ARMES INDIVIDUELLES
LANCE-FLAMMES 1939-1945
Le feu liquide était déjà utilisé au Moyen-Âge par la marine de Byzance. Mais l’utilisation qu’en a faite le XXe siècle dérive des lance-flammes employés en premier lieu par les Allemands au cours de la Première Guerre mondiale.
ALLEMAGNE
Le lance-flamme allemand le Flammenwefer 41, vu ici de profil, utilisait un système de mise à feu à l’hydrogène, peut fiable dans les rudes conditions d’hiver sur le front de l’Est. Plus tard, on le remplaça par un système de mise à feu par cartouche. Le plus grand des deux réservoirs contenait le carburant et l’autre du nitrogène.
On peut voir le jet de feu terrible produit par un lance-flammes portable au cours d’une attaque de nuit à Stalingrad. Les utilisateurs devaient être bien couverts par leur infanterie, car ils étaient très vulnérables et recherchés par les tireurs d’élite adverses
Le char lance-flammes allemands ce Flammpanzer III est doté d’un projecteur à la place du canon habituel. Ces engins ont été généralement montés sur les derniers modèles de châssis de Panzer III. Ils disposaient aussi d’une mitrailleuse coaxiale.
JAPON
Le lance-flammes portable Type 93 et 100 les deux modèles de lance-flammes portables japonais types 93 et 100 étaient quasi identiques. Notre image représente un modèle 93 qui ne diffère du 100 que par la forme du canon. Deux réservoires contenaient du carburant, et le troisième du nitrogène.
ÉTATS-UNIS
Le lance-flammes portable M1 et M1A1 américain M1 était une amélioration de son prédécesseur l’E1R1. Bien qu’il ne fût qu’un prototype, il fut mis en service en 1943. Ce M1 a été utilisé pour la première fois à Guadalcanal en juin 1942, il brûlait encore l’ancien carburant non épaissi.
Le lance-flamme portable m2-2 construit en grand nombre par les Américains, a été utilisé pour la première fois à Guam en juillet 1944. Il restera le seul lance-flammes standard de l’armée américaine, même après 1945. Il reprit du service en Corée. Dans de bonnes conditions, sa portée atteignait 36,50 m.
l'utilisation tactique typique du lance-flammes, L’utilisateur est couvert par ses camarades, simples fantassins. Le lance-flammes de ce soldat est un M2-2, utilisé contre un fortin japonais dont il faut déloger les occupants par le feu. C’était presque le seul moyen d’obliger des guerriers nippons à se rendre, et encore.
Le char lance-flammes américain le Sherman crocodile était une création britannique permettant d’utiliser des chars Sherman dans la fonction lance-flammes. Quatre exemplaires seulement de cet engin furent construits, car l’intérêt des Américains pour le projet disparut presque aussitôt qu’il fut mis en œuvre. Le projecteur de flammes était monté sur la droite de la coque, près de l’écoutille de secours du canonnier.
UNION SOVIÉTIQUE
Le ROKS-2 ROKS-3 soviétique se transportait à dos d’homme. Les réservoirs cylindriques se trouvaient alors en position verticale. Le projecteur de flammes avait été dessiné de façon à ressembler à un fusil normal. Cet artifice servait à cacher aux observateurs ennemis la fonction réelle de l’arme, car ses utilisateurs focalisaient souvent le feu adverse.
Des soldats finlandais entourent un char lance-flammes soviétique OT-26 au cours de l’hiver 1941. Ce modèle était une version spéciale du char léger à deux tourelles T-26. Ici les réservoirs internes prennent la place d’une des deux tourelles, sur l'autre, on apeçoit le projecteur lance-flammes.
L’Ampuleniot 1941 Système Kartoukov ne consistait qu’en un simple canon (tube) fonctionnant grâce à une charge de poudre noire et expédiant un projectile incendiaire de type gargousse. Cet expédient rudimentaire ne fut qu’une arme de transition, construite pendant un bref laps de temps en 1941. La portée maximale n’était que de 250 m.
ROYAUME-UNI
Le Churchill Crocodile a été la version la plus utilisée au combat de toute la série Churchill. L’engin tractait une remorque spéciale transportant deux réservoirs, l’un contenant du carburant producteur de flammes et l’autre du nitrogène. Le projecteur de flammes se situait à l’avant de la coque. La tourelle elle, conservait son canon de 75 mm.
La version MK II du Lifebuoy devint la version standardisée des lance-flammes dès le début de 1944. Pourtant, elle ne fut jamais une arme très prisée et son utilisation opérationnelle fut finalement très limitée.
La version Mk I du lance-flamme portable britannique No.2 acquit la célébrité grâce à son sobriquet de Lifebuoy (bouée de sauvetage), dû à sa forme, l’arme ne connut pas un grand succès et n’a guère été utilisée avant d’être remplacée à la fin de 1943.
Le Wasp MkII C était la version canadienne du Wasp britannique. Il transportait son carburant dans un réservoir unique fixé à l’arrière de sa coque. Le Wasp Mk II britannique, lui possédait deux réservoirs internes. Le Wasp était une modification de l’Universal Carrier.
ITALIE
Le Lanciafiamme modello 35 et 40 italien transportait son carburant dans une remorque reliée au projecteur par une gaine souple. Le gaz propulseur était stocké dans un réservoir cylindrique placé à l’arrière du châssis. Les versions ultérieures, elles, transportaient carburant et gaz à l’extérieur de leur coque.
Le Lanciafiamme L3 a été le char lance-flamme italien le plus utilisé en Lybie et en Union soviétique. Le carburant était transporté dans une remorque pesant 500 kg. Quelques modèles ultérieurs avaient un réservoir plus petit monté sur l’arrière de la coque.
PHOTOS
En plus de leur bruit, les lance-flammes exerçaient une telle terreur qu’à leur seule vue le moral des adversaires s’effondrait.
Le lance-flamme Satan était monté sur coque de char léger M3A1 appartenant au corps des marines. A la place du canon principal de la tourelle. Notre photo montre l’un de ces engins en action à Saipan en juillet 1944. Le Satan a connu un tel succès que bon nombre de vieux M3A1 ont été transformés en chars lance-flammes.
Une des tâches les plus pénibles que les Churchill Crocodile eurent à accomplir, brûler les baraquements contaminés par le typhus du camp de Bergen-Belsen. Après que ses occupants eurent évacués. Cette évacuation prit plusieurs semaines, au cours desquelles les baraquements demeurèrent vecteurs de contagion.
Le Flammenwerfer 35 en action contre un fortin en béton en Pologne durant la campagne de Pologne en 1939. Ce lance-flammes avait une portée de 20 à 30 m, et contenait suffisamment de carburant pour cracher une flamme de 1 s. Son handicap majeur était son poids de 35,800 kg.
ARMES INDIVIDUELLES ANTICHARS 1939-1945
L’infanterie moderne est dotée d’armes antichars légères capables de prendre à partie n’importe quel engin blindé. Le fantassin de la Seconde Guerre mondiale ne disposait que de rares canons antichars et d’armes portatives de courte portée.
ÉTATS-UNIS
Le Bazooka le lance-roquettes M1 de 60 mm américain a été le premier Bazooka en service. Le M1 comportait un tube d’un seule pièce non repliable, et les premières versions étaient munies d’un bouclier de Tamis métallique monté au niveau de la bouche pour protéger le tireur des résidus de la charge explosive.
On voit à gauche le Bazooka M1 d’origine et à droite le M9. Celui-ci se démontait en deux parties, ce qui facilitait son transport et son stockage dans les véhicules. A la fin de la guerre apparut une version allégée du M9 en aluminium le M18.
UNION SOVIÉTIQUE
Le fusil antichars soviétique PTRS-41 de 14,5 mm était une arme compliquée, dotée d’un mécanisme de fonctionnement par action des gaz et alimentée par un chargeur de cartouches. Il avait tendance à s’enrayer, si bien qu’il a été moins utilisé que le PTRD-41.
Le PTRD-41 utilisait la même munition à noyau d’acier que le le PTRD-41, fusil d’une conception plus complexe. Il ne tirait que coup par coup, mais il avait un mécanisme de culasse semi-automatique. Il était en service dans l’Armée rouge et chez les partisans. Les Allemands armèrent leurs unités de garnison avec les exemplaires qu’ils avaient enlevés. Cette arme servit encore après 1945.
Une cartouche vient d’être introduite par la main gauche du chargeur dans la boite du la culasse de ce fusil antichar soviétique le PTRD-41 de 14,5 mm. Une tape sur le casque du tireur signifia ensuite que l’arme est prête à tirer.
Chiens-mines soviétiques parut d’abord une excellente idée. Mais les chiens furent facilement orientés vers les chars amis. Pour lesquels les paquets d’explosifs se révélèrent aussi destructeurs que pour les blindés allemands.
ALLEMAGNE
Le Raketenpanzerbüchse allemand dérivait du Bazooka, mais il tirait une roquette de 88 mm de plus gros calibre. Connue quelquefois sous le nom de Panzerchreck, cette arme avait une portée de 150 m et pouvait détruire tous les chars alliés.
Le RPzB 54 prêt à tirer. Le petit bouclier protégeait le tireur des gaz de propulsion de la roquette, dont le chargeur s’abrite en se cachant le visage. Le système de visée monté à l’avant est à peine visible. Noter aussi la bretelle de transport en toile.
La Panzerwurfmine (L) les équipe antichars appréciaient particulièrement la Panzerwurfmine (L) allemande, car c’était une arme de courte portée dotée d’une tête de 114,3 mm capable de mettre hors de combat les chars alliés les plus lourds. Il fallait la lancer de telle sorte que sa charge creuse soit orientée vers l’avant au moment de l’impact.
Le Panzerfaust 30 le chiffre indiquant la portée efficace en mètres, fut le premier modèle de Panserfaust. On pouvait accroître sa portée en adaptant une charge propulsive plus forte.
Le Panzerbüchse 39 se présente dans sa configuration de transport avec son bipied et sa crosse replier. Les fusils antichars allemands devinrent périmés avec l’accroissement de l’épaisseur des blindages.
Soldat de l’Afrikakorps avec un Panzerbüchse 39 de 7,92 mm. Ce fusil tirait coup par coup un projectile à noyau de Tungstène capable de perforer 25 mm de blindage à 300 m, ce qui, à partir de 1940, lui permettait seulement de prendre à partie les chars les plus légers.
Le Grenatbüchse 39 était un fusil antichar PzB 39 modifié, muni d’un manchon lance-grenades Schiessbecker. Il tirait à 125 m de petites grenades antichars à charge creuse. Efficaces contre les blindages les plus légers seulement.
JAPON
Fusil antichar Type 97 japonais de 20 mm atteignait le poids de 51,750 kg en batterie, surtout à cause de son mécanisme semi-automatique de fonctionnement sous l’action des gaz. Il fallait deux hommes pour le servir et quatre pour le transporter en utilisant un système d’armature.
Le lance-grenades japonais Type 2 pouvait être adapté à l’extrémité du canon des fusils de guerre japonais. Il dérivait directement du Gewehr Panzergranate allemand et ses grenades avaient un calibre de 30 ou 40 mm.
ROYAUME-UNI
Le Piat au moment où les autres pays orientèrent leurs recherches vers la roquette antichars à charge creuse, les Britanniques adoptèrent le Projector Infantry Anti-Tank ou Piat. C’était une sorte de mortier à broche qui mettait en œuvre un puissant ressort pour la mise à feu du projectile, introduit dans un logement cylindrique monté à l’avant de l’engin, il avait une bonne réputation, mais il était capable de détruire un char.
Le Piat était l’arme antichar en dotation dans l’armée britannique en 1941. Il était plutôt lourd à porter, mais il détruisait la majorité des chars ennemis à courte distance. Il tirait également des projectiles explosifs et fumigènes.
Le Northover Projector était un arme des années quarante destinée à la Home Guard. Il devait en principe servir de moyen antichar en tirant des grenades à bouteille remplie de phosphore no : 76. Il ne comportait pas de frein de recul, l’affût devant absorber le choc au départ du coup. La charge propulsive était de la poudre noire.
Cette unité pleine d’initiative de la Home Guard du Sussex a installé son Northover Projetor sur une petite charrette. Elle espère utiliser celui-ci comme arme antiaérienne, rôle auquel il n’était pas du tout destiné, car sa portée était beaucoup trop faible et la vitesse initiale de sa grenade bien trop réduite.
Le fusil antichar Boyscomprenait deux versions de MK 1 (en haut) et le modèle simplifié* (en bas). Le Mk 1* fut adopté pour accélérer sa fabrication. Il avait un frein de bouche plus simple un bipied de Bren Gun et il avait reçut quelques autres modifications mineures.
Cet armurier répare un fusil antichar Mk 1, facilement reconnaissable à sa béquille et son frein de bouche. A partir de 19414, ces fusils eurent peu d’utilité, car ils ne pouvaient perforer que des blindages les plus légers. Ils étaient encombrants à transporter et ils avaient un recul pour le moins impressionnant.
INTERNATIONAL
Le Cocktail Molotov était une arme internationale. On voit ici, de gauche à droite, des modèles soviétiques, le second est le modèle réglementaire de l’Armée rouge, anglais qui était en fait une bouteille de lait, Japonais et Chinois. Ils ont tous la même simplicité de fabrication, des chiffons imbibés d’huile servant à la mise à feu.
ROYAUME-UNI, ÉTATS-UNIS, UNION SOVIÉTIQUE
Les grenades antichars la grenade à fusil antichar américaine M9A1 pouvait être tirée à l’aide du fusil Garant M1 muni d’un manchon, à une distance d’environ 100 m. Sa tête à charge creuse perforait jusqu’à 101 mm de blindage. La carabine M1 munie d’un dispositif M8 pouvait également lancer cette grenade.
PHOTOS
Ce sapeur britannique dégage une Tellermine 42. On voit au-dessous une Schützenmine ou (S) mine fixé à la Tellermine et prête à exploser si l’on tente de la soulever par inadvertance. Ces mines (S) étaient soit attachées à la mine antichar, soit munies d’un allumeur à pression placé sous celle-ci.
Effet d’une mine antichar sur un char allemand PzKpfw IV. Il semble que la mine ait explosé sous la chenille droite et que la détonation se soit transmise aux munitions sous le panier de la tourelle, soulevant celle-ci et tuant du même coup l’équipage.
Démonstration de tir avec un Kar 98K équipé d’un lance-grenade Schiessbecker. Le lancement s’effectuait à l’aide d’une cartouche de balistite spéciale, la crosse étant posée par terre pour encaisser l’effet de recul. La visée était sommaire et la portée très limitée.
De nombreux blindés allemands comme ce Stug 111, portaient des Schützen (jupes) fixés sur leurs flancs pour neutraliser les effets des munitions à charges creuses. Les minces plaques d’acier doux provoquaient l’explosion des projectiles à une certaine distance de la caisse elle-même, qui ne subissait ainsi que de légers dommages.
PISTOLETS 1939-1945
Les combattants aiment leurs pistolets. Pendant la dernière guerre mondiale le trophée le plus apprécié chez les Alliés était un pistolet allemand ou italien. Pourtant la valeur du pistolet en tant qu’arme de guerre est limitée. On peut donc se demander pourquoi les armées du XXe siècle ont conservé cette arme de poing.
ROYAUME-UNI
Le Enfield No 2 Mk 1 le revolver le plus répandu au sein des forces britanniques et celles du Commonwealth.
Le Welbley Mk 4 a été développé à partir du Enfield No 2 Mk 1, mais il ne fut pas accepté par l’armée, qui lui préféra un modèle conçu par les services officiels. Néanmoins, en raison de la guerre, les besoins tels que le Mk 4 fut également mis en production.
UNION SOVIÉTIQUE
Le pistolet Tokarev TT-33, était une arme rustique, capable de supporter les rudes conditions du front russe, en particulier le froid intense.
Un pistolet Tokarev TT-33 en action. L’officier mène sa section de fantassin au combat et son pistolet est retenu par un cordon. Les tireurs d’élite de tous bords eurent tôt fait de repérer les porteurs d’armes de poing et de les choisir comme cibles prIvilégiées.
ALLEMAGNE
Le Pistole P.08 (Luger) est sans conteste le plus séduisant de tous les pistolets du monde. En outre, il s’agit d’une arme facile à utiliser et d’un maniement agréable. Néanmoins, trop coûteuse à produire, elle sera remplacée au sein de la Wehrmacht par le Walther P.38.
Une section d’infanterie au cours du nettoyage d’un village russe au cours de l’été 1941, le sous-officier tient un P.08.
Un Walther PP demeure un des pistolets de faible encombrement les plus réussis. Mis en service au sein des troupes allemandes, il a été essentiellement mis en œuvre par les forces de polices et les équipages de la Luftwaffe.
Le Walther P.38 est l’un des pistolets les plus techniquement réussis au monde. Conçu pour remplacer le P.08, il disposait d’un mécanisme interne bien étudié.
BELGIQUE
Le pistolet automatique Browning GP-35 a été adopté par un grand nombre de pays depuis sa mise sur le marché en 1935. Il est sans conteste une des armes de poing les plus répandues au monde. Robuste, disposant d’une grande puissance d’arrêt, il est en outre très fiable.
ÉTATS-UNIS
Le petit Liberator M1942, une arme de poing uniquement conçue pour équiper les combattants clandestins au service des Alliés. Diffusé en Chine et en Extrême-Orient. Il ne connut pas un succès considérable, les risques étant en effet trop grands pour l’utilisateur. Celui-ci devait s’approcher très près de la cible pour le tuer.
Le Colt M1911 A1, le pistolet en service aujourd’hui au sein de l’U Army. En dépit de son ancienneté, les soldats américains y demeurent attachés. Le M1911 A1 possède une redoutable puissance d’arrêt mais requiert un bon entraînement pour mettre à profit les potentialités de l’arme.
ROYAUME-UNI/ÉTATS-UNIS
Le Smith & Wesson 0.38/200 était le résultat de la combinaison de l’expérience militaire britannique et des capacités industrielles des États-Unis. Cette arme était robuste et ne présentait pas de défauts majeurs. Fabriquée avec les meilleurs matériaux disponibles, sa finition laissait, en revanche à désiré.
Un sergent canadien charge son revolver Smith & Wesson. Les douilles étaient retirées en basculant le barillet sur la gauche et en actionnant l’extracteur se trouvant sous le canon. Toutes les douilles vides étaient injectées en même temps pour permettre au tireur de recharger l’ensemble des cartouches en une seule opération.
Le Smith & Wesson M1917, lorsque les États-Unis entrèrent en guerre en 1917, ils ne disposaient pas d’assez d’armes de poing pour équiper les nouveaux officiers et sous-officiers. Le Smith & Wesson fut alors rapidement adapté au calibre 0,45 et mis en production.
POLOGNE
Le pistolet Radom wz.35, le premier jamais conçu en Pologne, était fiable et robuste. La conception de l’arme ne présentait aucune originalité. Après 1939, cette arme fut fabriquée pour le compte de la Wehrmacht, en conséquence, un grand nombre d’exemplaires portent les marques allemandes. Reprenant les caractéristiques des pistolets Colt et Browning, le Radom était une excellente arme.
TCHÉCOSLOVAQUIE
Le Pistolet automatique vz 38 (CZ38), considérée comme une arme de poing particulièrement réussie. Le pistolet tchèque CZ 38 était néanmoins encombrant et lourd. En outre, son mécanisme à double action rendait tout tir de précision difficile.
JAPON
Le pistolet 94 Shiki Kenju, un des plus mauvais pistolets jamais conçu. Non seulement il présentait des dangers d’accidents de tir, mais, en outre, il tenait difficilement dans la main du tireur.
ITALIE
Pistolet automatique Glisenti modello 1910, une étrange combinaison d’innovations techniques handicapées par une carcasse trop faible.
Pistolet automatique Beretta modello 1934, était l’un des trophées de guerre les plus appréciés des soldats alliés. D’une excellente facture, ces pistolets souffraient cependant d’une puissance d’arrêt insuffisante pour en faire une bonne arme de guerre.
PHOTOS
Après le départ des Allemands, une section de maquisards prend possession d’un village. Le gendarme tient un Luger P-08, à côté de lui, un civil arbore un M1911 ou un M1911A1. Le reste du groupe est muni de divers fusils allemands ou français.
Un officier de la Luftwaffe s’exerce au maniement du P.38. Cette arme dont les délais de fabrication avaient été réduits par l’utilisation des plus modernes techniques de production, était beaucoup moins coûteuse à produire que le P.08. Diffusé en grand nombre auprès des équipages, ce pistolet devint très populaire.
Au cours des opérations de rassemblement des prisonniers de guerre et partisans, le pistolet est une arme commode.
Le port d’un pistolet dans la botte n’était pas très orthodoxe, quoique d’une pratique courante. Ici un vieux revolver Smith & Wesson calibre 0.45 est porté par un pilote d’un avion météorologique. Le revolver était le seul moyen de défense de l’équipage.
FUSILS 1939-1945
La Seconde Guerre mondiale a marqué le déclin du fantassin tireur d’élite et consacré l’avènement du fantassin en tant que puissance de feu. Après une amorce maladroite, ce fut l’Allemagne qui montra la voie à suivre, comme en maints d’autres domaines.
ALLEMAGNE
La Gewehr 98 Karabiner 98K était une version un peu raccourcie du Gewehr 98, utilisée par l’Allemagne pendant la première Guerre mondiale. Cette arme avait une longueur comparable à celle des fusils de l’époque.
Des soldats de la Wehrmacht à l’entraînement armés de la Karabiner 98K. Cette photographie a probablement été prise entre les deux guerres, comme le montrent les casques de modèle ancien.
La Gerwehr 41 (W) et Gerwehr 43, mis au point à partir de la Gerwehr 41 et inspiré du fusil soviétique Tokarev le Gerwehr 43, couramment muni d’une lunette de visée, était un excellent fusil de tireur d’élite et resta longtemps encore en service.
Le Fallschirmjägergewehr 42 d’un modèle intérieur au modèle ici, il était destiné à doter les unités de parachutistes allemands d’un fusil aux performances équivalentes à cette mitrailleuse.
Cette photographie d’une notice d’exercice montre un tireur en position couchée, épaulant le FG 42 dont le bipied est replié. Le FG 42 était le précurseur du fusil d’assaut moderne.
Le Machinenpistol 43 a été le premier des fusils d’assaut modernes. Il tirait la munition de faible puissance Kurz (courte) de 7,92 mm, retenue à la suite d’études tactiques allemandes montrant que les combats se déroulaient généralement à des distances n’exigeant pas l’utilisation de munitions de forte puissance.
UNION SOVIÉTIQUE
Le fusil Tokarev, un des premiers fusils automatiques soviétiques. Était affecté en général aux sous-officiers et aux tireurs d’élite. Cette arme a marqué les autres de son influence. Elle devait céder certaines de ses caractéristiques au MP 43 allemand et fut le maillon initial d’une chaîne qui conduisit à la série des AK.
Marins de la flotte Soviétique du Nord, occupant des positions défensives, probablement au cours d’un exercice dans la région de Mourmansk. L’homme au premier plan a un pistolet mitrailleur PPSh 41 alors que ses camarades sont armés d’un fusil Tokarev SVT 40.
Des marins soviétiques de la flotte de la Baltique, qui se préparent à l’un des multiples assauts contre les positions allemandes des côtes de la Baltique. Leur armement comprend des PPSh 41, des SVT 40 et une mitrailleuse légère.
Carabine Mosin-Nagant modèle 1938 qui équipait la cavalerie soviétique. Comme le modèle 1930, le modèle 1938 avait été modifié pour en facilité la fabrication.
ROYAUME-UNI
Fusil No 4 Mk 1 datant de 1941 (en haut). C'était une version simplifiée du fusil No 1 SMLE (dessous).
Le fusil No 5 Mark 1 conçu pour le combat de jungle, connut un succès discutable en raison de son effet de recul excessif. Il servit ultérieurement au Kenya et en Malaisie.
Certaines carabines De Lisle à crosse repliable, destinées aux unités parachutistes, servirent en Orient.
Le Lee-Enfield No 4 destiné aux tireurs d’élite de l’armée britannique ne différait que par quelques détails des armes standard distribuées aux hommes de l’infanterie de ligne.
Bien camouflé dans une maison partiellement détruite. Un tireur-d’élite de l’armée britannique armé d’un fusil Lee Enfield No 4 doté d’une lunette télescopique tire sur des cibles qui lui ont été assignées.
JAPON
Le fusil Type 99 équipé de la béquille du type 38 tirait la nouvelle cartouche de 7,7 mm. Le modèle japonais qui s’inspirait des Mauser et Mannlicher.
Infanterie japonaise à l’attaque des champs pétrolifères de Yenanyaung en Birmanie. La longueur du fusil type Arisaka, en particulier lorsqu’il est muni de sa baïonnette, apparaît de manière évidente. Cela rendait l’arme peu maniable mais conférait au soldat japonais l’avantage d’une bonne allonge dans le combat au corps à corps.
FRANCE
Le fusil Lebel et Berthier, certains fusils des unités de réserves françaises de 1939, étaient des modèles 1886. Inchangés depuis leur mise en service et démodés depuis déjà dix ans.
Le fusil MAS 36 a été le dernier fusil à répétition adopté par l’une des grandes armées du monde.
ÉTATS-UNIS
Le fusil Calibre 30 Modèle 1903, fusil inspiré du Mauser, le Springfield M 1903 confirma ses qualités au cours de la guerre de Corée, La version tireur d’élite, équipé d’une lunette de visée Weaver a totalement perdu les appareils de pointage classiques.
Sa précision fit du M 1903 une arme appréciée des tireurs d’élite. Et dans le cas où un coup au but était décisif, la faible capacité du chargeur de cinq cartouches ne constituait pas un handicap.
Fusil Calibre 30, M1 (le Garand) fut le premier fusil automatique admis comme arme de guerre. Arme fonctionnant sous l’action des gaz, le M1 était robuste mais plus lourd que le Springfield.
Fantassin de la 4e Division blindée américaine, armés de Garand, en opération dans les Ardennes au cours de la contre-offensive alliée.
Fabriquée à l’origine par la firme Winchester, la carabine légère M1 fut, par la suite, construite par plus de dix manufactures d’armement à plus dix millions d’exemplaires.
Ces Marines servant de pièce, tient dans ses mains sa carabine M 1 et les bandes de munitions d’une mitrailleuse Browning, tandis que son camarade s’apprête à lancer une grenade.
PHOTOS
Un sous-officier de la Waffen SS fait signe à ses hommes d’avancer et de dépasser une colonne de véhicules américains en flammes. Le combattant est armé d’un Sturmgewehr 44, le premier fusil d’assaut du monde qui allait donner naissance à une nouvelle génération d’armes individuelles.
Un sous-officier de la Waffen SS fait signe à ses hommes d’avancer et de dépasser une colonne de véhicules américains en flammes. Le combattant est armé d’un Sturmgewehr 44, le premier fusil d’assaut du monde qui allait donner naissance à une nouvelle génération d’armes individuelles.
Un soldat des troupes de montagne Gebirgsjäger ajuste ses skis en portant son fusil d’assaut sur son dos. Cette arme donna aux fantassins une puissance de feu accrue en raison de son poids inférieur de ses munitions.
Vers la fin de la guerre les fantassins allemands abandonnaient dans la mesure du possible l’encombrant Gewehr 98 en faveur d’armes plus maniables telles que les pistolets-mitrailleurs ou même la carabine américaine US M 1 (à droite).
Troupes canadiennes en Italie en 1944. Le fusil qu’on voit ici et le No 4 qui remplaçait le SMLE d’origine. Le combat de rue était une dangereuse occupation, et il était sage de déposer une carte de visite, une grenade par exemple, avant de pénétrer dans un immeuble.
PISTOLETS-MITRAILLEURS 1939-1945
Le pistolet-mitrailleur est né dans la boue des tranchées, de la Première Guerre mondiale. A ce moment s’est fait jour le besoin d’une arme simple, à grande cadence de tir, pouvant être fabriquée massivement et à moindre coût. Les Italiens seront les premiers à concevoir une arme de ce type, le Villar-Perosa, bientôt suivi par le MP18 allemand.
AUSTRALIE
Le pistolet-mitrailleur Owen. Cette arme, solide et fiable, acquit très vite dans la jungle de Nouvelle-Guinée une bonne réputation.
L’emplacement original du chargeur ne gênait pas les soldats qui tiraient à la hanche.
TCHÉCOSLOVAQUIE
Le ZK était une arme bien usinée et assemblée. Elle possédait un bipied et deux cadences de tir. Le canon s’ôtait très facilement. La Waffen SS fut le principal utilisateur de ce lourd mais excellent pistolet-mitrailleur, à la parfaite fiabilité.
FINLANDE
Le Suomi m/1931, un des meilleurs pistolets-mitrailleurs jamais construits. Capable de résister aux plus mauvais traitements, cette arme fut utilisée par les unités de la Waffen SS.
Deux soldats de la Waffen SS utilisant le Suomi m/1931. La plupart des pistolets-mitrailleurs ne sont précis qu’a une distance de quelques mètres et perdent de leur efficacité au-delà de 50 m. Le Suomi m/1931, reste précis à une distance qui peut atteindre 300 m.
ROYAUME-UNI
Le Sten Mk II, le pistolet-mitrailleur le plus répandu au sein des forces alliées.
Des troupes aéroportées britanniques s’entraînent à l’utilisation du Sten.
Le Sten Mk V, une version plus élaborée du modèle de base.
Un combattant anglais armé d’un Sten Mk II Dans les ruines du monastère de Cassino.
Les photographies authentiques de la résistance française au combat sont rares. Celle-ci, dévoilant la présence de Sten dans l’armement des résistants, a été prise pendant l’été 1944.
Une séance d’instructions dans un maquis de la haute-Loire. Les résistants font connaissance avec la Sten Mk II, dont des grandes quantités ont été parachutées tout au long de l’occupation allemande en France.
Le Lanchester, une copie du MP38 allemand, réalisé pour le compte de l,armée et de la marine britannique qui avaient besoin d’un pistolet-mitrailleur, sans pouvoir compter sur le temps nécessaire à la conception d’une arme originale.
Une troupe de débarquement, armée de Lanchester (dotés de tenons de baïonnettes et de viseurs de fusil Lee Enfield), conduit en captivité des sous-mariniers de la Kriegsmarine vers un camp de captivité en Grande-Bretagne.
FRANCE
Le pistolet-mitrailleur Mas 1938 fut une arme en avance sur son temps. Mais malheureusement, d’une trop grande complexité mécanique pour pouvoir survivre aux nécessités de la production en masse de temps de guerre.
Ce profil du Mas 38 dévoile la grande complexité mécanique de l’arme. L’utilisation de la crosse pour loger le ressort récupérateur permettait d’obtenir un pistolet-mitrailleur plus court que ses principaux concurrents sur le marché. En revanche, l’arme était difficile à démonter et à réparer.
Le Steyr-Solothurn SI-100 une version autrichienne du pistolet-mitrailleur allemand MP 18. Cette arme fut produite pendant les années vingt et trente, essentiellement dans un but commercial. Ses excellentes performances expliquent sa grande longévité sur le marché des armes.
Un soldat allemand se servant du pistolet-mitrailleur Steyr-Solothurn SI 100, L’armée allemande passa une grande commande de cette arme.
JAPON
Le pistolet-mitrailleur type-100 japonais, une simple copie du S1-100.
Un soldat japonais en tenue tropicale armée du type-100. Cette arme ne fut jamais fabriquée en quantité suffisante pour satisfaire l’armée impériale.
ÉTATS-UNIS
L’UD M’42 ne fut pas agréé par l’armée américaine, mais, néanmoins de grandes quantités en furent commandées pour être livrées aux partisans opérant dans les territoires occupés d’Europe et équipèrent également des unités spéciales alliées.
Le pistolet-mitrailleur américain M3A1 était conçu avec les mêmes impératifs de simplicité et de prix de revient bas que ses homologues anglais Sten et allemand MP-40.
Le M3A1 sut faire reconnaître ses qualités par les soldats américains, qui en raison de sa forme, le surnommèrent pompe à graisse.
La Thompson M1928 le modèle classique, rendu célèbre par les films de gangsters produit par Hollywood; il n’avait pourtant pas obtenu un grand succès commercial avant la guerre auprès de l’armée ou de la police américaines.
En 1939 et en 1914, le Royaume-Uni avait commandé un grand nombre de pistolets-mitrailleurs Thompson. Ce soldat pointe un modèle 1928, doté d’un chargeur circulaire de 50 cartouches, trop complexe et bruyant pour être utilisé en première ligne.
Le M1A1; ce pistolet-mitrailleur ne différait pas beaucoup du M1. Néanmoins, son mécanisme interne était très simplifié, ce qui facilitait grandement sa fabrication en masse. Le M1A1 sera la dernière version du Thompson.
Un soldat originaire de la Nouvelle-Zélande photographié pendant la bataille du Monte Cassino. Il utilise une version militarisée du M1928, dans laquelle la poignée pistolet pour la main gauche a été remplacée par une poignée horizontale ordinaire, plus économique à produire.
Dans les combats rapprochés, le Thompson faisait preuve d’une grande efficacité et d’une remarquable souplesse d’emploi. La robustesse des versions M1 et M1A1 renforçait encore sa popularité auprès des combattants tant américains qu’anglais.
Le Reising modèle 50 fut un des pistolets-mitrailleurs américains les moins réussis. Il illustre le principe qu'’une amélioration technique peut desservir une arme si elle lui apporte une trop grande complexité.
ALLEMAGNE
Le MP28 reprenait en améliorant, les principes de base de l’agencement général du MP18 originel.
Le pistolet-mitrailleur MP38. En dépit du fait que cette arme a été conçue en vue d’une production de masse, elle comportait de nombreuses pièces usinées. Celle-ci seront à leur tour estampées et donneront naissance au MP40.
Dans un troue d’obus des faubourgs de Stalingrad, deux Panzergrenadiere se prépare à partir à l’assaut des positions ennemies. Dans des situations semblables, la puissance de feu dévastatrice des MP40 balayait tous les obstacles devant les soldats et les protégeait du feu adverse.
Un caporal de la Wehrmacht armé d’un MP 40, Ce pistolet-mitrailleur était presque identique au MP38, excepté le fait qu'’il mettait en œuvre des méthodes de fabrication simplifiées.
Un profil du MP 38. Il faut remarquer l’alignement des pièces, qui utilisent au mieux la place disponible. Le ressort récupérateur se trouve dans un tube télescopique qui permet d’éviter la pénétration des corps étrangers. Les concepteurs allemands ont mis au point un mécanisme de détente très simple.
Un MP 40 en action pendant la bataille de Stalingrad.
UNION SOVIÉTIQUE
Un PPD-1934 inaugurait une tradition de l’armurerie soviétique : le canon chromé. Celui-ci ralentissait l’usure et facilitait l’entretien de l’arme.
Le PPSh-41, le pistolet-mitrailleur le plus répandu au sein de l’Armée rouge. Cette arme, mise au point dans des circonstances graves, participa activement à la victoire de l’Armée rouge.
La Wehrmacht fut très impressionnée par les performances du PPSh-41. Si le MP40 manquait, les Allemands n’hésitaient pas à utiliser les grands stocks de PPSh-41 pris lors de l’avance en territoire soviétique. Le pistolet-mitrailleur pouvait également utiliser la cartouche allemande de 7,63 mm Mauser. Vers la fin de la guerre, nombre de PPSh-41 avaient été transformés pour recevoir les munitions allemandes de 9 mm.
Jeune garçon soviétique avec un pistolet-mitrailleur PPSh-41 lors de la bataille de Stalingrad.
ITALIE
Le Beretta modèle 1938, beau bien équilibré, agréable à tenir en main et à utiliser, ce pistolet-mitrailleur plaisait aux soldats. Rien n’était épargné pour améliorer la finition et en conséquence, cette arme demeurait fiable en tout temps. L’exemplaire de la photographie est doté d’un chargeur de 10 cartouches.
Des troupes italiennes sur le front de Tunisie. A côté de chaque homme, un pistolet-mitrailleur Beretta 1938, prêt à l’emploi. Très précis, le modèle 1938 pouvait être utilisé avec profit dans des distances atteignant 300 m. L’arme de gauche est équipée d’un chargeur de 10 cartouches, utilisé dans le tir au coup par coup.
Après la déclaration de guerre, la demande de pistolets-mitrailleurs atteignit de telles quantités, que la firme Beretta fut incapable de conserver les mêmes standards de qualité qu’en tant de paix. Néanmoins, le modèle 38/40 demeurait une arme excellente.
Un membre des jeunesses fascistes porte un pistolet-mitrailleur Beretta modèle 1938 lors d’une remise de décoration par le général Bastico. Les adolescents pouvaient apprendre l’usage des armes dans les diverses organisations de jeunes mises sur pied par le parti fasciste.
PHOTOS
La bataille d’Okinawa
Les chars d’assaut et les fantassins de la 1re division de Marines doivent faire face aux 67 000 soldats japonais du général Ushijima, renforcés par 20 000 supplétifs recrutés parmi la population de l’Île. Les troupes japonaises sont dotées d’armes lourdes (artillerie, chars) dispersées dans un vaste réseau de défense qui a transformé l’Île d’Okinawa en une redoutable forteresse.
Les forces américaines, débarquées sans trop de pertes, vont rencontrer au fur et à mesure de leur progression à l’intérieur des terres une farouche résistance de la part des soldats japonais.
Le courage des soldats japonais ne leur offrait qu’une seule issue, le combat jusqu’à la mort. Seuls quelques civils ont survécu à la bataille.