ARMEMENTS 1939-1945

Durant la Seconde Guerre mondiale, les avions légers furent utilisés à toutes sortes de tâches, depuis les missions quotidiennes, comme l’observation d’artillerie ou les liaisons, jusqu’aux vols clandestins en territoire ennemi, pour déposer des agents secrets. Des avions comme le Lysander ou l’étonnant Fieseler Storch effectuèrent un travail efficace tout au long de la guerre.

ROYAUME-UNI

Les Auster de British Taylorcraft AOP.6 le modèle le plus moderne de Taylorcraft durant la guerre. Avec un moteur de Havilland plus puissant et une hélice plus grande (nécessitant des roues d’un diamètre supérieur), il avait pourtant des performances inférieures à ses prédécesseurs dans de nombreux domaines. 

Guère apprécié par les troupes ennemis, l’avion d’observation d’artillerie è joué un rôle décisif durant la guerre. Le principal appareil anglais était Auster Taylorcraft. Ici un Mk III, avec un moteur Havilland Gypsy major.

Le Westland Lysander en 1940, la RAF expédia en France cet appareil en espérant l’utiliser comme appui feu des troupes terrestres. En fait, ces tâches allaient être remplies par des appareils très différents; le chasseur bombardier et l’avion léger. 

TCHÉCOSLOVAQUIE

Le Letov S 328 était l’un des trois appareils de ce type appartenant aux pro-soviétiques slovaques lors de leur soulèvement en août 1944. L’avion opérait à partir de l’aérodrome de Tri Duby, sur les contreforts des Carpates, pour des missions contre les Slovaques, alliés des Allemands. 

Très utilisé sur le front de l’Est par les pilotes slovaques et allemands, le S 328 effectuait des missions de reconnaissance du champ de bataille et de bombardement léger, ainsi que des missions de harcèlement de nuit, en 1943.

HONGRIE

Le Repülögpégyàr Levente fut utilisé sur le front de l’Est comme avion de liaisons par l’armée de l’air hongroise. Le moteur Hirth à quatre cylindres, construit sous licence, donnait une vitesse maximale de 180 km/h.

JAPON

Le Mitsubishi Ki-15 la version navale du Ki-15 -11 désigné C5M, met en valeur le faible diamètre du moteur Ha-26-I. A son époque, le (Babs), comme le surnommaient les pilotes alliés possédait d’excellentes performances, parfois supérieures à celles de certains chasseurs.

Le Tachikawa Ki-36/Ki-55 de l’armée chinoise de libération utilisait le Tachikawa ki-55 d’entraînement avancé après 1945. En effet, de nombreux appareils livrés au gouvernement du Manchukuo, allié du Japon, sont tombés entre les mains des communistes avec l’aide considérable de l’invasion soviétique en Chine. 

Le Chokusetsu-Kyodoki Type 98, était construit par Tachikawa sous la désignation Ki-36, la version d'entraînement, baptisé Ki-55, fut utilisée pour les attaques kamikaze de la fin de la guerre.

ALLEMAGNE

L’Henschel Hs 126B-1 de l’Aufklärungsstaffel 3 (H) /21, sur le front du Don, en janvier 1943, Encerclée dans Stalingrad, la 6^e armée allait succomber peu après : l’initiative repassait dans le camp de l’armée et de l’aviation soviétique. 

Un des premiers Hs 126 d’avant guerre, avec son aile parasol caractéristique. Contemporain du Lysander, le Henschel opéra au début de la guerre, sans trop de difficultés. Sous le parapluie protecteur des chasseurs Messerchmitt Bf-109, qui assuraient une supériorité aérienne quasi absolue.

Le Fieseler Fi 156 Storch Fi Trop du 2 (H) /14 Aufklärungsstaffel opérant au profit de l’Afrikakorps, durant le printemps 1941. Dans son rôle d’observation, le Storch était un élément essentiel à la guerre de mouvements qui se déroulait sur les vastes espaces du désert.

Le 23 juillet 1944, Winston Churchill, assis dans un Storch piloté par l’Air-Marshal Broadhurst, visite la tête de pont en Normandie. Cet avion avait été capturé en Afrique du Nord en 1943.

Le Focke-Wulf Fw 189A-1 Uhu de Aufklärungsstaffel 1 (H)/32 basé à Kemi, en Finlande, durant l’été 1942. Les années suivantes, le Fw 189 sera le principal (oeil du ciel) de la Wehrmacht, en particulier sur le front de l’Est.

Des Fw 189A-1 sortis d’usine, attendent leur armement. Ces avions étaient d’une maniabilité exceptionnelle, et certain rentrèrent même à leur bases avec une seule queue, après avoir été attaqués par des chasseurs soviétiques.

ÉTATS-UNIS

Le Stinson L-1 Vigilant de l’armée armée américaine stationné sur une plage, en Birmanie. Dérivé du L-1A l’avion était de couleur métal, sauf pour la partie supérieure, peinte en vert olive. Noter les flotteurs à roues. 

Le Taloyrcraft L-2A Grasshopper de liaison en 1942. Version militaire de l’avion civil Taloyrcraft Modèle D. Il possédait une verrière plus vaste et un bord de fuite d’aile découpé à l’emplanture. L’Auster anglais  fut réalisé à partir de cet avion.

L’Aeronca L-3 Grasshopper de l’aviation de liaison et d’observation de l’US Army, avec ses dernières couleurs à la fin de la guerre. Les multiples modèles de L-3 différaient seulement par l’équipement, et les modèles A, B, et C étaient extérieurement identiques. Plus de 1400 L-3 avaient été livré, en 1944.

Un areonca L-3C durant les derniers mois de la guerre. Comme les avions Grasshopper de Taylorcraft et de Piper, le L-3C était propulsé par un moteur Continental O-170-3 de 65 ch.

Le Piper L-4 Grasshopper la première désignation de la version militaire du Club fut O-59. Mais quand la nouvelle classification de 1942 s’imposa, l’avion fut redésigné L-4, de liaison. Ce L-4H est peint aux couleurs standards de l’armée. Le fil de fer, servant de jauge d’essence est bien visible sur le capot.

UNION SOVIÉTIQUE

Le Policarpov U-2 de fabrication soviétique cédé aux forces polonaises communistes à la fin de la Seconde Guerre mondiale et conservés dans un musée de Varsovie. Au sein des forces soviétiques, plus de 100 escadrons de 42 avions chacun, mettaient en œuvre cet appareil. 

ITALIE

Le Meridionali Ro.37 bis connu ses beaux jours durant la guerre civile espagnole. Quelques uns furent utilisés durant la Seconde Guerre mondiale, comme cet appareil, capturé lors de la bataille du Mont Corvino, à côté de Salerne, en 1943.

PHOTOS

Survolant le canal de Suez le Westland Lysander échoua dans ses premières missions d’appui aux groupes terrestres, en raison de la supériorité aérienne allemande, au-dessus de la France en 1940. On l’utilisa plus tard pour des missions discrètes au-dessus de l’Europe occupée.

Un Storch Fi 156 du Kurierstaffel Ob.d.l (escadron du courrier du haut commandement de la Luftwaffe) décolle d’un terrain improvisé, sur le front du Don, le 13 août 1942. Dix jours plus tard, la Vie armée atteignait la Volga; la bataille de Stalingrad commençait.

La flotte de Grasshopper composée d’avions légers de liaisons et d’observation, a joué un rôle vital dans l’effort de guerre, même si les appareils étaient des avions civils légèrement modifiés. Ici, ces Piper L-4 attendent, dans un champ en Angleterre, en 1944, leur départ pour le front.

Le général Rommel en discussion avec le pilote d’un Storch de reconnaissance. Rommel fit une utilisation intense de cet avion très souple d’emploi, tout comme les commandants alliés, dont les troupes en capturèrent, en état de vol.

C’est la mécanisation des transports à grande échelle qui a permit aux forces blindées de se lancer dans des opérations hautement stratégiques pendant la Seconde Guerre mondiale. Sans d’immenses parcs de camions, il aurait été impossible de formuler le concept de guerre éclaire.

CANADA -AUSTRALIE

Le camion canadien et australien on voit ici un Chevrolet WA de 1940 dans la version mise au point par le LRDG pour ses opérations en Afrique du Nord. Ce véhicule est porteur d’une mitrailleuse Lewis derrière la cabine et d’une Browning M 1919, calibre 0.30 à l’affût.

Le camion Chevrolet C60L tout usage devint le camion par excellence de la production canadienne. On lui connaît une variété infinie de versions : camion-citerne à eau et à carburant etc...

ALLEMAGNE

Camion léger allemand le Krupp Kfz 81 (L2H43) avait un moteur Boxer à refroidissement par air et une suspension indépendante. Parmi ses différents rôles, citons celui de tracteur pour le canon antiaérien de 20 mm.

Les Allemands ne se privèrent pas d’utiliser, quand ils les avaient capturés, les camions légers et les véhicules fabriqués en Hongrie, en Tchécoslovaquie et en France.

L’Opel Blitz Kfz 31 en version ambulance. Les Allemands utilisèrent aussi des anbulances sur châssis de voitures lourdes et en capturèrent d’autres, comme l’Austin K2. Ce véhicule servait aussi de transport des salles d’opérations mobiles.

Cette photo nous montre les Opel Blitz de l’Afrikakorps sur une route très fréquentée en Lybie en 1941. En dépit de ses excellentes qualités de chef de char, Rommel ne s’intéressa jamais vraiment à la logistique de son armée dans le désert, et il exigea pratiquement l’impossible de ses colonnes de ravitaillement.

Le camion lourd allemand ce camion 4X4 de 6 ½ tons, le Büssing-NAG 454, transporte un char de commandement PzKpfw 1 peint aux couleurs de l’Afrikakorps. Ce véhicule fut construit en petit nombre. Le camion qui peut prétendre au titre de porte-char fut le Faun 6X4.

Le commandement des forces blindées éparpillées nécessitait un réseau de communications radio efficace qui opérait à partir de camions lourds équipés de matériel radio. Ce véhicule fait partie du PC de division allemande juste à côté de Tobrouk en 1941. Les camions lourds servaient surtout à des tâches spécialisées. Le ravitaillement ordinaire se faisait par véhicules légers et par chemin de fer.

ROYAUME-UNI

Le camion Bedford de 3 t avec une cabine GS couvert d’un camouflage sur le thème Mickey-Mouse et dont la bâche est enroulée pour découvrir son réservoir monté en superstructure amovible. Ce 3 t était pour les britanniques ce que le 2 ½ t était pour les Américains, c'est-à-dire le plus lourd véhicule pouvant être construit en série.

L’AEC Matador a été doté d’un toit de cabine aérodynamique. Mis au point à partir des plans originaux du Hardy (AEC) des années trente, le Matador servit de tracteur d’artillerie moyen pour remorquer les canons de 140 mm. 

Le Bedford QL utilisé par le service des sapeurs-pompiers de l’armée de terre, le camion Bedford QL de lutte contre les incendies fut livré en 1943 pour des opérations en Europe du Nord-Ouest. Il remorquait une pompe et transportait une citerne à eau intégrée, des tuyaux et sa propre pompe autonomie dans la caisse principale.

Le Leyland Hippo ce format 6X4 de 10 tons devin la norme dans l’armée de terre Britannique après la guerre. Parmi les fabricants, on peut nommer Albion Foden et Leyland. On voit ici le Leyland Hippo, qui entra en service en 1943. Noter la cabine bâchée, qui est assez typique de la caisse tout usage.

ITALIE

Le camion italien le Fiat/Spa Dovunque fut construit à l’usine Spa, qui était alors sous le contrôle de Fiat. Dovunque veut dire tout terrain (littéralement, aller n’importe où).

Le camion 4X2 de 2 ½ tons Fiat/Spa modèle 38R est utilisé comme poste d’observation d’artillerie lors d’une pause à la fin de l’opération Croisé.

ÉTATS-UNIS

Le camion moyen américain Studebaker produisit presque 200 000 camions de 21/2 tons qui ressemblaient beaucoup au GMC 6X6, mais plus de la moitié de ce chiffre partit en Union soviétique au terme de Prêt-bail. Beaucoup furent construits avec la cabine tout acier du camion Studebaker civil.

Le navire William Tilghman, armé pour le débarquement d’une force d’intervention amphibie, est chargé de son ravitaillement en matériel pour les armées alliées en Europe du Nord-Ouest. On voit ici les deux versions principales de types de camions moyens, y compris le AFKWX 6X6 à cabine au-dessus du moteur qui était aussi fabriqué par GMC. 

Le camion lourd Mack modèle no2 6X6 de 7 ½ tons. Le Mack servit surtout à remorquer les canons Long Tom de 155 mm et les obusiers de 203 mm. Certains modèles servirent de dépanneuse lourde.

JAPON

Les camions japonais bien que le 1 ½ ton Isuzu 6X4 servit avant tout de tracteur d’artillerie et de camion tout usage, le véhicule offrait une quarantaine de versions spécialisées sur le châssis d’origine.

Le ravitaillement en eau était un problème sur les îles isolées de l’Empire nippon. En conséquence, les camions comme le Nissan 180 1 ½ tons 4X2 servaient souvent de camions-citernes pour le transport de l’eau des sources vers les cuisines.

PHOTOS

Débarquement d’un GMC de 2 ½-ton à Saleme en 1944. Ce camion était caractéristique du parc automobile de l’armée de terre américaine. Vers la fin de la guerre, la logistique de cette armée avait pris des proportions géantes.

Les véhicules de transport firent partie intégrante de la guerre blindée. une chenille de char peut s’user sur moins de 100 km, d’où la nécessité du porte-char. 

Incroyable méli-mélo de véhicules et de canons dans l’école de cavalerie de Metz, après sa prise par la 95^e division d’infanterie US. Les porte-chars sont des Dragon Wagon M25, modèle  américain le plus courant. On voit aussi des camions des usines AEC, Opel, Büssing-NAG et Citroën.

Une bataille gagnée soldat allemand passant devant les décombres d’une ville soviétique. En dépit de l’avance rapide des panzers, les milliers de soldats soviétiques qui avaient été isolés engagèrent souvent de rudes combats, en particulier dans les centres urbains.

L’habileté des Alliés, par la force des choses, a déclenché une guerre amphibie victorieuse à contribué, dans une certaine mesure, à la chute des puissances de l’Axe. Son exécution fut incroyablement rapide, car il était devenu évident. Après la capitulation de la France, que la victoire finale dépendrait d’un assaut en provenance de la Manche.

ROYAUME-UNI - ÉTATS-UNIS

Navire de commandement LHS navire amiral AGC l’USS Ancon qui était à l’origine un paquebot, il fut ensuite utilisé comme bâtiment de transport en 1942 et devint bientôt un vaisseau amiral de la force amphibie de la marine américaine.

Le HMS Hilary fit la première partie de la guerre comme paquebot. Il fut converti en navire d’état-major en 1943 et équipé d’un système de communication complexe pour contrôler un débarquement amphibie.

Le Liangibby Castle était caractéristique de beaucoup de navires marchands équipés comme les navires de débarquement de troupes d’infanterie.

Navire de débarquement d’infanterie (Grand) LSI (L)) l’Empire Arquebus, construit aux États-Unis dans le cadre de l’énorme programme de la commission maritime américaine.

Les navires à quatre cheminées de la marine américaine eurent des carrières longues et diverses. Un certain nombre d’entre eux furent transformés en navires de transport rapides pour être utilisés dans les campagnes menées dans la guerre du Pacifique.

LSI (M) Bâtiment de transport rapide (APD) le HMS Princess Beatrix, comme la plupart des autres paquebots de la  Manche, il était rapide mais ne pouvait pas parcourir de longues distances. Ce n’était pas un véritable handicap pour effectuer des opérations sur la côte européenne, il participa au débarquement de Dieppe avec son bâtiment frère et plusieurs anciens petits traversiers belges.

ROYAUME-UNI - CANADA

Le Navire de débarquement de chars Mk 3 (LST(3)) diffère du LST (2) en grande partie à cause de l’utilisation de rivets dans la construction de la coque (due à un manque de machines de soudage sur les chantiers navals britanniques) et de machines à vapeur à la place des moteurs Diesels américains qui n’étaient pas disponibles.

ROYAUME-UNI

Péniche de débarquement de char Mk 1 à 3 (LCT (1-3))  30 LCT 1 seulement furent construites avant que les LCT (2) à trois arbres fassent leur apparition. À côté et sous le pont des chars, la coque double du vaisseau était solidement compartimentée avec le lest, les chars bien alignés.

Les LCT (3) étaient en partie des LCT (2) auxquelles on avait ajouté une section de 9,75 m à mi-coque, ce qui leur permettait de logé jusqu’à cinq chars de 40 t ou onze chars de 30 t.

Navires de débarquement dock LSD L’USS Belle Grove était le second vaisseau de la première  classe de LSD et était équipé de moteurs alternatifs Skinner Uniflow qui furent remplacés par des turbines à vapeur sur les classes suivantes.

Péniches de débarquement de chars Mk 5 à8 (LCT (5-8)) Les LCT(6) qui étaient des petites embarcations larges et maniables furent conçues pour acheminer les véhicules d’un LST sur la plage lorsque le tirant d’eau était trop élevé pour s’échouer.

Un LCI Mk 3. Ces vaisseaux construits pratiquement selon les normes d’un petit navire de débarquement furent conçus en 1942 pour servir d’embarcation de raid et pour débarquer deux cents fantassins.

La péniche de débarquement d’infanterie (grande) ou LCI (L)  pouvait loger jusqu'à 200 hommes et, à partir de la LCI (L) 351. Elle possédait une passerelle à l’avant dans l’axe, qui fonctionnait avec des portes.

Péniche de D.C.A. (LCF) Mk 3 était des lCT (3) converties en plate-formes de canons antiaériens qui transportaient jusqu’à huit canons-mitrailleuses simples ou quatre canons-mitrailleuses et huit canons de 20 mm.

JAPON

Le Shinshu Maru a été conçu et construit pour l’armée japonaise, et il a le mérite d’avoir été le premier navire au monde destiné à effectuer des débarquements. Il pouvait transporter vingt Daihatsu.

ROYAUME-UNI

Péniche armée LCG et péniche lance-roquettes LCT (R) Mk 3 pouvait transporter environ 1000 roquettes qui étaient lâchées en vingt-quatre salves. Quiconque se trouvait dans la zone de trajectoire ne se sentait pas très heureux de voir 17 t d’explosifs éclater autour de lui.

Le LCG (L) Mk 4 avait des tourelles généralement armées par la marine et se montra très efficace. Elle était plus sophistiquée que son prédécesseur Mk 3 et possédait plus d’armes de 20 mm. Le canon de 119 mm à l’arrière, était très précis.

Un LST (2), une LCT et un vaisseau cargo, à sec sur la plage, surveille de toute leur hauteur les troupes qui se dirigent en Normandie, au premier plan le drapeau blanc indique la position du capitaine de plage de la Royal Navy et de son groupe de contrôle.

Un char moyen américain débarque d’un navire de débarquement LST, qui était suffisamment grand pour effectuer des traversées en mer mais qui néanmoins avait un faible tirant d’eau pour pouvoir s’échouer, devint le navire d’assaut amphibie standard, que ce soit en Normandie ou dans le Pacifique.

Des LST parfois désignés par leurs équipages comme les longues cibles lentes déchargent du matériel au cours des opérations sur l’île de Leyte. Deux jours plus tard, la plus grande bataille maritime de l’histoire fut déclenchée, et les tentatives japonaises destinées à détourner les débarquements se terminèrent en catastrophe dans la terrible bataille du golfe de Leyte, étape décisive de la victoire américaine dans le Pacifique.

Les hydravions à flotteurs furent utilisés dans un grand nombre de tâches sur tous les théâtres d’opérations importants de la Seconde Guerre mondiale. Une machine de cette catégorie lâchée depuis un sous-marin nippon largua les seules bombes que reçut le territoire américain pendant les hostilités.

FRANCE

Le Latécoère 298 de l’aéronautique navale de Vichy passant devant un Dornier Do-24 allemand en mer Égée. Cet appareil fut l’hydravion à flotteurs le plus utilisé par la France en 1939-1940.

ITALIE

Le Can Z.506B Airone fut le plus grand des hydravions à flotteurs de la Seconde Guerre mondiale. Ici, un appareil de ce type après un amerrissage forcé à Monbello, en Sicile, en 1943.

PAYS-BAS

Le Fokker T.VIII-W l’hydravion à flotteurs de reconnaissance en service dans la marine néerlandaise, le Fokker T.VIII ne fut que d’une très faible utilité lors de l’invasion allemande de 1940. Huit de ces appareils rallièrent la Grande-Bretagne et y formèrent le noyau du Squadron 320 néerlandaise.

ROYAUME-UNI

Le Fairey Seafox furent embarqués à bord des croiseurs de la Royal Navy qui formaient les 3 rd et 9th Squadron ainsi que sur des navires de la South American Division.

Le Fairey Swordfish appartenant au Catapult Flight, embarqué sur le HMS Malaya en 1940. Les bâtiments de la classe Queen Elizabeth, le Malaya et le Warspite, employèrent des avions de ce type jusqu’en 1943, l’apparition des conduites de tir par radar entraîna le retrait de ces appareils.

Mise à l’eau d’un Fairey Swordfish Mk 1 à flotteurs. L’échec enregistré par les Fairey Swordfish lors de la percée des navires de guerre allemands dans la Manche en février 1942, leur valut d’être affectés à des missions secondaires.

ALLEMAGNE

Un Arado Ar 196A-3 di 1. /Bordfliegergruppe 196, basé aux îles Lofoten en février 1944. Machine agréable à piloter, L’Ar 196, offrait un très bon champ visuel à son équipage et connut un succès considérable.

LE Heinkel He 59 bien que dépassé sous de nombreux aspects, le He 59 fut utilisé dans de nombreuses tâches, dont la recherche et le sauvetage en mer, le mouillage de mines et le transport d’assaut.

Le Heinkel He 59D servit au sein du Seenotzentrale Agäïsches Meer en mer Égée en 1941. Bien qu’elle eût été conçue pour l’entraînement, cette version fut utilisée à des fins de recherche et de sauvetage en Méditerranée jusqu’en 1943. 

Le Heinkel He 115 fut employé par la Luftwaffe dans de nombreuses missions de la Méditerranée au cap Nord. Cet appareil servait au sein du 1. /KüF1Gr 406 en Norvège septentrionale au cours de 1942.

JAPON

Aichi E13A (Jake) de la marine impériale japonaise arborant la livrée en usage au début de la guerre. Les avions de ce type servirent à bord des cuirassés et des croiseurs.

Équipage d’un E13A quittant son appareil quelque part sur une base japonaise du Pacifique. Disposant d’une autonomie de près de 2 100 km, cet avion était capable d’effectuer des missions dont la durée pouvait atteindre une quinzaine d’heures. 

Le Kawanishi NIK Kiofu conçu en tant que chasseur destiné à couvrir les opérations menées loin des bases terrestres, le Kyofu était un appareil de bonne qualité qui ne fut pas utilisé dans les missions pour lesquelles il avait été réalisé.

Le Mitsubishi FIM conçu pour effectuer des missions d’observation, notamment du réglage de tir. Le Mitsubishi FIM (Pete) ne fut que rarement utilisé à cette fin. Il participa à la défense du Japon vers la fin de la guerre.

Le Nakajima A6M2-N jusqu’à l’apparition du N1K, la marine impériale japonaise utilisa le chasseur à flotteurs de transition A6M2-N, extrapolé du fameux Mitsubishi A6M zéro.

ÉTATS-UNIS

Le Curtis SOC Seagull attendant le moment de son catapultage depuis le cuirassé USS West Virginia. Cet appareil servait sur tous les croiseurs, cuirassés et porte-avions de l’US Navy en 1940.

Le Curtis SC-1 Seahawk était un monoplace aux très bonnes performances commandé par L’US Navy en 1942 et mis en service en 1944, tout d’abord sur l’USS Guam, il ne fut que très peu utilisé au combat.

Le Vought OS2U KingfisherMk I du Squadron 107 de la Royal Australian Air Force en 1942. Cet appareil fut également utilisé par la Fleet Air Arm à partir des navires marchands armés. Les Kingfisher de l’USS Navy étaient catapultés depuis la poupe des navires sur lesquels ils servaient. 

Catapultage d’un Kingfisher depuis l’USS Texas. Le Texas fut le premier cuirassé américain à utiliser des avions lancés par catapulte alors qu il servait avec la Grand Fleet en 1918.

Le grumman J2N Duck était l’avion de liaison personnel d’un Rear Admiral de l’US Navy. La couleur bleu nuit était réservée aux amiraux et les étoiles en indiquait le rang.

La principale caractéristique du Grumman J2F Pr rapport au JF de début de série résidait dans le mât reliant les ailerons supérieur et inférieur. L’appareil était aussi équipé d’un train d’atterrissage escamotable dans le flotteur central.

Le Northrop N-3PB Nomad les premiers essais en vol du Northrop, un bombardier patrouilleur, se déroulèrent sur le lac Elsinor, en Californie. Cet appareil ne fut pas livré à l’aviation norvégienne du fait de l’invasion allemande. 

PHOTOS

Cette photographie d’un Heinkel He 115 se préparant à déjauger permet de bien distinguer la forme caractéristique de la voilure de cet appareil. Extrapolée de celle de l’avion postale rapide He 70. La production de cet avion s’arrêta en 19414 et reprit en 1944.

Un Swordfish à flotteurs de la Fleet Air Arm tiré sur le rivage après un vol d’entraînement. En 1939, les unités de torpillage de la FAA étaient exclusivement dotées de Swordfish. Neuf squadrons équipés de cet appareil se trouvaient encore en opération en 1945.

Sans doute un des meilleurs hydravions à flotteurs de la marine nippone. L’Aichi M6A Seiran fut conçu pour être utilisé à partir de sous-marins. La mission originale de cet appareil consistait dans l’attaque des écluses du canal de Panama.

Un Vought OS2U Kingfisher se place sur le dispositif de récupération spécial du croiseur lourd USS Quincey. Cet façon de faire permettait aux bâtiment d’embarquer leurs avions d’observation sans stopper.

Les avions d’attaques au sol jouèrent un rôle capital dans les campagnes victorieuses menées par l’Allemagne de 1939 à 1941. La doctrine d’emploi allemande, le Blitzkreig, prônait en effet une étroite coopération entre l’aviation tactique et les unités mécanisées terrestres.

JAPON

Le Mitsubishi Ki-30 du 2^e Chutai 10^e Hikosentail, en 1942. Biplace de bombardement léger portant le nom de code allié Ann. Le Ki-30 enregistra quelques succès en Chine, mais se révéla très vulnérable quand il ne bénéficiait d’aucune escorte de chasse.

Plus de sept cents Ki-30 avaient quitté les chaînes de montage quand la production de cet avion prit fin en 1941. Cet appareil servait alors en deuxième ligne.

Le Mitsubishi Ki-51 lent et vulnérable, le Ki-51 fut néanmoins utilisé tout au long de la guerre, principalement sur les théâtres d’opérations secondaire comme la Chine.

Le Kawasaki Ki 45 Toryu fut la version de chasse de nuit d’un chasseur bombardier très réussi. Cet appareil emportait trois canons dont l’un tirant vers l’avant et deux montés obliquement et dirigés vers le haut. L’appareil ici servait dan le 1^re Chutai du 53^e Sentai au début de 1945.

Lourdement armé par rapport aux critères en usage au Japon le Ki-45 fut développé comme un chasseur à long rayon d’action. Il donna lieu également à une version d’attaque au sol, et un modèle fut doté d’un canon de 75 mm destiné à la lutte contre les navires.

Le Kawasaki Ki-48 confrontés au Tupolev SB-2 sur le théâtre chinois en 1937, les Japonais furent si impressionnés par cet avion capable de damer le pion à leurs chasseurs qu’ils décidèrent de le copier et mirent au point le bimoteur léger Kawasaki Ki-48.

Le Kawasaki Ki-102 entra en service dans sa version d’attaque au sol en novembre 1944. La plus grande partie des avions produits furent conservés en métropole pour s’opposer à une éventuelle invasion américaine.

ITALIE

Le Caproni Bergamaschi Ca 310 Libeccio de la force aérienne norvégienne basé sur l’aérodrome de Sola, près de Stavanger. Le Pérou et la Yougoslavie acquirent également cet appareil.

Le Caproni CA 314 fut la dernière version de ce modèle. Elle fut notamment employée pour l’attaque au sol.

Le Breda Ba. 65 bien que l’expérience espagnole eût démontré qu'’il n’était utilisable que pour l’attaque, le Ba, 65 fut employé dans des missions de chasse par l’Irak.

Le Breda Ba.65 servit dans la plupart des huit escadrilles formant les deux Stormi d’assaut de la Regia Aéronautica. Ils faisaient partie d’un premier lot de quatre-vingt-un appareils.

Le Breda Ba.88 Lince du 7^e Gruppo, 5^e Stormo, basé à Castel Benito en Lybie.

En dépit de sa finesse aérodynamique et de son apparente puissance, le Ba-88 ne fut pas un avion très réussi. Les performances élevées affichées par le prototype de cet appareil décrurent de manière spectaculaire sur les machines de série. Cinq mois après son entrée en service, le Lince n’était plus utilisé que comme leurre près des aérodromes italiens.

ALLEMAGNE

Ce Ju-87 87 R se présentait comme une version à long rayon d’action dotée de deux réservoirs de carburant externes de 300 l sous voilure et de deux nourrices de 150 l dans les panneaux extérieurs des ailes. L’appareil représenté ici servait dans le 7. /StG 77 sur le front des Balkans au début de l’année 1941.

Pilote favori d’Hitler Hans-Ulrich Rudel fut l’officier allemand le plus décoré et le seul titulaire des feuilles de chêne d’or à sa croix de chevalier. Il mena 2 530 missions sur Stuka et parvint à détruire 500 chars soviétiques.

Le Junker Ju-88P disposait d’un blindage plus important et était armée de deux canons de 37 mm installées dans une nacelle ventrale. Cet appareil fut pris en compte par cinq Nachtlachtgruppen de la Luftwaffe.

Le Focke-Wulf Fw 190 était la version chasseur bombardier du Fw 190A-5 mis en service au début de 1943. Les problèmes de surchauffe du propulseur rencontrés au début de la carrière de cet avion furent résolus par l’adoption d’un nouveau bâti-moteur.

Le Henschel Hs 123A du 7. Staffel Stukageschwader 165 en 1937. Les plans visant à produire une version améliorée et dotée d’un habitacle fermé, le Hs 123 B, furent abandonnés en raison de l’apparition du Ju 87.

Formation de trois Henschel Hs 123 avant la guerre. La production de cet avion cessa au bout d’un an.

Le Siebel Si 204E appartenant au Nachtlachtgruppen 4 basé à Malacky, en Slovaquie en novembre 1944. Des avions de ce type furent employés dans ce qui correspondait aujourd’hui à des missions de guerre psychologique, notamment le largage de tracts. Ils effectuèrent aussi des tâches de communication.

Le Henschel Hs 129 vingt-neuf de ces appareils furent dotés d’un canon de 75 mm capable de détruire les blindés les plus lourds.

Le Messerchmitt Bf 110G-2 fut utilisé de manières intensives dans des missions d’attaque au sol. Ici, un avion de ce type appartenant au II. /ZG 1 photographié sur le front italien.

Le Messerchmitt Me 210A-1 du II. /ZG 1 était basé en Tunisie au cours de la dernière phase de la bataille livrée en Afrique du Nord en avril 1943. Il était employé dans des missions d’attaque au sol.

PHOTOS

Après les campagnes relativement faciles de Pologne et de France, le Stuka subit de très lourdes pertes face à la RAF au cours de la bataille d’Angleterre. Il trouva un nouveau terrain de prédilection en Méditerranée en 1941.

Le Fw 190 fut modifié pour donner naissance à une série de chasseurs bombardiers de très haute qualité. Ici un Fw 190A-5/U8 guidé.

Biplace de chasse de conception identique à celle du Messerchmitt Bf 110, le Kawasaki Ki-45 connut la même carrière que l’avion allemand dont il s’inspirait. Transformé en avion de chasse de nuit et d’attaque au sol, i emportait pour cette dernière mission, un canon de 75 mm.