ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

DÉFENSE CONTRE AVIONS 1939-1945

Après les considérables progrès techniques enregistrés par l’aviation durant l’entre-deux-guerres, l’aéroplane commença en 1939 à jouer un rôle majeur dans la bataille terrestre. Au regard de quoi, les armées durent consacrer des efforts considérables pour se prémunir contre une pareille menace.

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ÉTATS-UNIS

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Le Maxon Mount Un affût quadruple  enterré dans les îles Salomon. On voit clairement la configuration de l’arme et les caisses à munitions qui contiennent jusqu’à deux cents cartouches de 12,7 mm. Le tireur était assis entre les tubes et se servait d’un viseur reflex.

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Le canon antiaérien M1 de 37 mm était destiné à devenir la pièce d’artillerie aérienne légère de l’armée américaine. Mais le canon Bofors prit sa place. La production du M1A2 se poursuivit cependant jusqu’à ce qu’il y ait assez de Bofors disponibles.

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SUISSE

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L’Oerlikon suisse de 20 mm fabriqué aux Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays, était l’une des plus importantes armes de ce type de la Seconde Guerre mondiale. Bien que destiné à la marine, il servit également aux forces terrestres. Celui-ci est monté sur un affût britannique HB Mk 1.

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Adopté dans sa version initiale en 1914, L’Oerlikon de 20 mm devint surtout une arme de la marine, comme on peut le voir ici, monté sur l’escorteur HMS Trumpeter assurant la protection d’un convoi en 1944.

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ROYAUME-UNI

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Le Polsten Le canon Mk1 de 20 mm sur l’affût universel Mk 1 dont la configuration de  la roue schématique. Le Polsen est un canon Oerlikon simplifié conçu par une équipe d’ingénieurs polonais qui en 1939 avaient fui la Pologne pour le Royaume-Uni.

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JAPON

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Canon mitrailleur Type 98 de 20 mm ce canon est en batterie pour une mission antiaérienne et son tube a pris sont site maximal. Le chargeur de vingt cartouches est engagé. Le nombre II porté sur la photo indique le levier d’armement. Quand la pièce est utilisée dans ce rôle, son affût, relativement élevé par rapport au sol, est transformé en une plate-forme de tir basse et stable. Notez le frein de bouche monté sur un tube relativement court.

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ITALIE

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Breda de 20 mm l’une des caractéristiques les plus remarquables du Breda de 20 mm était le long bras supportant les appareils de pointage, qui permettait de maintenir ceux-ci devant le visage du tireur quelque soit le site. Ce dispositif fonctionnait correctement. Il était cependant lourd et complexe et des solutions plus simples furent généralement trouvés.

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Élément de la division slovaque de la Wehrmacht mettant en œuvre un Breda de 20 mm. A la suite de la reddition de l’Italie, les Allemands réquisitionnèrent les matériels de ce pays. Pour les livrer souvent à leurs alliés dont le nombre se réduisait.

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FRANCE

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Le Hotchkiss de 25 mm il existait deux principaux modèles du canon Hotchkiss. Celui-ci est un modèle 38 prêt à être remorqué.Mais il n’est pas muni du cache-flammes habituel. Certaines autres versions étaient dotées d’un tube et d’un système de visée différents.

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Le Schneider de 37 mm de l’armée française ne reçut que peu de canons Schneider de 37 mm (certaines sources disent vingt exemplaires, car cette arme était destinée à l’exportation et fut négligée au profit du Bofors suédois à partir de 1938.

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ALLEMAGNE

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Le Flak 30 de 20 mm était un modèle de la société Rheinmetall-Borsig, Il entra en service dans l’armée allemande en 1935. On distingue ici sa plate-forme de tir triangulaire. Il a également été monté sur différents types d’affûts automoteurs.

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Le Flak 38 et Flakvierling de 20 mm était un modèle de la société Mauser réalisé pour éliminer les inconvénients du Flak 30 qui avait une cadence de tir trop lente et avait tendance à s’enrayer. Sa cadence de tir était effectivement plus rapide, mais il était équipé du même affût que son prédécesseur.

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Ce soldat britannique examine un Flakvierling 38 de 20 mm enlevé aux Allemands. La disposition des quatre tubes apparaît nettement et l’appareil de visée reflex se détache sur l’horizon. Les boîtiers-chargeurs incurvés, qu’on distingue sur le côté des canons, avaient une capacité limitée à vingt cartouches ce qui explique la faible cadence de tir.

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Le Flakvierling 38 de 20 mm monté sur véhicule semi-chenillé SDKfz 7/1 avec à son bord le peloton de pièce. Cette version a été réalisée pour la première fois vers la fin de 1941 et ses généralisée pour traiter des objectifs aériens aussi bien que des objectifs terrestres. Cet engin dispose d’un équipage de dix hommes.

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Le Flak 18, 36 et 37 de 37 mm disposait d’un train à deux roues pendant son déplacement, il avait une configuration ramassée. Le Flak 37, identique au Flak 36, différait seulement par son système de pointage plus complexe avec un mécanisme d’horlogerie.

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Le Flak 36 en batterie sur le mur de l’Atlantique. Cette photographie a dû être prise en 1940 ou 1941, car l’emplacement n’est pas encore bétonné et le télémétreur fait toujours partie du peloton de pièce. Cette fonction sera supprimée pour économiser des effectifs en personnel.

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Le Flak 43 et Flakzwilling 43 de 37 mm les Allemands réalisèrent le Flakzwilling 43 pour accroître la puissance de feu du modèle de base du Flak 43 en lui ajoutant un tube. Ils en fabriquèrent cependant assez peu d’exemplaires car il s’agissait d’une arme au centre de gravité relativement haut.

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Le Flak 41 de 50 mm fut l’un des canons antiaérien allemand le moins réussis car il avait un trop fort recul et produisait une trop grande lueur au départ du coup. En outre, la mise en direction de son affût s’effectuait trop lentement. En dépit de ces inconvénients, il en resta cinquante exemplaire en service jusqu’à la fin de la guerre.

PHOTOS

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La grande majorité des navires de débarquement ne possédait pas de défense antiaérienne propre ou des servants faisant partie de l’équipage du navire. En cas de besoin, les bateaux devaient faire appel à toutes les armes qu’ils transportaient. Ici, dans les jours précédant le 6 juin, les servants d’un Bofors se tiennent prêt à prendre à partie tout appareil venant se frotter à eux.

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Des servants mettent en place le 2 cm Flak 30. Ces canons furent une dure surprise pour les aviateurs alliés.

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Un 2 cm Flakvierling 38 quadruple en batterie sur une plate-forme d’origine. Les quatre tubes éjectaient les étuis vides dans un réceptacle prévu à cette effet à l’avant de la pièce.

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Dans un petit village du nord de l’Italie, les servants d’un affût quadruple Gun Motor Carriage M16 surveille attentivement le ciel. Le M16 était constitué par un affût Maxson monté sur un véhicule semi-chenillé M3, une des combinaisons antiaériennes les plus répandues au sein des forces armées américaines. Les premières furent produites au début de l’année 1943.



24/08/2013
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