SOUS-MARINS ALLIÉS 1939-1945
Sans acquérir la notoriété des U-Boote allemands, les sous-marins alliés n’en jouèrent pas moins un rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s’être illustrés sur les théâtres européens, ils participèrent de façon active au blocus économique du Japon.
FRANCE
La classe Saphir constituant le sous-marin poseur de mines le plus performant de la guerre. Le Rubis coula, au cours de ses vingt-deux sorties en mer, au moins quinze navires. Parmi ces derniers figuraient cinq bâtiments de guerre allemands et plusieurs cargos scandinaves transportant du minerai de fer à destination de l’Allemagne.
La classe Surcouf figurant parmi les plus grands sous-marins de son temps, le Surcouf était le seul à posséder deux canons couplés de 203 mm. Il était également équipé d’un avion logé dans un hangar situé immédiatement à l’arrière de son kiosque de navigation.
ÉTATS-UNIS
La classe S le S-28 tel qu’il se présentait en 1943. Construit par les chantiers Holland en 1920, il fut utilisé avec un certain succès en même temps que ses vingt-quatre bâtiments frères dans les premiers mois de la guerre. Constituant l’une des dernières unités de sa classe à être restée en service, le S-28 fut coulé en 1944.
La classe Narwhal le Nautilus dans sa livrée d’avant-guerre. Considérés comme trop lent pour servir de sous-marins d’escadre, les deux Narwhal furent souvent utilisés dans des opérations ponctuelles clandestines.
Les Narwhal furent les plus grands submersibles en service au sein de l’US Navy jusqu’à l’avènement des sous-marins nucléaires dans les années cinquante. Le Narwhal photographié à la veille de la guerre, alors qu’il remorque un hydravion victime d’une panne de moteur au large de Pearl Harbor.
La nouvelle classe S le lancement du Sworddfish le 1er avril 1941. Neuf mois plus tard, dans les jours qui suivirent l’attaque de Pearl Harbor, le Sworddfish devait envoyer par le fond le premier des mille cent treize navires marchands japonais coulés par la flotte de sous-marins américaine pendant la guerre.
La classe T, Gato et Baloa l’une des unités de la classe Gato lancées à l’automne 1942. À ce stade de la guerre, la production des Gato approchait trois exemplaires par mois sur trois chantiers différents, l’expérience acquise en opération étant prise en compte avec l’adoption de la coque plus petite et l’installation d’un plus grand nombre d’armes de surface sur le pont.
ROYAUME-UNI
La classe Porpoise semblable aux Parthian, desquels il dérivait, le Popoise pouvait poser jusqu’à cinquante mines au cours d’une seule mission.
La classe O, P, et R l’Odin tel qu’il se présentait au début de la guerre. Achevés à la fin des années vingt, les O étaient de grands bâtiments conçus pour opérer jusqu’à 90 mètres de profondeur. L’Odin fut coulé en 1940 par des destroyers italiens.
La classe Thames le Clyde l’une des trois unités de la classe Thames, patrouille en mer pendant que le navire-citerne Dingledale réapprovisionne en combustible le croiseur Hermione.
La classe S le Storm, de retour en Grande-Bretagne en 1945. Engagé sur le théâtre en Extrême-oriental, il y coula vingt-quatre navires japonais (dix-neuf cargos ravitailleurs, un destroyer et quatre escorteurs). Lors de sa mission la plus fructueuse, il envoya par le fond onze bâtiments.
Le Sibyl entre dans le port d’Alger en mai 1943. Conçus à l’origine pour opérer en Méditerranée et en mer Baltique, les unités de la classe S furent également utilisées en Extrême-Orient. Elles formèrent au sein de la Royal Navy la classe de submersibles la plus nombreuse.
La classe T lancée en 1940 était lente, mais elle bénéficiait d’une longue endurance opérationnelle. Leur trop petite taille devait cependant leur interdire de s’éloigner trop longtemps de leur base.
La classe U et V bien que de conception rudimentaire, les U rendirent de très grands services à la Royal Navy. Basés à Malte pendant la plus grande partie de la guerre, ils décimèrent les convois de l’Axe en Méditerranée.
La version améliorée des unités de la classe U, les V pouvaient plonger plus profondément et dans de meilleures conditions de sécurité. A la différence de leurs prédécesseurs, tous survécurent à la guerre (un grand nombre d’entre eux poursuivirent leur carrière, après le conflit au sein de marines européennes.).
Le sous-marins de poche X, le X5, l’un des six sous-marins de poche X qui attaquèrent le Tirpitz. Probablement touché par des obus allemands, le X5 disparut après avoir pénétré dans le fjord où se terrait le cuirassé.
Le contre-amiral Barry commandant de la flotte de sous-marins de la Royal Navy, descend dans la trappe d’accès d’un sous-marin Xe amarré le long du navire-ravitailleur Forth dans le Holy Loch en Écosse.
PHOTOS
Un marin allemand dédicace une mine à l’intention de Winston Churchill. Si les mines allemandes donnèrent du fil à retorde aux Britanniques dans les mers septentrionales, les bâtiments de surface de la Kreigsmarine se révélèrent, de leur côté, impuissants face au péril sous-marin allié.
Les japonais étaient mal préparés à défendre leurs voies maritimes contre les Alliés. Un cargo coulé par la flotte sous-marine américaine.
Le capitaine de corvette M.D. Wanklyn, en compagnie de son adjoint, le lieutenant J.R. Drummond, et les autres officiers du Upholder. Wanklyn (celui qui porte une barbe) et son équipage se firent une telle renommée que le premier sous-marin de la classe Type 2 400 devait recevoir le nom d’Upholder.
L’un des six sous-marins de poche de type X qui attaquèrent le Tirpitz, photographié à l’entraînement. Les petits bâtiments furent remorqués par des sous-marins de plus grande taille jusqu’à l’extrémité nord de la Norvège, où les équipages ayant assuré la traversée furent relayés par ceux chargés d’accomplir l’attaque.
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