ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

ARTILLERIE


CANONS AUTOMOTEURS 1939-1945

Quand elles furent témoins de l’accélération donnée par les Allemands à la mécanisation du matériel de combat, les nations belligérantes commencèrent à se doter de divisions motorisées. Des canons de campagne furent montés sur des châssis de chars d’assaut, donnant naissance à de nouvelles générations de véhicules de combat. Les canons autopropulsés, ou canons d’assaut, ne cessèrent de prendre de l’importance durant la guerre.

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ALLEMAGNE

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Le SIG 33 auf Geschützwagen un des premiers canons automoteurs allemands, le SDKKfz 138/1, fut obtenu par l’installation d’une pièce de 150 mm sur le châssis du PzKpfw I un char léger déclassé. 

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Un SDKKfz I circulant sur une route française lors de l’avance de mai 1940. Cette photographie dévoile toutes les imperfections de ce premier modèle; protection très limitée de l’équipage, configuration quelque peu anachronique et disgracieuse.

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Le Wespe le SDKKfz 124 fut conçu dès le départ comme un canon automoteur. Il est doté d’un tube 10,5 cn 1e FH 18. Utilisant le châssis d’un char léger PzKpw II, il entra en service dans la Wehrmacht en 1942.

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Un Wespe en mouvement sur un terrain accidenté. La présence de l’équipage dans l’habitacle permet de mieux apprécier les petites dimensions du véhicule. Les artilleurs ne bénéficiaient d’aucune protection contre les tirs et les éclats d’obus ou de mortier en provenance du haut. 

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Hummel (Bourdon) était lui aussi conçu dès le départ comme un canon automoteur. Le véhicule faisait appel à des composants en provenance des chars PzKpfw III et IV. Mis en œuvre sur tous les fronts, il se révéla une arme très réussie, restant en production jusqu’à la fin.

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Une batterie de quatre Hummel en action sur le front de l’Est en 1942. Le dispositif resserré des pièces suggère que la Luftwaffe possède le contrôle des airs dans cette partie du front. Sinon les canons auraient été camouflés et davantage dispersés. 

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Mortier de la série Karl d’un calibre de 540 ou 600 mm, étaient de redoutables destructeurs de fortifications. En revanche, ils souffraient d’un réel manque de mobilité en raison de leur poids. Ils devaient être transportés en plusieurs fardeaux et assemblés sur place par les servants.

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Le Brummbär la grande majorité des canons automoteurs allemands n’avaient que fort peu de protection. Mais lorsqu’il fallait concevoir une arme destinée au combat rapproché, elle recevait un blindage en zimmerit. C’est le cas du redoutable Brummbär capturé par les Américains.

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Le Sturmtiger photographie latéral d’un Sturmtiger. Le cliché dévoile la formidable protection du véhicule ainsi que le redoutable lance-roquettes de 380 mm. Le poids du projectile avait entraîné l’installation d’une grue à l’arrière du char.

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Des soldats de l’US Army examinent un Sturmtiger. Les Alliés ne disposaient pas d’un matériel comparable permettant de détruire les obstacles les mieux défendus, qu’il s’agisse de bunkers ou bien d’immeubles entiers.

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Le Sturmgeschütz III vers la fin de la guerre, les StuG III étaient en plus nombreux au sein des formations blindées, où ils assuraient à bon compte une partie des missions normalement dévolues aux chars. Il en découlait une perte générale de l’efficacité de ces unités, le canon d’assaut ne pouvait être aussi performant qu’un Tigre ou un Panther. 

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Deux StuG III avancent vers le front, Union soviétique, au cours de l’été 1944. Les deux véhicules sont armés d’un canon antichar de 75 mm et portent des patins de chenilles sur la caisse comme protection supplémentaire. Sur les côtés de la caisse, des jupes blindées.

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JAPON

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Char Type 4 HO-RO Un type 97 armé d’un canon court de Type 98. En raison de leur faible infrastructure industrielle, les Japonais ne furent jamais capables d’en fabriquer beaucoup.

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Le Type 97 embarquait un canon de 150 mm monté à l’avant de la caisse à la place de la tourelle. Conçu comme une pièce d’artillerie mobile, il devint au cours de la guerre une arme d’appui rapproché.

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ITALIE

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Le Semovente da 149/40 à la configuration du canon italien Semovente  est étonnamment contemporaine. Cette arme ne dépareillerait pas une artillerie moderne. Hélas pour l’armée italienne, les moyens industriels du pays ne permirent pas la fabrication en série de ce canon automoteur en avance sur son temps.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le SU-76 soviétique mises en œuvre durant la Seconde Guerre mondiale se caractérisait par leur rusticité et leur inconfort. Néanmoins, ces inconvénients étaient secondaires pour les soldats de l’armée Rouge

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La batterie de SU-76 se prépare à ouvrir le feu sur une position de la Wehrmacht. La mobilité de ces canons permettait à l’artillerie de suivre de près l’avance des troupes et de fournir en permanence un appui rapproché qui venait à bout des plus farouches résistances.

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Conversion pure et simple du char IS-2 l’ISU-152 était tous spécialement destiné aux opérations d’appui rapproché; il constituait également un redoutable tueur de chars. Son obusier de 152 mm était logé à l’intérieur d’une superstructure comportant un blindage frontal très épais. 

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Franchissant une rivière les l’ISU-152 pendant la dernière phase de la  Seconde Guerre mondiale. Des escouades de fantassins, pendant les batailles où, ici comme des membres de l’équipage pouvaient prendre place sur leur toit.

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CANADA

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Le Sexton conçu pour porter le canon britannique de 25 pdr 87,6 mm. Le Sexton continua à équiper de nombreuses armées longtemps après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Cet exemplaire du Sexton est conservé aujourd’hui à la Royal School of Artillery de Larkhill, au Royaume-Uni, après avoir équipé des forces armées portugaises au lendemain de la guerre.

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ÉTATS-UNIS

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Le M7 Priest de fabrication américaine, le M7 fut surnommé par les artilleurs britanniques The Priest (le prêtre) à cause de la tourelle supportant sa mitrailleuse de défense antiaérienne de 12,7 mm en forme de chaire de prédicateur.

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Le Carriage, Motors 155 mm Gun M40 bien qu’entré en service quelques semaines avant la victoire alliée, le M-40 peut être considéré comme l’un des meilleurs affûts autopropulsés de la guerre (sa carrière devait se poursuivre encore longtemps).

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ROYAUME-UNI

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Le Bishop photographié avant sa mise en service, le Bishop abritait dans sa tourelle volumineuse un canon obusier de 25 pdr 87,6 mm. Premier véhicule de ce type construit au Royaume-Uni, il constituait un compromis entre un char à canon de fort calibre et une pièce d’artillerie autopropulsée.

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Un soldat procède à l’inventaire des munitions d’un Bishop en campagne. Trop exiguë bien que massive d’aspect extérieur, la tourelle du Bishop ne pouvait contenir que deux hommes et trente-deux projectiles (obus à haute puissance explosive de 25 pdr). 

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Se composant d’un châssis de char Valentine et d’un canon obusier de 25 pdr 87,6 mm monté sur tourelle fixe. Peu performant, du fait de l’angle de hausse limité de son canon, le Bishop, fut très vite remplacé par le M 7 Priest, de fabrication américaine.

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Un M-12 solidement calé au sol, sa bêche anti-recul arrière abaissée. Adopté tardivement par L’US Army, le M-12 se révéla finalement très fiable, avant de servir de modèle pour la construction de véhicules ultérieurs.

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Un Bishop britannique photographié au cours d’un engagement aux environs de Naples, en 1944. Peu avant la fin de sa carrière opérationnelle, il pilonne une position allemande. 


24/08/2013
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ROQUETTES SOL SOL 1939-1945

Les roquettes de la Seconde Guerre mondiale ont attiré l’attention par leur usage en masse dans l’attaque des points d’appui, dans l’établissement d’écrans de fumée ou dans le soutien de l’artillerie sur le front de l’Est. Leur utilisation en grand nombre compensait leur manque de précision.

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ALLEMAGNE

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Le Wurfgranate 41 de 15 cm Panzerwerfer 42 de 15 cm était plus mobile et donc moins vulnérable, car les roquettes trahissaient la position de la batterie au moment du tir.

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Les roquettes de 15 cm ont été parmi celles dont l’emploi s’est généralisé le plus rapidement dans l’armée allemande à la suite d’un programme d’essais important lancé avant la guerre. Elles furent d’abord tirées à partir d’un engin à six tubes résultant de la transformation d’un affût de canon Pak 35/36. Les Allemands réalisèrent ensuite, en 1942, un lanceur à dix tubes.

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Le Wurfgranate 42 de 21 cm la roquette de 21 cm ressemble apparemment à une munition d’artillerie mais sa pointe aérodynamique était creuse et son culot avait un déflecteur de gaz orienté à 22 degré assurant la stabilisation du projectile par rotation.

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Mis en service en 1943, le Wurfgranate 42 de 21 cm devait être monté sur le même affût que la roquette de 15 cm, mais le nombre de tubes a été réduit à cinq pour tenir compte de l’augmentation de la charge. Impressionnés, les Américains en réalisèrent une copie.

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Wurfkörper de 28 cm et 32  cm les roquette de 28 cm et 32 cm, puissantes mais de faible portée, furent des premières à être montées sur véhicule, comme ici sur le SdKfz 251 qu’on retrouve partout. Cette version était surnommée (Stuka à terre).

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Le Wurfkörper 42 de 30 cm un artilleur s’efforce avec succès de camoufler un lance-roquettes de 30 cm à l’aide de bottes de paille. D’abord tirées à partir de lanceurs de 28-32 cm modifiés, les roquettes de 30 cm disposèrent bientôt de leur propre affût inspiré du canon antichar Park 38 de 5 cm.

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JAPON

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La roquette japonaise les Japonais entreprirent un effort considérable de mise au point de roquettes. Mais ils restèrent loin derrière les autres nations et ne fabriquèrent que de rares armes utilisables en opération, telle cette roquette de 20 cm.

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UNION SOVIÉTIQUE

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La roquette M-8 de 82 mm on voit ici montée au-dessus d’un char léger T-70, la roquette M-8 de 82 mm issus d’un programme de roquettes pour avions. Elle donna entière satisfaction et servit pendant toute la guerre. Les Waffen SS furent si impressionnés qu’ils en réalisèrent une copie.

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La roquette M-13 de 132 mm dégagé de la route et abandonné sur le bas-côté, le plus fameux des lance-roquettes le Katyucha sur camion. Les Allemands surnommèrent cette arme, orgue de Staline en raison du vrombissement émis en vol par les projectiles.

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La roquette la plus répandue de la guerre, le modèle russe M-12 de 132 mm surprit désagréablement les Allemands sur le front de Smolensk en juillet 1941. Elle resta en service dans l’armée Rouge jusqu’en 1980 et équipe aujourd’hui les armée de nombreux pays alliés de l’union soviétique.

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La roquette M-30 et M-31 de 300 mm entrée en service en 1942, la roquette M-30 contenait six fois plus d’explosifs que le M-13, mais sa lourde charge en réduisait la portée à moins de 3 km. Les premiers lanceurs mobiles apparurent en 1944.

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ÉTATS-UNIS

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La roquette HE M-8 de 4,5 pouces quand ils entrèrent en guerre les Américains n’avaient pas de roquettes en service ni à l’étude. Après une brève période d’expérimentation, la roquette M-8 de 114,3 mm était mise en fabrication. En 1945, il en avait été produit 2,5 millions d’exemplaires. 

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Montage inhabituel des M08 semi-chenillé enlevé aux Allemands, qui porte le lanceur à soixante tubes généralement monté sur char. Projectile stabilisé par ailettes. Le M-8 était instable en vol et devait être tiré en grand nombre pour atteindre un objectif.

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ROYAUME-UNI

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La Roquette de 2 pouces de 51 mm était une arme antiaérienne ingénieuse dont l’efficacité était sans doute surestimée. Elle était destinée à détruire les avions volant à basse altitude, en paralysant leurs hélices à l’aide d’un long câble qu’elle entraînait dans son sillage.

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La roquette de 3 pouces conçue à l’origine pour être une arme antiaérienne, la roquette de 76,3 mm donna de modestes résultats comme projectile terrestre. Cependant, elle est plutôt connue comme arme air-sol, tirée à partir d’appareils Hawker Typhoon au-dessus de la Normandie.

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Le Land Mattress était une arme hybride étrange de l’armée de terre britannique, construite à partir d’un moteur de roquette d’avion et d’une tête de roquette de la marine de 127 mm. Les premiers modèles avaient des performances limitées car leur champ de tir vertical était compris entre 23 degrés et 45 degrés.

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Le chargement des roquettes de 30,500 kg. Mais, pour être efficaces, les roquettes devaient être lancées par grandes rafales. La première batterie de Lans Mattress tira mille coups en six heures au cours du franchissement de l’Escaut.

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Tapis dans sa tranchée, l’officier responsable de la 1st Canadian Roket Projector Unit observe les positions allemandes. En ce janvier 1945, le barrage d’artillerie va bientôt commencer; les artilleurs ont disposé des réserves de fusées aux côtés des lanceurs pour entretenir un tir soutenu.

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Les artilleurs courent chercher de nouvelles fusées afin de regarnir le lanceur. Vulnérable au tir de contrebatterie, les Nebelwerfer doivent compter sur la célérité des servants qui disposent des munitions de rechange à proximité afin d’accroître la cadence de tir et faciliter ainsi un chargement plus fréquent de position. Une fois les lanceurs garnis, les hommes se mettent à l’abri et les roquettes sont mises à feu électriquement et partent l’une après l’autre.

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Des artilleurs canadiens d’une unité de fusées présentent leur Land Mattress, une arme robuste mais qui n’eut pas le temps de faire ses preuves.

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Les Soviétiques n’hésitaient pas à faire usage de leurs Katychas à des coures distances, en particulier dans le combat urbain. Des orgues de Staline tirant sur les dernières poches de résistance à Berlin, tenues le plus souvent par des volontaires étrangers. 


19/08/2013
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ARTILLERIE LOURDE 1939-1945

Le succès des armées allemandes en 1940 semblait annoncer le retour spectaculaire de la guerre mobile. Mais, dès que l’avance des panzers en Union soviétique fut arrêtée, l’artillerie lourde reprit sa place dans les combats. De l’Afrique du Nord à la Normandie, de Moscou à Berlin, les batailles décisives furent dominées par le grondement des canons et l’explosion de millions d’obus.

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TCHÉCOSLOVAQUIE

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Obusier Skoda de 220 mm la firme Skoda produisit quelques unes des meilleures pièces d’artillerie lourde de la Première Guerre mondiale et entretint cette tradition avec l’obusier de 220 mm qu’elle exportait en Pologne et en Yougoslavie. Après leur invasion de l’Europe orientale, les Allemands utilisèrent les armes saisies contre la forteresse de Sébastopol.

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ITALIE

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L’Obice da 210/22 modello 35 les italiens employèrent fréquemment l’artillerie lourde au cours de la Première Guerre mondiale. Dans les années trente, leurs canons de gros calibre étant cependant devenus tout à fait périmés. Ils se dotèrent d’un matériel moderne. L’obusier de 210 mm était une excellente pièce, mais l’industrie italienne n’était pas en mesure d’en assurer la production à un rythme suffisant.

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ROYAUME-UNI

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L’Obusier Marks I-V et 6 de 183 mm quand la guerre éclata, les Britanniques durent improviser la fabrication de canons de gros calibre en révisant le chemisage des anciens obusier de 203 mm.

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L’obusier de 183 mm pouvait être aussi dangereux pour ses servants que pour son objectif, On voit ici en batterie à Roulot (France), en septembre 1944, cet engin de dix tonnes bondir en l’air après un tir à charge maximal. Il est surprenant qu’un tel matériel de fortune se soit montré relativement efficace.

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ÉTATS-UNIS

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Long Tom conçu pour répondre à des spécifications émises par le Westervelt Board chargé de rénover l’artillerie américaine, l’affût M1 du canon de 155 mm pouvait également recevoir des tubes anglais de 8 inches. Cet affût sera finalement accepté par l’US Army sous l’appellation M1.

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Un Long Tom tirant à son élévation minimale; l’affût repose sur une plate-forme de tir qui permet de soulager le train de roulement. En effet, la puissance de recul de telles armes aurait rapidement mis hors d’usage la suspension.

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L’Obusier Mi de 240 américain pesait plus de trente tonnes. Il était issu d’un projet né après la Première Guerre mondiale et négligé jusqu’en 1940. C’est ainsi que les États-Unis ne disposèrent du 240 mm que dix-huit mois après leur entrée en guerre.

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Un obusier de 240 mm prêt à entrer en action. Il se déplaçait sur un affût à six roues qui était installé sur la position de batterie, au-dessus d’une fosse creusée pour tenir compte du recul. Le tube était mis en place à l’aide d’une grue qui servait à l’ouverture des flèches.

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Le Little David était, à l’origine destiné à tester les bombes d’avions en les lançant sur différents objectifs. L’idée vint de s’en servir comme un canon proprement dit et, au moment où ils envisagèrent d’envahir le Japon, les Américains retirent cette suggestion avec l’intention d’employer l’énorme obusier pour écraser les fortifications nippones.

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La bombe atomique ayant épargné aux Alliés le montage d’une opération destinée à l’invasion du Japon, le démolisseur de forteresse devint inutile et les Américains en abandonnèrent le projet.

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UNION SOVIÉTIQUE

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L’obusier-canon M 1937 de 152 mm est doté d’un affût biflèche en tôle d’acier de section en U. Ses pneus sont remplis de caoutchouc-mousse.

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L’obusier soviétique de 152 mm a non seulement réalisé quelques-uns des meilleurs matériels d’artillerie de la Seconde Guerre mondiale, mais elle a fabriqué des pièces de gros calibre en nombre considérable. Les obusiers de 152 mm étaient même employés dans le rôle antichar. Pour lequel ils tiraient un projectile durci de 40 kg.

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L’obusier modèle 1931 de 203 mm en service  dans certaines unités d’artillerie lourde soviétique bien qu’il ne soit plus équipé de chenilles. Les Allemands s’empressèrent d’utiliser tous les obusiers dont ils s’étaient emparés, non seulement contre les Soviétique mais aussi face au Alliés en Italie.

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Un canon d’artillerie de campagne soviétique le plus lourd de la guerre, l’obusier modèle 1931 de 203 mm était monté sur des chenilles de tracteur agricole reconverti dont l’Union soviétique disposait en grande quantité à la suite du programme d’industrialisation forcenée de Staline. Il tirait un obus de 100 kg à une distance maximale de 18 km.

PHOTO 4.jpgALLEMAGNE

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L’Obusier Schwere Feldhaubitze 18 de 15 cm dans sa version camouflée sur le front de l’Est. Il devint la pièce standard de l’artillerie lourde de campagne de l’armée allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.

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Ce sFH 18 est tracté par un half-track 7 pour être embarqué dans la carlingue d’un transport Me 323. La majorité de l’artillerie allemande était hippomobile, mais l’obusier de 15 cm fut modifié dès le début de la guerre afin d’être remorqué par un véhicule.

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Le Kanone 18 de 15 cm constituant la pièce principale d’un parc d’artillerie allemand enlevé aux Britanniques en Libye. Ce modèle de la firme Reinmetall a une portée impressionnante mais son installation et sa sortie de batterie exigeaient des délais prohibitifs.

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Le Kanone 39 de 15 cm était un matériel de la firme Krupp commandé par la Turquie qui n’avait reçu livraison que de deux exemplaires au moment du déclenchement de la guerre. Les Allemands adoptèrent le K 39 à la place de leur client et récupérèrent en même temps d’importants stocks de munition fabriquées selon des caractéristiques souhaitées par les Turcs.

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Le canon K 39 abandonné dans les steppes gelées. Sujet d’intérêt pour les colonnes de soldats soviétiques en marche vers l’ouest. Pour des impératifs logistiques, le K 39 finit par être réservé à l’instruction ou par servir de canon de défense côtière sur le mur de l’Atlantique.

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Le Kanone Mörser 18 de 21 cm ainsi dénommé par les Allemands qui assimilaient leurs obusiers lourds à des mortiers. Il était équipé du même affût que le K 18 de 17 cm.

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Ce K 18 de 17 cm intact par la 8e armée au moment où elle pénétrait en Tunisie, a été retourné contre ses anciens détenteurs de l’Afrikakorps. Il avait une portée supérieure à celle du M18 de 21 cm et, à partir de 1942, les manufactures d’armement se consacrèrent exclusivement à sa production.

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Le Kanone 3 de 24 cm était un canon à très longue portée, conçu pour des missions de contrebatterie et pour la destruction de fortifications. Les Allemands en construisirent très peu d’exemplaires. Celui-ci a et capturé par l’armée américaine. La firme Krupp en réalisa une version transportée par deux chars Tigre sans tourelle.

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Le Haubitze M.1 de 35,5 cm les informations relative à cet imposant HM.1 de 35,5 cm en batterie sur le front de l’Est, laisse toujours planer des incertitudes. Plusieurs de ces obusiers servirent à la destruction des fortifications soviétiques pendant le siège de Sébastopol.

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Une batterie allemande sur le front de l’Ouest pendant l’offensive de 1940, les artilleurs font les derniers préparatifs en vue d’un tir soutenu. Les projectiles ont été mis en place à côté des canons, les servants sortent les obus de leurs paniers en osier et installent les fusées.

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Un bon aperçu du mécanisme de culasse de l’obusier de 203 mm. Quatre servants se préparent à soulever l’obus de 91 kg, dont le volume donne une idée de la raison pour laquelle la cadence de tir maximale était limitée à un coup par minute.

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Sous un bon mécanisme d’absorption du recul, la puissance libérée par le départ de chaque coup contribuait à déplacer l’arme et à rendre par conséquent son tir moins précis, ce qui entraînait de fréquentes corrections.

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Relier à leur batterie par le téléphone de campagne, ces observateurs de l’armée Rouge fournissent le positionnement des objectifs sur la carte et donnent les paramètres de correction des tirs en fonction de l’observation des impacts; bien protégés par la tranchée, ils échappent aux regards. 


17/08/2013
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ARTILLERIE ANTIAÉRIENNE

Durant l’entre-deux-guerres, le développement rapide de la puissance de l’aviation indiquait que de nombreuses régions de l’arrière jadis épargnées par la bataille. Étaient à leurs tours menacées. Si le principal engin de combat contre les   bombardiers à haute altitude était les chasseurs, l’artillerie antiaérienne avait aussi un rôle à jouer dans la défense des arrières.

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ITALIE

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Le Cannone da 75/46 C.A modello 34 en action sur le front libyen contre les avions britanniques. Ce canon constitua l’ossature de l’artillerie antiaérienne italienne durant la Seconde Guerre mondiale; ses qualités furent appréciées par les Allemands, qui le mirent aussi en œuvre.

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Cannone da 90-53 monté sur un Autocarro Pesante Lancio 3/RO camion lourd. La pièce est doté d’un bouclier de protection pour mettre à l’abri les servants en cas d’attaque de l’aviation d’assaut tactique. En outre, des vérins permettent de stabiliser le camion durant le tir.

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JAPON 

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Canon Type 88 de 75 mm japonais en configuration de tir. L’appellation de cette arme ne doit pas entraîner de confusion avec le canon 88 allemand. La désignation fait allusion à l’année de mise en service de l’arme selon le calendrier japonais.

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FRANCE

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Canon antiaérien de 75 mm français capturé par les Anglo-Américains au cours des combats qui suivirent le débarquement allié en Afrique du Nord, alors sous contrôle du gouvernement de Vichy.

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A court de matériels de défense contre les avions, les Allemands reprirent à leur compte 160 canons français de 75.

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SUÈDE

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Le canon Bofors de 75 mm et 80 mm M1919 et 1930 conçu et développés en Suède avec l’aide de techniciens allemands les canon Bofors rencontrèrent un très vif succès.

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ALLEMAGNE

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Le canon 8,8 cm Flak 36 en configuration de tir dans une rue en Union soviétique. Ces canons, sur un affût pivotant, pouvaient faire face très rapidement à des chars ou des avions venant à l’improviste d’une direction inattendue, ce qui diminuait le temps de réponse.

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Le canon de 10,5 cm Flak38 et 39 résultaient d’un développement du modèle de 88 mm Flak 18. Mais ils faisaient appel à un système de conduite de tir entièrement électrique et d’un mécanisme de chargement tout à fait nouveau.

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Le canon de 12,8 cm Flak 40 seulement six versions mobiles de ce canon furent construites, les autres pièces étant réservées à des emplacements fixes.

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Une photographie du canon 12,8 cm Flak 40, prise en 1940 diffusée par toute la presse dépendant du ministère de la Propagande cherchait à accréditer l’idée que les défenses antiaériennes du Reich étaient impénétrables par les bombes alliés.Les ravages produits par les bombes alliés allaient prouver qu’il n’en était rien. 600 00 civils devaient payer de leur vie l’excès de confiance des autorités allemandes.

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ROYAUME-UNI

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Le canon Ordnance QF 3 in 20 cwt Britannique de 76,2 mm fut conçu pendant la Première Guerre mondiale pour assurer les tâches de défense antiaérienne; modernisé, il participa activement au second conflit mondial.

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Le canon monté sur plate-forme était le modèle standard en service en 1940 au sein du corps expéditionnaire britannique sur le continent. Des vérins permettaient de stabiliser la plate-forme au moment du tir, les instrument de visée se trouvaient à l'arrière avec les munitions.

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Le canon Ordnance QF 3,7 in, la version statique du canon de 94 mm britannique. Les premiers modèles de cette arme furent livrés en 1938 afin de mener à bien les épreuves d’essais et d’homologation.

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Une batterie de canons britanniques de 94 mm disposée sur le terrain de manœuvres de Larkhill, près de Salisbury, tire des salves d’honneur à l’occasion de la victoire des Anglo-Américains sur l’Allemagne. Ces canons demeurèrent en service jusqu’aux années cinquante.

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Le canon Ordnance QF 4,5 in AA Mk II britannique de défense antiaérienne de 113 mm manquait de mobilité, il fallut mettre au point une plate-forme à roues.

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Le canon Antiaircraft Gun M3, 3 in, le M3 dont nombre d’exemplaires remontaient à la première Guerre mondiale, avait été relégué à la défense côtière américaine, faisant preuve d’une utilité toute relative.

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En 1941, quelques pièces de 76,2 mm étaient encore en service dans la zone du canal de Panama et aux Philippines.

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Antiaircraft Gun M1, 90 mm une version très améliorée du M1. Le M2 bénIficait d’une nouvelle plate-forme tournante, d’un générateur électrique et d’une installation pour régler les fusées des obus.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le canon antiaérien de 85 mm développé à partir des séries de canons soviétiques de 76,2 mm, la pièce de défense antiaérienne de 85 mm se révéla d’une remarquable efficacité. Très appréciés des Allemands, ces canons furent mis en œuvre sur le territoire du Reich contre les bombardiers anglo-américains.

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La bataille d’Angleterre vit la mise en œuvre d’un grand nombre d’avions de combat, mais aussi de canons de défense antiaérienne disséminés sur tout le territoire britannique.

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Une batterie allemande de canons lourds de 128 mm tirant ensemble pour mieux encadrer la cible. Plus tard, au cours du conflit, les batteries dirigées par radar verront leur efficacité s’accroître considérablement.

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Le guidon de pointage encore très rudimentaire du canon français de D.C.A. de 75 mm. Ce dispositif constitué par un simple cercle métallique était utilisé par la plupart des matériels en service durant la Seconde Guerre mondiale lors des pointages d’urgence.

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Le canon américain de 120 mm disposait de deux pointeurs. Le premier à gauche, se chargeait du pointage en site, et le second, à droite, du pointage en azimut. Quelque canons d’un modèle similaire disposaient d’un troisième homme pour le contrôle de la machine à régler les fusées des obus.


16/08/2013
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TRAINS BLINDÉS 1939-1945

La Seconde Guerre mondiale a été le dernier théâtre d’opérations de l’artillerie lourde sur voie ferrée et des trains blindés. Les Allemands en firent un usage extensif. Cependant le développement d’une artillerie de ce genre répondait à des besoins qui furent bientôt dépassés.

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FRANCE

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Un canon de 240 mm sur affût-truck modèle 93/96 en configuration voyage. Ces canons conçus originellement pour la défense côtière, furent utilisés intensivement par l’artillerie française.

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Le transport en deux colis était une caractéristique des premiers canons français sur rails. Un canon de 240 mm modèle 1903 en configuration de route.

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Un canon de 320 mm T 17, à l’arrière du tube se trouve l’installation de manutention des obus et des charges propulsives. Ces armes bénéficiaient d’un camouflage soigné.

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N 1939, un 320 mm 70/93 monte au front. Les servants ne semblent guère se soucier d’une éventuelle attaque aérienne. Après l’armistice, ce type de canon fut utilisé par les Allemands dans les ouvrages du mur de l’Atlantique.

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Un Schneider modèle 1912 installé, non pas sur un wagon spécial, mais sur une plate-forme tournante reposant sur un socle en béton. La pièce a sans doute été confiée à des artilleurs américains. Cette photographie fut prise pendant l’été 1918.

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Un Schneider modèle 1912 en configuration de route, tel  qu’il fut capturé par les armées allemandes en 1940. Ce canon fut incorporé aux défenses du mur de l’Atlantique.

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Ce canon de 400 mm modèle 15 servi par des artilleurs américains; le tube a atteint son élévation maximale et dans quelques minutes l’arme sera mise à feu par l’officier responsable du tir. L’armée des États-Unis n’a reçu qu’un seul de ces puissants canons.

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Chargement manuel d’un canon de 400, probablement un modèle 16. Cette arme possédait une excellente cadence de tir, qui pouvait atteindre 20 coups à l’heure. Au cours des années trente, les penseurs militaires français envisagèrent sont utilisation contre le Westwall allemand.

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ALLEMAGNE

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En 1941, dans une petite gare du nord de la France, une batterie de canon de 150 mm pratique des tirs d’exercice. Au premier plan, les servants chargent séparément obus et gargousse dans le tube avant de refermer la culasse.

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Une batterie de 17-cm Kanonen capturés en 1945 en Hollande par les troupes britanniques. Une béquille sur vérin, installée pour pallier le recul, est clairement visible au premier plan de la photo. Ces canons furent construits en 1936 grâce au programme de réarmement d’urgence.

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L’esthétique était la seule vraie réussite du 21-cm Kanone 12. Conçu pour atteindre des cibles à plus de 100 km, il n’eut jamais l’occasion de mettre à profit cette indéniable supériorité technique. Sa courte carrière militaire s’est limitée à tirer quelques rares obus sur l’Angleterre.

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Quelque part dans le nord de la France, un 21-cm K12 (E) se réfugie dans un tunnel pour se mettre à l’abri d’une attaque aérienne britannique.

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Un canon de 28 cm (Einsenbahn) en position de tir. 

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Les servants d’un canon de 280 mm allemand procèdent au chargement de la pièce. La grue soulève un obus et deux différents types de gargousses.

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Le 28-cm K5 (E) est une des pièces d’artillerie les plus réussies jamais conçues. Contrairement aux autres matériels comparables, il fut intensément employé.

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Un 28-cm Kurze Bruno kanone (Eisenbahn) pendant des tirs d’essais. En raison de l’installation d’une table tournante sous le canon au moment du tir, le truck semble anormalement haut par rapport au niveau du sol. Autres caractéristiques inhabituelle de cette arme, l’abri blindé, pour les servants et les munitions, qui se trouve à l’arrière.

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POLOGNE

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Une des voitures du train blindé polonais Danuta; elle est armée d’un canon de 100 mm, à gauche d’une mitrailleuse de 7,92 mm au centre et d’un canon de campagne de 75 mm à droite. Les quelques trains blindés polonais ayant survécu à la conquête allemande ont repris du service au sein de la Wehrmacht.

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Une voiture blindée polonaise Tatra, construite en 1936 pour la surveillance des voies. Elle est armée d’une mitrailleuse de 7,92 mm et atteint une vitesse maximale de 45 km/h.

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ROYAUME-UNI

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La photographie illustre les avantages du rail pour le déplacement de l’artillerie lourde. En dépit des efforts répétés des servants, le canon de 234 mm est immobilisé par la boue.

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Un canon de 234 mm entouré par tous ses servants. Cette pièce faisait partie du dispositif britannique de défense contre un éventuel débarquement allemand sur les plages de d’Angleterre.

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Un canon de 234 mm pendant une série d’essais pratiqués à l’école d’artillerie sur rails de Catterick. Les artilleurs ont utilisé des chaînes pour freiner le recul.

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Le canon de 305 mm sur rails Mk 3 avec le tube dans son élévation maximale de 65 degrée pour obtenir un tir plus le plongeant possible.

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Un formidable alignement de trois canons de 305 mm réunis à l’occasion de tirs d’essais à Catterick. Ces obusiers furent ensuite mis en batterie à Douvres où ils ont restés jusqu’en 1943.

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Une vue latérale du canon de 343 mm prêt à être chargé, Cette arme produite seulement à trois exemplaires, fut la dernière de ce type à être conçue dans le Royaume-Uni. Elle est considérée comme une des plus réussies.

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Un des trois canons de 343 mm au moment du tir. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les casseurs de boches, n’eurent pas l’occasion de mériter leur surnom.

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Une voiture blindée découverte, armée d’un canon de 6 livres, originellement destiné aux chars de la Première Guerre mondiale.

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Un train blindé britannique de 1940, deux wagons de transport et deux trucks blindés aux extrémités, armée chacun d’un canon de 6 livres.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Un train blindé soviétique capturé par les Allemands. Il est armé d’affût quadruples de mitrailleuses Maxim et de canons de 76,2 mm.

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Un train blindé soviétique capturé par les troupes italiennes combattant en Russie aux côtés des Allemands.

PHOTOS

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Anzio Annie quelques heures après sa capture par les troupes anglo-américaines. Pendant quatre mois, les deux canons K5 regroupés sous le nom commun d’Anzio Annie causèrent de lourdes pertes aux Alliés en bombardant sans relâche.

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Le canon de 80-cm K (E), une fois son assemblage terminé et l’arme prête à tirer. Le gigantisme la seule originalité de ce canon qui reprenait les conceptions les plus classiques de l’artillerie lourde sur voie ferrée.

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L’assemblage du canon de 80-cm K (E) faisait appel à deux portiques de 110 t de puissance chacun. Les servants procèdent à l’installation de l’affût sur le double truck.

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Le projectile spécial d’un poids stupéfiant de 7 100 kg, conçu pour détruire les abris bétonnés. A côté de l’obus, une douille en cuivre. Le soldat américain, au centre, donne l’échelle de cette extraordinaire munition.

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Une voiture de train blindé allemand. Elle est dotée d’une tourelle armée d’un canon de 105 mm FH 18 (M). Les deux panneaux d’accès sont ouverts et dévoilent l’intérieur relativement exigu de ces wagons.

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La même voiture que sur le cliché précédent alors que son équipage semble procéder à un rechargement de batterie. Des meurtrières permettent aux soldats d’utiliser leurs armes individuelles.

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Une voiture spécialement conçue pour porter une tourelle armée du canon antichar Pak 40 de 75 mm. Quelques rares voitures de ce type ont été construites pour permettre l’emploi d’armement lourd capturé.

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Une photographie peu connue, qui montre des servants allemands d’un canon de 75 mm monté sur un truck découvert. A l’arrière plan, se tient un artilleur calculant la distance de la cible.

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Une des voitures blindées offertes par Hitler à Mussolini en 1941. Elle est défendue par deux affûts quadritubes antiaériens flakvierling 38 de 20 mm. 


09/08/2013
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