ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

CANONS AUTOMOTEURS 1939-1945

Quand elles furent témoins de l’accélération donnée par les Allemands à la mécanisation du matériel de combat, les nations belligérantes commencèrent à se doter de divisions motorisées. Des canons de campagne furent montés sur des châssis de chars d’assaut, donnant naissance à de nouvelles générations de véhicules de combat. Les canons autopropulsés, ou canons d’assaut, ne cessèrent de prendre de l’importance durant la guerre.

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ALLEMAGNE

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Le SIG 33 auf Geschützwagen un des premiers canons automoteurs allemands, le SDKKfz 138/1, fut obtenu par l’installation d’une pièce de 150 mm sur le châssis du PzKpfw I un char léger déclassé. 

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Un SDKKfz I circulant sur une route française lors de l’avance de mai 1940. Cette photographie dévoile toutes les imperfections de ce premier modèle; protection très limitée de l’équipage, configuration quelque peu anachronique et disgracieuse.

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Le Wespe le SDKKfz 124 fut conçu dès le départ comme un canon automoteur. Il est doté d’un tube 10,5 cn 1e FH 18. Utilisant le châssis d’un char léger PzKpw II, il entra en service dans la Wehrmacht en 1942.

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Un Wespe en mouvement sur un terrain accidenté. La présence de l’équipage dans l’habitacle permet de mieux apprécier les petites dimensions du véhicule. Les artilleurs ne bénéficiaient d’aucune protection contre les tirs et les éclats d’obus ou de mortier en provenance du haut. 

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Hummel (Bourdon) était lui aussi conçu dès le départ comme un canon automoteur. Le véhicule faisait appel à des composants en provenance des chars PzKpfw III et IV. Mis en œuvre sur tous les fronts, il se révéla une arme très réussie, restant en production jusqu’à la fin.

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Une batterie de quatre Hummel en action sur le front de l’Est en 1942. Le dispositif resserré des pièces suggère que la Luftwaffe possède le contrôle des airs dans cette partie du front. Sinon les canons auraient été camouflés et davantage dispersés. 

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Mortier de la série Karl d’un calibre de 540 ou 600 mm, étaient de redoutables destructeurs de fortifications. En revanche, ils souffraient d’un réel manque de mobilité en raison de leur poids. Ils devaient être transportés en plusieurs fardeaux et assemblés sur place par les servants.

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Le Brummbär la grande majorité des canons automoteurs allemands n’avaient que fort peu de protection. Mais lorsqu’il fallait concevoir une arme destinée au combat rapproché, elle recevait un blindage en zimmerit. C’est le cas du redoutable Brummbär capturé par les Américains.

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Le Sturmtiger photographie latéral d’un Sturmtiger. Le cliché dévoile la formidable protection du véhicule ainsi que le redoutable lance-roquettes de 380 mm. Le poids du projectile avait entraîné l’installation d’une grue à l’arrière du char.

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Des soldats de l’US Army examinent un Sturmtiger. Les Alliés ne disposaient pas d’un matériel comparable permettant de détruire les obstacles les mieux défendus, qu’il s’agisse de bunkers ou bien d’immeubles entiers.

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Le Sturmgeschütz III vers la fin de la guerre, les StuG III étaient en plus nombreux au sein des formations blindées, où ils assuraient à bon compte une partie des missions normalement dévolues aux chars. Il en découlait une perte générale de l’efficacité de ces unités, le canon d’assaut ne pouvait être aussi performant qu’un Tigre ou un Panther. 

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Deux StuG III avancent vers le front, Union soviétique, au cours de l’été 1944. Les deux véhicules sont armés d’un canon antichar de 75 mm et portent des patins de chenilles sur la caisse comme protection supplémentaire. Sur les côtés de la caisse, des jupes blindées.

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JAPON

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Char Type 4 HO-RO Un type 97 armé d’un canon court de Type 98. En raison de leur faible infrastructure industrielle, les Japonais ne furent jamais capables d’en fabriquer beaucoup.

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Le Type 97 embarquait un canon de 150 mm monté à l’avant de la caisse à la place de la tourelle. Conçu comme une pièce d’artillerie mobile, il devint au cours de la guerre une arme d’appui rapproché.

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ITALIE

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Le Semovente da 149/40 à la configuration du canon italien Semovente  est étonnamment contemporaine. Cette arme ne dépareillerait pas une artillerie moderne. Hélas pour l’armée italienne, les moyens industriels du pays ne permirent pas la fabrication en série de ce canon automoteur en avance sur son temps.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le SU-76 soviétique mises en œuvre durant la Seconde Guerre mondiale se caractérisait par leur rusticité et leur inconfort. Néanmoins, ces inconvénients étaient secondaires pour les soldats de l’armée Rouge

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La batterie de SU-76 se prépare à ouvrir le feu sur une position de la Wehrmacht. La mobilité de ces canons permettait à l’artillerie de suivre de près l’avance des troupes et de fournir en permanence un appui rapproché qui venait à bout des plus farouches résistances.

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Conversion pure et simple du char IS-2 l’ISU-152 était tous spécialement destiné aux opérations d’appui rapproché; il constituait également un redoutable tueur de chars. Son obusier de 152 mm était logé à l’intérieur d’une superstructure comportant un blindage frontal très épais. 

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Franchissant une rivière les l’ISU-152 pendant la dernière phase de la  Seconde Guerre mondiale. Des escouades de fantassins, pendant les batailles où, ici comme des membres de l’équipage pouvaient prendre place sur leur toit.

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CANADA

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Le Sexton conçu pour porter le canon britannique de 25 pdr 87,6 mm. Le Sexton continua à équiper de nombreuses armées longtemps après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

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Cet exemplaire du Sexton est conservé aujourd’hui à la Royal School of Artillery de Larkhill, au Royaume-Uni, après avoir équipé des forces armées portugaises au lendemain de la guerre.

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ÉTATS-UNIS

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Le M7 Priest de fabrication américaine, le M7 fut surnommé par les artilleurs britanniques The Priest (le prêtre) à cause de la tourelle supportant sa mitrailleuse de défense antiaérienne de 12,7 mm en forme de chaire de prédicateur.

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Le Carriage, Motors 155 mm Gun M40 bien qu’entré en service quelques semaines avant la victoire alliée, le M-40 peut être considéré comme l’un des meilleurs affûts autopropulsés de la guerre (sa carrière devait se poursuivre encore longtemps).

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ROYAUME-UNI

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Le Bishop photographié avant sa mise en service, le Bishop abritait dans sa tourelle volumineuse un canon obusier de 25 pdr 87,6 mm. Premier véhicule de ce type construit au Royaume-Uni, il constituait un compromis entre un char à canon de fort calibre et une pièce d’artillerie autopropulsée.

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Un soldat procède à l’inventaire des munitions d’un Bishop en campagne. Trop exiguë bien que massive d’aspect extérieur, la tourelle du Bishop ne pouvait contenir que deux hommes et trente-deux projectiles (obus à haute puissance explosive de 25 pdr). 

PHOTOS

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Se composant d’un châssis de char Valentine et d’un canon obusier de 25 pdr 87,6 mm monté sur tourelle fixe. Peu performant, du fait de l’angle de hausse limité de son canon, le Bishop, fut très vite remplacé par le M 7 Priest, de fabrication américaine.

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Un M-12 solidement calé au sol, sa bêche anti-recul arrière abaissée. Adopté tardivement par L’US Army, le M-12 se révéla finalement très fiable, avant de servir de modèle pour la construction de véhicules ultérieurs.

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Un Bishop britannique photographié au cours d’un engagement aux environs de Naples, en 1944. Peu avant la fin de sa carrière opérationnelle, il pilonne une position allemande. 



24/08/2013
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