ROYAUME-UNI

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Le Polsten Le canon Mk1 de 20 mm sur l’affût universel Mk 1 dont la configuration de  la roue schématique. Le Polsen est un canon Oerlikon simplifié conçu par une équipe d’ingénieurs polonais qui en 1939 avaient fui la Pologne pour le Royaume-Uni.

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JAPON

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Canon mitrailleur Type 98 de 20 mm ce canon est en batterie pour une mission antiaérienne et son tube a pris sont site maximal. Le chargeur de vingt cartouches est engagé. Le nombre II porté sur la photo indique le levier d’armement. Quand la pièce est utilisée dans ce rôle, son affût, relativement élevé par rapport au sol, est transformé en une plate-forme de tir basse et stable. Notez le frein de bouche monté sur un tube relativement court.

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ITALIE

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Breda de 20 mm l’une des caractéristiques les plus remarquables du Breda de 20 mm était le long bras supportant les appareils de pointage, qui permettait de maintenir ceux-ci devant le visage du tireur quelque soit le site. Ce dispositif fonctionnait correctement. Il était cependant lourd et complexe et des solutions plus simples furent généralement trouvés.

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Élément de la division slovaque de la Wehrmacht mettant en œuvre un Breda de 20 mm. A la suite de la reddition de l’Italie, les Allemands réquisitionnèrent les matériels de ce pays. Pour les livrer souvent à leurs alliés dont le nombre se réduisait.

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FRANCE

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Le Hotchkiss de 25 mm il existait deux principaux modèles du canon Hotchkiss. Celui-ci est un modèle 38 prêt à être remorqué.Mais il n’est pas muni du cache-flammes habituel. Certaines autres versions étaient dotées d’un tube et d’un système de visée différents.

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Le Schneider de 37 mm de l’armée française ne reçut que peu de canons Schneider de 37 mm (certaines sources disent vingt exemplaires, car cette arme était destinée à l’exportation et fut négligée au profit du Bofors suédois à partir de 1938.

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ALLEMAGNE

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Le Flak 30 de 20 mm était un modèle de la société Rheinmetall-Borsig, Il entra en service dans l’armée allemande en 1935. On distingue ici sa plate-forme de tir triangulaire. Il a également été monté sur différents types d’affûts automoteurs.

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Le Flak 38 et Flakvierling de 20 mm était un modèle de la société Mauser réalisé pour éliminer les inconvénients du Flak 30 qui avait une cadence de tir trop lente et avait tendance à s’enrayer. Sa cadence de tir était effectivement plus rapide, mais il était équipé du même affût que son prédécesseur.

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Ce soldat britannique examine un Flakvierling 38 de 20 mm enlevé aux Allemands. La disposition des quatre tubes apparaît nettement et l’appareil de visée reflex se détache sur l’horizon. Les boîtiers-chargeurs incurvés, qu’on distingue sur le côté des canons, avaient une capacité limitée à vingt cartouches ce qui explique la faible cadence de tir.

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Le Flakvierling 38 de 20 mm monté sur véhicule semi-chenillé SDKfz 7/1 avec à son bord le peloton de pièce. Cette version a été réalisée pour la première fois vers la fin de 1941 et ses généralisée pour traiter des objectifs aériens aussi bien que des objectifs terrestres. Cet engin dispose d’un équipage de dix hommes.

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Le Flak 18, 36 et 37 de 37 mm disposait d’un train à deux roues pendant son déplacement, il avait une configuration ramassée. Le Flak 37, identique au Flak 36, différait seulement par son système de pointage plus complexe avec un mécanisme d’horlogerie.

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Le Flak 36 en batterie sur le mur de l’Atlantique. Cette photographie a dû être prise en 1940 ou 1941, car l’emplacement n’est pas encore bétonné et le télémétreur fait toujours partie du peloton de pièce. Cette fonction sera supprimée pour économiser des effectifs en personnel.

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Le Flak 43 et Flakzwilling 43 de 37 mm les Allemands réalisèrent le Flakzwilling 43 pour accroître la puissance de feu du modèle de base du Flak 43 en lui ajoutant un tube. Ils en fabriquèrent cependant assez peu d’exemplaires car il s’agissait d’une arme au centre de gravité relativement haut.

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Le Flak 41 de 50 mm fut l’un des canons antiaérien allemand le moins réussis car il avait un trop fort recul et produisait une trop grande lueur au départ du coup. En outre, la mise en direction de son affût s’effectuait trop lentement. En dépit de ces inconvénients, il en resta cinquante exemplaire en service jusqu’à la fin de la guerre.

PHOTOS

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La grande majorité des navires de débarquement ne possédait pas de défense antiaérienne propre ou des servants faisant partie de l’équipage du navire. En cas de besoin, les bateaux devaient faire appel à toutes les armes qu’ils transportaient. Ici, dans les jours précédant le 6 juin, les servants d’un Bofors se tiennent prêt à prendre à partie tout appareil venant se frotter à eux.

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Des servants mettent en place le 2 cm Flak 30. Ces canons furent une dure surprise pour les aviateurs alliés.

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Un 2 cm Flakvierling 38 quadruple en batterie sur une plate-forme d’origine. Les quatre tubes éjectaient les étuis vides dans un réceptacle prévu à cette effet à l’avant de la pièce.

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Dans un petit village du nord de l’Italie, les servants d’un affût quadruple Gun Motor Carriage M16 surveille attentivement le ciel. Le M16 était constitué par un affût Maxson monté sur un véhicule semi-chenillé M3, une des combinaisons antiaériennes les plus répandues au sein des forces armées américaines. Les premières furent produites au début de l’année 1943.


24/08/2013
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VÉHICULES LÉGERS 1939-1945

La Seconde Guerre mondiale fut un moment privilégié du progrès technique. Une des innovations les plus spectaculaires fut l’introduction massive de véhicules légers qui bouleversèrent la mobilité des armées. Pour la première fois, des unités entières furent motorisées et la logistique des troupes de première ligne fut grandement facilitée par l’apport du véhicule automoteur.

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ALLEMAGNE

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Fabriqué à partir de 1936, le kraftfahrzeug 2 (Stöwer 40) était le résultat de l’assemblage de composants mécaniques en provenance de plusieurs constructeurs. Ce véhicule était le plus souvent utilisé comme voiture radio.

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Un Ktz 2 en dotation dans la Luftwaffe. Les Junkers Ju 87 reviennent d’une mission car ils ne portent pas de bombes.

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La Volkswagen Kübel fut en quelque sorte la Jeep allemande. Elle fut massivement mise en œuvre sur tous les fronts. Les usines du Reich en assemblèrent plus de 55 000 unités. Rarement armées, elles servirent avant tout de véhicules de liaison et de patrouille.

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Les première Kübel mises en service en Afrique du Nord connurent de nombreuses pannes, mais elles furent rapidement adaptées à ce milieu.

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Le Kraftfahrzeug 11 Union/Hoch Typ 830, un des nombreux modèles de véhicules civils adaptés aux besoins militaires. Mis en œuvre comme transport de troupes et voiture radio. Il participa aux principales offensives allemandes.

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Un Ktz 11 en action pendant la campagne de Pologne. Les fantassins qui n’ont pu prendre place dans la voiture ou bien dans un camion avancent à pied.

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Kraftfahrzeug 15 (Mercedes-Benz 340) n’était pas le véhicule idéal pour développer une voiture militaire, l’empattement trop long constituait une gène pour la mobilité. En conséquence, le Kfz 15 fut réservé à des usages spéciaux.

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Une ambulance de la Wehrmacht dans la ville de Tobrouk.

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Le Daimler-Benz G 5 était une puissante voiture tout terrain aux quatre roues motrices. Mais bien peu des 378 exemplaires construits parvinrent effectivement au front.

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CANADA

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Les véhicules moyens étaient soit des véhicules civils adaptés, comme le Ford Heavy Utlity C 11 ADF soit spécialement conçu pour satisfaire un besoin militaire précis. Le C11 quant à lui fut développé à partir d’un modèle de break de série et massivement mis en œuvre.

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ÉTATS-UNIS

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Truck ½ tonnes Ambulance Dodge T215-Wc27, avait un habitacle fermé.

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Un ½ tonnes Dodge, à cette époque, la firme Dodge était le principal fournisseur de l’US Army pour ce type de véhicule.

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 Le Dodge T215 WC23, une voiture de commandement de la même famille que le T207.

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Le ¾ de tonnes Command Reconnaissance Dodge T214-WC56 mis en service au début de l’année 1942, dont la production atteignit son plein rendement au mois de juin. Mis en œuvre comme transporteurs de personnel, ils furent rapidement connus sous la désignation de Beeps (Big Jeep, ou grosse Jeep).

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Une Dodge T214 qui peut encore se trouver dans bien des endroits du monde, ce qui constitue un extraordinaire hommage rendu à son exceptionnelle solidité.

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Truck ½ tonne Utility Jeep, le général Montgomery, alors commandant du front du sud-est de l’Angleterre, circulant à bord d’une des premières Jeep en provenance des États-Unis, arrivées en Grande-Bretagne après la perte de l’essentiel du matériel roulant britannique.

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La réelle capacité tout terrain de la Jeep fut mise à profit par des unités spéciales, telles les SAS, afin de pouvoir se mouvoir dans les arrières des armées italo-allemandes d’Afrique du Nord.

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ROYAUME-UNI

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Le camion Lorry 8 cwt FFW Humber, ces véhicules produit par Ford Morris et Humber

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Le Humber FFW dans la configuration de voiture radio avec une banquette pour deux opérateurs télégraphistes.

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Le Humber Heavy Utility (FWD) fut la conduite intérieur de quatre roues motrices servant de voiture de commandement pour l’arme britanniques.

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La conduite intérieure Humber était dotée d’un porte-cartes qui lui permettait de remplir son rôle de voiture de commandement. Certaines voitures reçurent des toits de toile dépliants afin de mieux supporter les conditions de la guerre du désert.

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La firme Morris était un des principaux fournisseurs de camions de l’armée britanniques et son modèle tractor Artillery Morris C8 fut perdu en grandes quantités au cours de la retraite de Dunkerque. Ultérieurement, ce véhicule fut modifié pour recevoir quatre roues motrices.

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Un tracteur d’artillerie C8, une version à quatre roues motrices en Afrique du Nord.

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Le truck 15 cwt GS Bedford MWD fut certainement l’un des camions les plus célèbres de toute l’armée britanniques. Après avoir servi de bête de somme aux fantassins de l’armée de terre son succès s’étendit rapidement aux autres armes, la Royal Navy et la RAF.

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UNION SOVIÉTIQUE

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La voiture légère Gaz-67B conçue et fabriqué à Gorki à partir des premières Jeep fournie à l’Union soviétique par les États-Unis. Rustique et spartiate, la Gaz-67 supportait les pires conditions d’emploi.

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La Gaz-67 massivement mise en œuvre au cours de la guerre de Corée. Depuis lors la Gaz-69 est entrée en service au sein des armées du pacte de Varsovie.

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ITALIE

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La Fiat Autovettura 508 C.M. développé à partir d’un modèle civil conçu pour les colonies africaines de l’Italie; cette voiture n’eut besoin que de quelques rares adaptations pour devenir un véhicule militaire.

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Le modèle 508 C.M. fut en production entre 1939 et 1945. C’était un véhicule rustique, doté de performances modestes en tout terrain et d’une grande vitesse sur route.

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JAPON

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Le véhicule éclaireur Type 95 (Kurogane Black Medal), fut un des rares engins non blindés en service au sein de l’armée japonaise.

PHOTOS

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Le général américain Vinegar Joe Stillwell une carabine US M1 entre les mains dans une Jeep en Birmanie.

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Les Jeep étaient utilisées parfois en œuvre des armements surprenants, un modèle modifié pour tirer des roquettes semblables à celles des Nebelwerfer allemands.

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Une patrouille des LRDG s’apprête à partir pour une opération à partir de sa base de Kalbrit, dans la zone du canal de Suez. La fonction principale de ces unités était la recherche du renseignement et non pas le combat. Ce dernier rôle était dévolu au Spécial Air Service.

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La Jeep d’une unité de SAS est armée de mitrailleuse Vickers et Browning de 0,30 inch. Progressivement, leurs rôle offensif fini par prendre en charge les tâches de renseignement et les SAS absorbèrent les unités du Long Range Desert Group. 


09/08/2013
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