ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

ARTILLERIE LOURDE 1939-1945

Le succès des armées allemandes en 1940 semblait annoncer le retour spectaculaire de la guerre mobile. Mais, dès que l’avance des panzers en Union soviétique fut arrêtée, l’artillerie lourde reprit sa place dans les combats. De l’Afrique du Nord à la Normandie, de Moscou à Berlin, les batailles décisives furent dominées par le grondement des canons et l’explosion de millions d’obus.

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TCHÉCOSLOVAQUIE

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Obusier Skoda de 220 mm la firme Skoda produisit quelques unes des meilleures pièces d’artillerie lourde de la Première Guerre mondiale et entretint cette tradition avec l’obusier de 220 mm qu’elle exportait en Pologne et en Yougoslavie. Après leur invasion de l’Europe orientale, les Allemands utilisèrent les armes saisies contre la forteresse de Sébastopol.

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ITALIE

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L’Obice da 210/22 modello 35 les italiens employèrent fréquemment l’artillerie lourde au cours de la Première Guerre mondiale. Dans les années trente, leurs canons de gros calibre étant cependant devenus tout à fait périmés. Ils se dotèrent d’un matériel moderne. L’obusier de 210 mm était une excellente pièce, mais l’industrie italienne n’était pas en mesure d’en assurer la production à un rythme suffisant.

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ROYAUME-UNI

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L’Obusier Marks I-V et 6 de 183 mm quand la guerre éclata, les Britanniques durent improviser la fabrication de canons de gros calibre en révisant le chemisage des anciens obusier de 203 mm.

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L’obusier de 183 mm pouvait être aussi dangereux pour ses servants que pour son objectif, On voit ici en batterie à Roulot (France), en septembre 1944, cet engin de dix tonnes bondir en l’air après un tir à charge maximal. Il est surprenant qu’un tel matériel de fortune se soit montré relativement efficace.

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ÉTATS-UNIS

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Long Tom conçu pour répondre à des spécifications émises par le Westervelt Board chargé de rénover l’artillerie américaine, l’affût M1 du canon de 155 mm pouvait également recevoir des tubes anglais de 8 inches. Cet affût sera finalement accepté par l’US Army sous l’appellation M1.

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Un Long Tom tirant à son élévation minimale; l’affût repose sur une plate-forme de tir qui permet de soulager le train de roulement. En effet, la puissance de recul de telles armes aurait rapidement mis hors d’usage la suspension.

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L’Obusier Mi de 240 américain pesait plus de trente tonnes. Il était issu d’un projet né après la Première Guerre mondiale et négligé jusqu’en 1940. C’est ainsi que les États-Unis ne disposèrent du 240 mm que dix-huit mois après leur entrée en guerre.

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Un obusier de 240 mm prêt à entrer en action. Il se déplaçait sur un affût à six roues qui était installé sur la position de batterie, au-dessus d’une fosse creusée pour tenir compte du recul. Le tube était mis en place à l’aide d’une grue qui servait à l’ouverture des flèches.

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Le Little David était, à l’origine destiné à tester les bombes d’avions en les lançant sur différents objectifs. L’idée vint de s’en servir comme un canon proprement dit et, au moment où ils envisagèrent d’envahir le Japon, les Américains retirent cette suggestion avec l’intention d’employer l’énorme obusier pour écraser les fortifications nippones.

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La bombe atomique ayant épargné aux Alliés le montage d’une opération destinée à l’invasion du Japon, le démolisseur de forteresse devint inutile et les Américains en abandonnèrent le projet.

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UNION SOVIÉTIQUE

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L’obusier-canon M 1937 de 152 mm est doté d’un affût biflèche en tôle d’acier de section en U. Ses pneus sont remplis de caoutchouc-mousse.

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L’obusier soviétique de 152 mm a non seulement réalisé quelques-uns des meilleurs matériels d’artillerie de la Seconde Guerre mondiale, mais elle a fabriqué des pièces de gros calibre en nombre considérable. Les obusiers de 152 mm étaient même employés dans le rôle antichar. Pour lequel ils tiraient un projectile durci de 40 kg.

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L’obusier modèle 1931 de 203 mm en service  dans certaines unités d’artillerie lourde soviétique bien qu’il ne soit plus équipé de chenilles. Les Allemands s’empressèrent d’utiliser tous les obusiers dont ils s’étaient emparés, non seulement contre les Soviétique mais aussi face au Alliés en Italie.

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Un canon d’artillerie de campagne soviétique le plus lourd de la guerre, l’obusier modèle 1931 de 203 mm était monté sur des chenilles de tracteur agricole reconverti dont l’Union soviétique disposait en grande quantité à la suite du programme d’industrialisation forcenée de Staline. Il tirait un obus de 100 kg à une distance maximale de 18 km.

PHOTO 4.jpgALLEMAGNE

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L’Obusier Schwere Feldhaubitze 18 de 15 cm dans sa version camouflée sur le front de l’Est. Il devint la pièce standard de l’artillerie lourde de campagne de l’armée allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale.

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Ce sFH 18 est tracté par un half-track 7 pour être embarqué dans la carlingue d’un transport Me 323. La majorité de l’artillerie allemande était hippomobile, mais l’obusier de 15 cm fut modifié dès le début de la guerre afin d’être remorqué par un véhicule.

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Le Kanone 18 de 15 cm constituant la pièce principale d’un parc d’artillerie allemand enlevé aux Britanniques en Libye. Ce modèle de la firme Reinmetall a une portée impressionnante mais son installation et sa sortie de batterie exigeaient des délais prohibitifs.

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Le Kanone 39 de 15 cm était un matériel de la firme Krupp commandé par la Turquie qui n’avait reçu livraison que de deux exemplaires au moment du déclenchement de la guerre. Les Allemands adoptèrent le K 39 à la place de leur client et récupérèrent en même temps d’importants stocks de munition fabriquées selon des caractéristiques souhaitées par les Turcs.

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Le canon K 39 abandonné dans les steppes gelées. Sujet d’intérêt pour les colonnes de soldats soviétiques en marche vers l’ouest. Pour des impératifs logistiques, le K 39 finit par être réservé à l’instruction ou par servir de canon de défense côtière sur le mur de l’Atlantique.

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Le Kanone Mörser 18 de 21 cm ainsi dénommé par les Allemands qui assimilaient leurs obusiers lourds à des mortiers. Il était équipé du même affût que le K 18 de 17 cm.

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Ce K 18 de 17 cm intact par la 8e armée au moment où elle pénétrait en Tunisie, a été retourné contre ses anciens détenteurs de l’Afrikakorps. Il avait une portée supérieure à celle du M18 de 21 cm et, à partir de 1942, les manufactures d’armement se consacrèrent exclusivement à sa production.

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Le Kanone 3 de 24 cm était un canon à très longue portée, conçu pour des missions de contrebatterie et pour la destruction de fortifications. Les Allemands en construisirent très peu d’exemplaires. Celui-ci a et capturé par l’armée américaine. La firme Krupp en réalisa une version transportée par deux chars Tigre sans tourelle.

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Le Haubitze M.1 de 35,5 cm les informations relative à cet imposant HM.1 de 35,5 cm en batterie sur le front de l’Est, laisse toujours planer des incertitudes. Plusieurs de ces obusiers servirent à la destruction des fortifications soviétiques pendant le siège de Sébastopol.

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Une batterie allemande sur le front de l’Ouest pendant l’offensive de 1940, les artilleurs font les derniers préparatifs en vue d’un tir soutenu. Les projectiles ont été mis en place à côté des canons, les servants sortent les obus de leurs paniers en osier et installent les fusées.

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Un bon aperçu du mécanisme de culasse de l’obusier de 203 mm. Quatre servants se préparent à soulever l’obus de 91 kg, dont le volume donne une idée de la raison pour laquelle la cadence de tir maximale était limitée à un coup par minute.

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Sous un bon mécanisme d’absorption du recul, la puissance libérée par le départ de chaque coup contribuait à déplacer l’arme et à rendre par conséquent son tir moins précis, ce qui entraînait de fréquentes corrections.

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Relier à leur batterie par le téléphone de campagne, ces observateurs de l’armée Rouge fournissent le positionnement des objectifs sur la carte et donnent les paramètres de correction des tirs en fonction de l’observation des impacts; bien protégés par la tranchée, ils échappent aux regards. 



17/08/2013
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