TRAINS BLINDÉS 1939-1945
La Seconde Guerre mondiale a été le dernier théâtre d’opérations de l’artillerie lourde sur voie ferrée et des trains blindés. Les Allemands en firent un usage extensif. Cependant le développement d’une artillerie de ce genre répondait à des besoins qui furent bientôt dépassés.
FRANCE
Un canon de 240 mm sur affût-truck modèle 93/96 en configuration voyage. Ces canons conçus originellement pour la défense côtière, furent utilisés intensivement par l’artillerie française.
Le transport en deux colis était une caractéristique des premiers canons français sur rails. Un canon de 240 mm modèle 1903 en configuration de route.
Un canon de 320 mm T 17, à l’arrière du tube se trouve l’installation de manutention des obus et des charges propulsives. Ces armes bénéficiaient d’un camouflage soigné.
N 1939, un 320 mm 70/93 monte au front. Les servants ne semblent guère se soucier d’une éventuelle attaque aérienne. Après l’armistice, ce type de canon fut utilisé par les Allemands dans les ouvrages du mur de l’Atlantique.
Un Schneider modèle 1912 installé, non pas sur un wagon spécial, mais sur une plate-forme tournante reposant sur un socle en béton. La pièce a sans doute été confiée à des artilleurs américains. Cette photographie fut prise pendant l’été 1918.
Un Schneider modèle 1912 en configuration de route, tel qu’il fut capturé par les armées allemandes en 1940. Ce canon fut incorporé aux défenses du mur de l’Atlantique.
Ce canon de 400 mm modèle 15 servi par des artilleurs américains; le tube a atteint son élévation maximale et dans quelques minutes l’arme sera mise à feu par l’officier responsable du tir. L’armée des États-Unis n’a reçu qu’un seul de ces puissants canons.
Chargement manuel d’un canon de 400, probablement un modèle 16. Cette arme possédait une excellente cadence de tir, qui pouvait atteindre 20 coups à l’heure. Au cours des années trente, les penseurs militaires français envisagèrent sont utilisation contre le Westwall allemand.
ALLEMAGNE
En 1941, dans une petite gare du nord de la France, une batterie de canon de 150 mm pratique des tirs d’exercice. Au premier plan, les servants chargent séparément obus et gargousse dans le tube avant de refermer la culasse.
Une batterie de 17-cm Kanonen capturés en 1945 en Hollande par les troupes britanniques. Une béquille sur vérin, installée pour pallier le recul, est clairement visible au premier plan de la photo. Ces canons furent construits en 1936 grâce au programme de réarmement d’urgence.
L’esthétique était la seule vraie réussite du 21-cm Kanone 12. Conçu pour atteindre des cibles à plus de 100 km, il n’eut jamais l’occasion de mettre à profit cette indéniable supériorité technique. Sa courte carrière militaire s’est limitée à tirer quelques rares obus sur l’Angleterre.
Quelque part dans le nord de la France, un 21-cm K12 (E) se réfugie dans un tunnel pour se mettre à l’abri d’une attaque aérienne britannique.
Un canon de 28 cm (Einsenbahn) en position de tir.
Les servants d’un canon de 280 mm allemand procèdent au chargement de la pièce. La grue soulève un obus et deux différents types de gargousses.
Le 28-cm K5 (E) est une des pièces d’artillerie les plus réussies jamais conçues. Contrairement aux autres matériels comparables, il fut intensément employé.
Un 28-cm Kurze Bruno kanone (Eisenbahn) pendant des tirs d’essais. En raison de l’installation d’une table tournante sous le canon au moment du tir, le truck semble anormalement haut par rapport au niveau du sol. Autres caractéristiques inhabituelle de cette arme, l’abri blindé, pour les servants et les munitions, qui se trouve à l’arrière.
POLOGNE
Une des voitures du train blindé polonais Danuta; elle est armée d’un canon de 100 mm, à gauche d’une mitrailleuse de 7,92 mm au centre et d’un canon de campagne de 75 mm à droite. Les quelques trains blindés polonais ayant survécu à la conquête allemande ont repris du service au sein de la Wehrmacht.
Une voiture blindée polonaise Tatra, construite en 1936 pour la surveillance des voies. Elle est armée d’une mitrailleuse de 7,92 mm et atteint une vitesse maximale de 45 km/h.
ROYAUME-UNI
La photographie illustre les avantages du rail pour le déplacement de l’artillerie lourde. En dépit des efforts répétés des servants, le canon de 234 mm est immobilisé par la boue.
Un canon de 234 mm entouré par tous ses servants. Cette pièce faisait partie du dispositif britannique de défense contre un éventuel débarquement allemand sur les plages de d’Angleterre.
Un canon de 234 mm pendant une série d’essais pratiqués à l’école d’artillerie sur rails de Catterick. Les artilleurs ont utilisé des chaînes pour freiner le recul.
Le canon de 305 mm sur rails Mk 3 avec le tube dans son élévation maximale de 65 degrée pour obtenir un tir plus le plongeant possible.
Un formidable alignement de trois canons de 305 mm réunis à l’occasion de tirs d’essais à Catterick. Ces obusiers furent ensuite mis en batterie à Douvres où ils ont restés jusqu’en 1943.
Une vue latérale du canon de 343 mm prêt à être chargé, Cette arme produite seulement à trois exemplaires, fut la dernière de ce type à être conçue dans le Royaume-Uni. Elle est considérée comme une des plus réussies.
Un des trois canons de 343 mm au moment du tir. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les casseurs de boches, n’eurent pas l’occasion de mériter leur surnom.
Une voiture blindée découverte, armée d’un canon de 6 livres, originellement destiné aux chars de la Première Guerre mondiale.
Un train blindé britannique de 1940, deux wagons de transport et deux trucks blindés aux extrémités, armée chacun d’un canon de 6 livres.
UNION SOVIÉTIQUE
Un train blindé soviétique capturé par les Allemands. Il est armé d’affût quadruples de mitrailleuses Maxim et de canons de 76,2 mm.
Un train blindé soviétique capturé par les troupes italiennes combattant en Russie aux côtés des Allemands.
PHOTOS
Anzio Annie quelques heures après sa capture par les troupes anglo-américaines. Pendant quatre mois, les deux canons K5 regroupés sous le nom commun d’Anzio Annie causèrent de lourdes pertes aux Alliés en bombardant sans relâche.
Le canon de 80-cm K (E), une fois son assemblage terminé et l’arme prête à tirer. Le gigantisme la seule originalité de ce canon qui reprenait les conceptions les plus classiques de l’artillerie lourde sur voie ferrée.
L’assemblage du canon de 80-cm K (E) faisait appel à deux portiques de 110 t de puissance chacun. Les servants procèdent à l’installation de l’affût sur le double truck.
Le projectile spécial d’un poids stupéfiant de 7 100 kg, conçu pour détruire les abris bétonnés. A côté de l’obus, une douille en cuivre. Le soldat américain, au centre, donne l’échelle de cette extraordinaire munition.
Une voiture de train blindé allemand. Elle est dotée d’une tourelle armée d’un canon de 105 mm FH 18 (M). Les deux panneaux d’accès sont ouverts et dévoilent l’intérieur relativement exigu de ces wagons.
La même voiture que sur le cliché précédent alors que son équipage semble procéder à un rechargement de batterie. Des meurtrières permettent aux soldats d’utiliser leurs armes individuelles.
Une voiture spécialement conçue pour porter une tourelle armée du canon antichar Pak 40 de 75 mm. Quelques rares voitures de ce type ont été construites pour permettre l’emploi d’armement lourd capturé.
Une photographie peu connue, qui montre des servants allemands d’un canon de 75 mm monté sur un truck découvert. A l’arrière plan, se tient un artilleur calculant la distance de la cible.
Une des voitures blindées offertes par Hitler à Mussolini en 1941. Elle est défendue par deux affûts quadritubes antiaériens flakvierling 38 de 20 mm.
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