ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

NAVIRES


NAVIRES D’ASSAUT 1939-1945


L’habileté des Alliés, par la force des choses, a déclenché une guerre amphibie victorieuse à contribué, dans une certaine mesure, à la chute des puissances de l’Axe. Son exécution fut incroyablement rapide, car il était devenu évident. Après la capitulation de la France, que la victoire finale dépendrait d’un assaut en provenance de la Manche.

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ROYAUME-UNI - ÉTATS-UNIS

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Navire de commandement LHS navire amiral AGC l’USS Ancon qui était à l’origine un paquebot, il fut ensuite utilisé comme bâtiment de transport en 1942 et devint bientôt un vaisseau amiral de la force amphibie de la marine américaine.

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Le HMS Hilary fit la première partie de la guerre comme paquebot. Il fut converti en navire d’état-major en 1943 et équipé d’un système de communication complexe pour contrôler un débarquement amphibie.

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Le Liangibby Castle était caractéristique de beaucoup de navires marchands équipés comme les navires de débarquement de troupes d’infanterie.

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Navire de débarquement d’infanterie (Grand) LSI (L)) l’Empire Arquebus, construit aux États-Unis dans le cadre de l’énorme programme de la commission maritime américaine.

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Les navires à quatre cheminées de la marine américaine eurent des carrières longues et diverses. Un certain nombre d’entre eux furent transformés en navires de transport rapides pour être utilisés dans les campagnes menées dans la guerre du Pacifique.

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LSI (M) Bâtiment de transport rapide (APD) le HMS Princess Beatrix, comme la plupart des autres paquebots de la  Manche, il était rapide mais ne pouvait pas parcourir de longues distances. Ce n’était pas un véritable handicap pour effectuer des opérations sur la côte européenne, il participa au débarquement de Dieppe avec son bâtiment frère et plusieurs anciens petits traversiers belges.

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ROYAUME-UNI - CANADA

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Le Navire de débarquement de chars Mk 3 (LST(3)) diffère du LST (2) en grande partie à cause de l’utilisation de rivets dans la construction de la coque (due à un manque de machines de soudage sur les chantiers navals britanniques) et de machines à vapeur à la place des moteurs Diesels américains qui n’étaient pas disponibles.

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ROYAUME-UNI

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Péniche de débarquement de char Mk 1 à 3 (LCT (1-3))  30 LCT 1 seulement furent construites avant que les LCT (2) à trois arbres fassent leur apparition. À côté et sous le pont des chars, la coque double du vaisseau était solidement compartimentée avec le lest, les chars bien alignés.

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Les LCT (3) étaient en partie des LCT (2) auxquelles on avait ajouté une section de 9,75 m à mi-coque, ce qui leur permettait de logé jusqu’à cinq chars de 40 t ou onze chars de 30 t.

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Navires de débarquement dock LSD L’USS Belle Grove était le second vaisseau de la première  classe de LSD et était équipé de moteurs alternatifs Skinner Uniflow qui furent remplacés par des turbines à vapeur sur les classes suivantes.

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Péniches de débarquement de chars Mk 5 à8 (LCT (5-8)) Les LCT(6) qui étaient des petites embarcations larges et maniables furent conçues pour acheminer les véhicules d’un LST sur la plage lorsque le tirant d’eau était trop élevé pour s’échouer.

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Un LCI Mk 3. Ces vaisseaux construits pratiquement selon les normes d’un petit navire de débarquement furent conçus en 1942 pour servir d’embarcation de raid et pour débarquer deux cents fantassins.

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La péniche de débarquement d’infanterie (grande) ou LCI (L)  pouvait loger jusqu'à 200 hommes et, à partir de la LCI (L) 351. Elle possédait une passerelle à l’avant dans l’axe, qui fonctionnait avec des portes.

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Péniche de D.C.A. (LCF) Mk 3 était des lCT (3) converties en plate-formes de canons antiaériens qui transportaient jusqu’à huit canons-mitrailleuses simples ou quatre canons-mitrailleuses et huit canons de 20 mm.

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JAPON

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Le Shinshu Maru a été conçu et construit pour l’armée japonaise, et il a le mérite d’avoir été le premier navire au monde destiné à effectuer des débarquements. Il pouvait transporter vingt Daihatsu.

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ROYAUME-UNI

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Péniche armée LCG et péniche lance-roquettes LCT (R) Mk 3 pouvait transporter environ 1000 roquettes qui étaient lâchées en vingt-quatre salves. Quiconque se trouvait dans la zone de trajectoire ne se sentait pas très heureux de voir 17 t d’explosifs éclater autour de lui.

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Le LCG (L) Mk 4 avait des tourelles généralement armées par la marine et se montra très efficace. Elle était plus sophistiquée que son prédécesseur Mk 3 et possédait plus d’armes de 20 mm. Le canon de 119 mm à l’arrière, était très précis.

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Un LST (2), une LCT et un vaisseau cargo, à sec sur la plage, surveille de toute leur hauteur les troupes qui se dirigent en Normandie, au premier plan le drapeau blanc indique la position du capitaine de plage de la Royal Navy et de son groupe de contrôle.

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Un char moyen américain débarque d’un navire de débarquement LST, qui était suffisamment grand pour effectuer des traversées en mer mais qui néanmoins avait un faible tirant d’eau pour pouvoir s’échouer, devint le navire d’assaut amphibie standard, que ce soit en Normandie ou dans le Pacifique.

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Des LST parfois désignés par leurs équipages comme les longues cibles lentes déchargent du matériel au cours des opérations sur l’île de Leyte. Deux jours plus tard, la plus grande bataille maritime de l’histoire fut déclenchée, et les tentatives japonaises destinées à détourner les débarquements se terminèrent en catastrophe dans la terrible bataille du golfe de Leyte, étape décisive de la victoire américaine dans le Pacifique.


09/09/2013
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VEDETTES RAPIDE 1939-1945

Disposant de quelques-uns des navires de guerre les plus rapides et les plus vifs de l’époque, les forces navales côtières livrèrent de violents combats aussi bien en mer du Nord que dans les parages des îles Salomon. Les équipages, composés d’hommes jeunes, payèrent souvent de leur vie le courage dont ils firent preuve.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Navire côtier soviétique la vedette lance-torpilles G5 extrêmement rapide, fut conçue par une équipe dirigée par le célèbre concepteur d’avions A.N. Tupolev. Près de trois cents unités vinrent le jour, dont soixante-treize furent détruites au cours du conflit.

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Navire côtier japonais outre ses vedettes lance-torpilles, la marine impériale japonaise déployait un nombre limité de bâtiments Type 51. Basés sur les S-Boote allemands, ceux-ci étaient plus gros que les autres navires côtiers nippons. Leur armement pouvait comprendre huit grenades anti-sous-marines en plus des torpilles de 457 mm habituelles.

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ITALIE

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Le MAS les succès remportés par ses vedettes lance-torpilles pendant la Première Guerre mondiale incitèrent l’Italie à poursuivre ses travaux après 1918. La série MAS 501 conservait les torpilles légères de 450 mm et ne déployait qu’une mitrailleuse, mais elle pouvait atteindre 42 nœuds.

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Le VAS était conçue pour remplir des fonctions ASM près des côtes, mais comme les sous-marins évoluaient généralement plus au large, elles changèrent d’emploi.

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ALLEMAGNE

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Les R-Boote elles firent office de mouilleurs de mines et d’escorteurs de convois. Bien qu’ils aient reçu des Diesels de plus en plus puissants, leur vitesse maximale était décevante.

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ROYAUME-UNI

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Le BPB de 18,30 m il apparut rapidement que les mitrailleuses Lewis montées à l’avant et à l’arrière des BPB étaient inadéquates, et qu’un armement plus important nécessiterait la construction d’un modèle plus gros.

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Les BPB contribuèrent, dans les années trente à ranimer l’intérêt de la Royal Navy pour les navires côtiers. Ils se vendirent aussi à l’étranger, ces MGB de 21,34 m furent construits à l’origine pour la Marine française, bien que les Britanniques les aient finalement réquisitionnés et utilisés.

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Le Faimile D beaucoup plus gros que les modèles de MTB précédents le Fairmile D avait les mêmes dimensions que les S-Boote.

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Le Fairmile A et C équipé de deux pièces de (2) et de deux mitrailleuses jumelées de 12,7 mm, navigue à près de 25 nœuds. Plus lents mais plus gros que les MGB standard, les Fairmile étaient aussi mieux armés, ils pouvaient embarquer jusqu’à six canons de 20 mm.

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Le Fairmile B il était sans doute inévitable qu'une classe polyvalente et produite en si grande quantité ait reçut une variété considérable d’armement.

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La canonnière à vapeur véritable bâtiment de ligne des forces côtières, les SGB étaient rapides et puissamment armés, bien que la tranche des machines fût très vulnérable aux dommages, ils surent cependant se faire respecter de leurs adversaires dans la mer du Nord.

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La vedette de défens portuaire le HDML 1883 quitte le port d’Hawick et passe devant le HMS Curzon (l’ancien destroyer américain DE-84). Il est armé d’un Oerlikon de 20 mm à l’avant et à l’arrière, et de deux mitrailleuses jumelées Lewis.

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ÉTATS-UNIS

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L’Elco de 24,38 m l’étonnant camouflage zébré arboré par cet Elco est le résultat d’une expérience faite en 1944.

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La vedette lance-torpilles- Elco était une version agrandie du modèle Hall-Scott d’origine; elle pouvait emporter quatre torpilles et plusieurs canons.

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L’Higgins de 23,77 m l’armement secondaire des PTB se limitait à l’origine à des mitrailleuses de 12,7 mm mais des armes telles que le canon de 20 mm ne tarda pas à être montées.

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Les besoins dictés par le conflit obligèrent la Royal Navy à mettre en œuvre plusieurs modèles de vedettes lance-torpilles, et en 1943, des bateaux comme le MTB 476 déployaient, en plus de leur armement de torpilles autant de canon et de mitrailleuses qu’ils pouvaient en transporter.

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Avec le modèle Elco, les Higgins furent les vedettes lance-torpilles américaines les plus utilisées au combat. Ces bateaux de 23,77 m pouvaient déployer quatre torpilles que certains remplacèrent plus tard par des canons supplémentaires.

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Bien qu’ils se soient surtout rendus célèbres dans les campagnes des îles Salomon et des Philippines, les PTB américains opérèrent également dans l’Adriatique et autour des îles aléoutiennes, dans le Pacifique Nord.

 

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Le contre-amiral Karl Brüning salue le capitaine de frégates D.McCowan après avoir rendu les armes à Felixstowe. Ses S-Boote furent au mois de mai 1945, les premiers bâtiments de surface allemands à capituler.


04/09/2013
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ESCORTEURS 1939-1945

De tous les pays qui participèrent à la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni et le Japon étaient ceux qui dépendaient le plus des transports maritimes. Toute menace pesant sur leur flotte de commerce était mortelle pour eux. Ils devaient donc absolument se doter de moyens de défense nécessaire.

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ALLEMAGNE

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La classe Wolf et Möwe d’abord rangés dans la catégorie des destroyers, les torpilleurs Type 23 furent utilisés de façon intensive en mer du Nord et dans la Manche.

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Malgré les lignes agréables, les escorteurs de la classe F ne donnèrent jamais vraiment satisfaction, peut être parce qu’ils étaient équipés de nouvelles turbines à vapeur à haute pression encore expérimentales.

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Le F2 en 1938. Les Geleitboote n’avaient pas de bonnes qualités nautiques, malgré des lignes qui évoquaient celles des destroyers. La plupart d’entre eux furent allongés et dotés en conséquence d’une étrave élancée.

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ITALIE

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La Classe Spica fut conçu pour remplir des fonctions de torpilleurs; ils devinrent en fait des escorteurs anti-sous-marins

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La classe Gabbiano dotée propulsion Diesel, était en outre équipée de moteurs électriques pour traquer silencieusement les sous-marins qui pouvait être déployé jusqu’à dix lance-grenades ASM.

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Le Gabbiano donna son nom à une classe qui devait compter soixante unités. Contrairement à leurs équivalents Britanniques, il n’était pas demandé à ces corvettes de pouvoir affronter les hivers de l’Atlantique Nord.

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JAPON

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Kaibokan Type a et Type B. Escorteurs polyvalents, les Type A étaient à l’origine assez mal armé, mais, en 1944, leur capacité de grenades ASM était passée de 12 à 60 et leur équipement antiaérien pouvait  comprendre 15 canons de 25 mm ou plus. Ils n’étaient pas très rapides, mais les Diesels leur donnaient une autonomie très importante.

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Le Shisaka à la version améliorée Type B, quitte Osaka en décembre 1944. Plus simple, mais plus rapide et mieux armé que ses prédécesseurs. Il fut cédé à la Chine après la guerre. Rebaptisé Hui-An.

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Le Kaibokan Type C et Type D le programme d’urgence de 1943 exigeait la construction d’un grand nombre de navires dans des délais très courts. Version réduites du Type B, les Kaibokan C et D furent réalisés en quatre mois seulement; ils avaient des équipements sobres, une coque préfabriquée et ne différaient entre eux que par leur système propulsif.

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Le Kaibokan No 17, escorteur de la série Type C, au large de Yokohama en avril 1944. Plus petit et plus lent que le Type B (mais doté lui aussi d’une excellente autonomie), ce modèle simplifié fut produit dans le cadre du programme d’urgence de 1943. Le No 17 fut coulé au mois janvier 1945.

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ROYAUME-UNI

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La classe Isles le HMS Shillay en février 1945. Ce modèle avait des qualités nautiques et une autonomie satisfaisantes, mais ses performances n’avaient rien de particulièrement remarquable.

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Classe Flower le mauvais état extérieur du HMS Myosotis est la conséquence inévitable d’opérations constantes dans l’Atlantique. La classe Flower servit au début du conflit à des fonctions d’escorte.

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Le HMS Lotus avant son transfert à la France, en 1942, où il reçut le nom de Commandement d’Estienne d’Orves. D’abord destiné à des fonctions d’escorte côtière, il fut également équipé de dispositifs de mines.

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La classe Black Swan Cette photo montre le HMS Amethyst qui, quelques années après la guerre allait subir des dommages pendant la guerre civile chinoise.

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La classe Hunt Type III différait surtout des Type II par l’addition d’double lance-torpilles qui permettait de disposer d’un armement mieux équilibré. Plus de quatre-vingts Hunt furent construits, toutes versions confondues, et dix-neuf ne survécurent pas au conflit. Beaucoup servirent ensuite dans d’autres marines.

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Destroyer de la classe Hunt Type I, le HMS Southdown mouille dans un port de la côte est du Royaume-Uni. Ces bateaux n’avaient pas l’autonomie nécessaire pour opérer dans l’Atlantique.

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La classe Castle l’une des conséquences de l’installation du triple lanceur Squid entre le canon et la passerelle fut la réduction du nombre de grenades anti-sous-marines classiques embarquées. Alors qu'’un Flower pouvait en avoir jusqu’à 72, un Castle n’en transportait que 15.

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La classe Bangor, Bathurst et Algerine le HMS Rowena faisait partie des Algerine équipés de machines à triple détente, 29 seulement des 101 unités de la classe ayant reçut des turbines.

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La classe River l’escorteur océanique dotés d’un rayon d’action de 12 970 km, les river reçurent à l’origine des dispositifs de dragage de mines presque totalement inutiles. Lorsqu’ils furent débarrassés de ce matériel, leur capacité en combustible, et donc leur autonomie, augmentèrent sensiblement.

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ÉTATS-UNIS

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Type DE sauf en ce qui concerne le choix de la batterie principale, la plupart des DE déployaient le même armement.

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Ce navire fut l’un des premiers DE construits pour l’US Navy. Les six classes réalisées différaient essentiellement par leur système propulsif.

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Les Types PC et PCE contrairement aux PC, les PCE furent développés à partir d’un modèle de dragueur de mines.

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FRANCE

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La classe Élan La Royal Navy remplaça les canons jumelés de 100 mm installés sur les navires français par des pièces britanniques de 102 mm. Ces bâtiments ne furent jamais utilisés pour le dragage de Mines, mais ils pouvaient transporter des grenades ASM. Après la défaite française, ils furent déployés par les deux camps.

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La route maritime, d’une importance capitale, qu’utilisaient les Britanniques pour traverser l’Atlantique Nord, exigeait des escorteurs possédant de bonnes qualités nautiques et un grand rayon d’action. Les Hunt avaient un armement trop volumineux et ne possédaient pas l’endurance nécessaire.

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La bataille de l’Atlantique fit des victimes dans les deux camps. Il y eut même des occasions où le chasseur devint gibier, comme le montre cet escorteur britannique de la classe Hunt, touché à l’arrière par une torpille allemande, il regagne le port tant bien que mal.

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La route de l’Atlantique a été indispensable à la survie de la Grande-Bretagne, qui, au début, sembla devoir perdre la guerre à cause des U-Boote. La réapparition des convois, les progrès de la lutte ASM et de la protection de l’aviation changèrent finalement le cours des événements.

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Le HMS Starling en 1944, un sloop d’escorte modifié, de la classe Black Swan (classé comme frégate avant la guerre).


03/09/2013
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SOUS-MARINS ALLIÉS 1939-1945

Sans acquérir la notoriété des U-Boote allemands, les sous-marins alliés n’en jouèrent pas moins un rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être illustrés sur les théâtres européens, ils participèrent de façon active au blocus économique du Japon.

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FRANCE

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La classe Saphir constituant le sous-marin poseur de mines le plus performant de la guerre. Le Rubis coula, au cours de ses vingt-deux sorties en mer, au moins quinze navires. Parmi ces derniers figuraient cinq bâtiments de guerre allemands et plusieurs cargos scandinaves transportant du minerai de fer  à destination de l’Allemagne.

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La classe Surcouf figurant parmi les plus grands sous-marins de son temps, le Surcouf était le seul à posséder deux canons couplés de 203 mm. Il était également équipé d’un avion logé dans un hangar situé immédiatement à l’arrière de son kiosque de navigation.

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ÉTATS-UNIS

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La classe S le S-28 tel qu’il se présentait en 1943. Construit par les chantiers Holland en 1920, il fut utilisé avec un certain succès en même temps que ses vingt-quatre bâtiments frères dans les premiers mois de la guerre. Constituant l’une des dernières unités de sa classe à être restée en service, le S-28 fut coulé en 1944.

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La classe Narwhal le Nautilus dans sa livrée d’avant-guerre. Considérés comme trop lent pour servir de sous-marins d’escadre, les deux Narwhal furent souvent utilisés dans des opérations ponctuelles clandestines.

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Les Narwhal furent les plus grands submersibles en service au sein de l’US Navy jusqu’à l’avènement des sous-marins nucléaires dans les années cinquante. Le Narwhal photographié à la veille de la guerre, alors qu’il remorque un hydravion victime d’une panne de moteur au large de Pearl Harbor.

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La nouvelle classe S le lancement du Sworddfish le 1er avril 1941. Neuf mois plus tard, dans les jours qui suivirent l’attaque de Pearl Harbor, le Sworddfish devait envoyer par le fond le premier des mille cent treize navires marchands japonais coulés par la flotte de sous-marins américaine pendant la guerre.

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La classe T, Gato et Baloa l’une des unités de la classe Gato lancées à l’automne 1942. À ce stade de la guerre, la production des Gato approchait trois exemplaires par mois sur trois chantiers différents, l’expérience acquise en opération étant prise en compte avec l’adoption de la coque plus petite et l’installation d’un plus grand nombre d’armes de surface sur le pont.

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ROYAUME-UNI

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La classe Porpoise semblable aux Parthian, desquels il dérivait, le Popoise pouvait poser jusqu’à cinquante mines au cours d’une seule mission.

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La classe O, P, et R l’Odin tel qu’il se présentait au début de la guerre. Achevés à la fin des années vingt, les O étaient de grands bâtiments conçus pour opérer jusqu’à 90 mètres de profondeur. L’Odin fut coulé en 1940 par des destroyers italiens.

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La classe Thames le Clyde l’une des trois unités de la classe Thames, patrouille en mer pendant que le navire-citerne Dingledale réapprovisionne en combustible le croiseur Hermione.

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La classe S le Storm, de retour en Grande-Bretagne en 1945. Engagé sur le théâtre en Extrême-oriental, il y coula vingt-quatre navires japonais (dix-neuf cargos ravitailleurs, un destroyer et quatre escorteurs). Lors de sa mission la plus fructueuse, il envoya par le fond onze bâtiments.

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Le Sibyl entre dans le port d’Alger en mai 1943. Conçus à l’origine pour opérer en Méditerranée et en mer Baltique, les unités de la classe S furent également utilisées en Extrême-Orient. Elles formèrent au sein de la Royal Navy la classe de submersibles la plus nombreuse.

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La classe T lancée en 1940 était lente, mais elle bénéficiait d’une longue endurance opérationnelle. Leur trop petite taille devait cependant leur interdire de s’éloigner trop longtemps de leur base.

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La classe U et V bien que de conception rudimentaire, les U rendirent de très grands services à la Royal Navy. Basés à Malte pendant la plus grande partie de la guerre, ils décimèrent les convois de l’Axe en Méditerranée.

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La version améliorée des unités de la classe U, les V pouvaient plonger plus profondément et dans de meilleures conditions de sécurité. A la différence de leurs prédécesseurs, tous survécurent à la guerre (un grand nombre d’entre eux poursuivirent leur carrière, après le conflit au sein de marines européennes.).

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Le sous-marins de poche X, le X5, l’un des six sous-marins de poche X qui attaquèrent le Tirpitz. Probablement touché par des obus allemands, le X5 disparut après avoir pénétré dans le fjord où se terrait le cuirassé.

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Le contre-amiral Barry commandant de la flotte de sous-marins de la Royal Navy, descend dans la trappe d’accès d’un sous-marin Xe amarré le long du navire-ravitailleur Forth dans le Holy Loch en Écosse.

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Un marin allemand dédicace une mine à l’intention de Winston Churchill. Si les mines allemandes donnèrent du fil à retorde aux Britanniques dans les mers septentrionales, les bâtiments de surface de la Kreigsmarine se révélèrent, de leur côté, impuissants face au péril sous-marin allié.

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Les japonais étaient mal préparés à défendre leurs voies maritimes contre les Alliés. Un cargo coulé par la flotte sous-marine américaine.

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Le capitaine de corvette M.D. Wanklyn, en compagnie de son adjoint, le lieutenant J.R. Drummond, et les autres officiers  du Upholder. Wanklyn (celui qui porte une barbe) et son équipage se firent une telle renommée que le premier sous-marin de la classe Type 2 400 devait recevoir le nom d’Upholder.

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L’un des six sous-marins de poche de type X qui attaquèrent le Tirpitz, photographié à l’entraînement. Les petits bâtiments furent remorqués par des sous-marins de plus grande taille jusqu’à l’extrémité nord de la Norvège, où les équipages ayant assuré la traversée furent relayés par ceux chargés d’accomplir l’attaque. 


27/08/2013
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DESTROYERS ALLIÉS 1939-1945

Si des écrivains à l’imagination exubérante le surnommaient le lévrier de l’océan, c’est que le torpilleur lancé à toute vapeur était un spectacle saisissant. Et pourtant, on peu dire sans peur de la controverse que ce type de navire n’eut aucune fonction bien précise au cours de la Seconde Guerre mondiale.

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Le torpilleurs Four-Piper Le HMS Churchill était l’ancien USS Hendon (DD 198 américain, un torpilleur de la classe Clemson qui datait de 1918. Affecté à la marine soviétique en 1944 et rebaptisé Deyateinyl. Il fut coulé par l’U-997 au large de Kola en janvier 1945.

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Le HMS Wells, torpilleur de la classe Wickes, produit un écran de fumée sur cette photo prise en 1942. Ces vieux navires jouèrent un rôle important.

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Le torpilleurs classe Ferragut Vue de l’USS Conyngham de la classe Mahan en 1942. Noter l’affût de torpille supplémentaire par le travers du navire.

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Le torpilleurs classe Benson et Livermore vue de l’USS Benson avant Pearl Harbor. Torpilleur de 1 600 t officiellement, ces navires avaient un déplacement pleine charge de 2 400 t vers la fin de la guerre, le Benson fut cédé en 1954 à Taiwan où il servit jusqu’en 1975.

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Photo de l’USS Farenholt (DD 491) prise à partir du porte-avions américain USS Waps (CV-8) où il allait accoster pour ravitaillement. Le Farenholt devait survive aux durs combats au large des îles Salomon, mais le porte-avions n’eut pas la même chance, trois mois après, il fut torpillé au sud de Guadalcanal.

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Le torpilleurs classe Fletcher formant le gros de la flotte de torpilleurs américains dans le Pacifique, les Fletcher faisaient montre d’un armement très approprié à la guerre de surface et aussi aux conditions particulières de ce théâtre d’opérations.

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Beaucoup de torpilleurs américains construits pendant la guerre servirent longtemps après cette dernière. L’USS Cowell que l’on voit ici au large d’Hawaii en 1963 ne fut pas rayé des contrôles avant 1971. Racheté par l’Argentine, il a servit jusqu’en 1982.

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Le torpilleurs classe Allen M Summer vue du SS Gearing terminé en mai 1945. Version allongée des Allen M. Summer, les grands Gearing furent l’ultime classe américaine de torpilleurs à être construite pendant la guerre. 

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Le torpilleurs classe V et W vue du HMS Walker avant sa conversion en escorteur à grande autonomie. Il se couvrit de gloire dans la lutte ASM. Il coula le U-99 de Kretschmer et le U-100.

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Le torpilleur de la classe A le HMS Achates fut sérieusement endommagé par des mines pendant la retraite de Norvège, mais après réparation, il défendit glorieusement un convoi, en route vers l’Union soviétique, contre le Lützow et l’Admiral Hipper.

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Le torpilleur classe J, K, N, le HMS Javelin rejoint la flottille après une mission spéciale. Bien que sérieusement endommagé à plusieurs reprises, le Javelin fut un des seuls bâtiments de la classe J à survivre à la guerre. Un total de treize des vingt-quatre navires des classe J.K et N fut perdu. 

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Le torpilleur classe O à Z vue du HMS Saumarez pendant l’escorte des convois de l’Arctique en 1943. Présent au jour J, il était à la tête de la flottille de torpilleurs 26 pendant l’opération Haguro. Il fut miné par l’Albanie dans la mer de Corfoue juste après la guerre.

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Le torpilleur classe Tribal d’une conception entièrement différente, les Tribal étaient des torpilleurs lourdement armés comme beaucoup de leurs contemporains. Superbe navire. Ils étaient toujours au plus fort du combat. On enregistra douze pertes sur un total de seize unités.

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Le torpilleur classe Battle d’une conception tirée des premières leçons de la guerre, les torpilleurs de la classe Battle furent les premiers torpilleurs britanniques à être dotés de canon principaux à angle de hausse de 85 degrés et d’une conduite de tir au radard

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Le torpilleur classe Weapon faisant le complément aux torpilleurs de la classe Battle lourdement armés pour la lutte AA, les navires de la classe Weapon furent conçus pour la protection anti-sous-marine des convois.

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FRANCE

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Les torpilleurs classe le Fantasque et Mogabor ces navires superbes étaient classés comme torpilleurs mais, en réalité, ils auraient pu être des croiseurs de deuxième classe ou de grands torpilleurs.

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Vue du Fantasque, après le radoub de 1939. Ce vaisseau majestueux est typique du genre de super-torpilleurs qui naquirent de la rivalité navale franco-italienne en Méditerranée.

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Les torpilleurs classe Bourrasque, Adroit et Hardi versions améliorés de la classe Bourrasque (premier projet de torpilleurs français après 1918). L’Adroit et ses frères furent achevés vers la fin des années vingt. Il coula au large de Dunkerque en mai 1940.

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PAYS-BAS

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Le torpilleur classe Tromp put échapper aux conséquences de la capitulation hollandaise et servit avec succès la cause des Alliés.

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Cette photo montre le Tromp en 1938. Sa conception intéressante aurait pu en faire un croiseur de deuxième classe. L’armement principal qui se composait de six canons de 130 mm renforçait cette idée.

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L’O’Bannon, le Chevalier et un autre destroyer de Desron (destroyer Quadron) 21 font route pour les îles Salomon. Quelques mois plus tard, ils affronteront la flotte japonaise. 

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Le Kelly est de retour à la base après avoir été torpillé par un Schnellboot S-31 allemand. Après six mois passé sur un chantier naval, le navire pouvait reprendre le combat.

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Vue du HMS Raider accompagnant un porte-avions de convoi au large de L’Inde en 1945. D’une grande stabilité, les classes Q et R furent les premières à recevoir une arcasse. Le Raider devint le INS Rajput dans la marine national indienne où il passa en 1949.

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On voit ici la flotte américaine ancrée à Karema Retto le lendemain de la prise d’Iwo Jima. Un torpilleur de la classe Fletcher, le USS Bullard (DD 660, passe devant le porte-avions de la classe Essex du groupement tactique 58, Cent-soixante-quinze Fletcher furent construits. Ce nombre en fait la plus grande classe de torpilleurs construits pendant la guerre.


24/08/2013
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