ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

ARMES INDIVIDUELLES ANTICHARS 1939-1945

L’infanterie moderne est dotée d’armes antichars légères capables de prendre à partie n’importe quel engin blindé. Le fantassin de la Seconde Guerre mondiale ne disposait que de rares canons antichars et d’armes portatives de courte portée.

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ÉTATS-UNIS

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Le Bazooka le lance-roquettes M1 de 60 mm américain a été le premier Bazooka en service. Le M1 comportait un tube d’un seule pièce non repliable, et les premières versions étaient munies d’un bouclier de Tamis métallique monté au niveau de la bouche pour protéger le tireur des résidus de la charge explosive.

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On voit à gauche le Bazooka M1 d’origine et à droite le M9. Celui-ci se démontait en deux parties, ce qui facilitait son transport et son stockage dans les véhicules. A la fin de la guerre apparut une version allégée du M9 en aluminium le M18.

 

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UNION SOVIÉTIQUE

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Le fusil antichars soviétique PTRS-41 de 14,5 mm était une arme compliquée, dotée d’un mécanisme de fonctionnement par action des gaz et alimentée par un chargeur de cartouches. Il avait tendance à s’enrayer, si bien qu’il a été moins utilisé que le PTRD-41.

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Le PTRD-41 utilisait la même munition à noyau d’acier que le le PTRD-41, fusil d’une conception plus complexe. Il ne tirait que coup par coup, mais il avait un mécanisme de culasse semi-automatique. Il était en service dans l’Armée rouge et chez les partisans. Les Allemands armèrent leurs unités de garnison avec les exemplaires qu’ils avaient enlevés. Cette arme servit encore après 1945.

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Une cartouche vient d’être introduite par la main gauche du chargeur dans la boite du la culasse de ce fusil antichar soviétique le PTRD-41 de 14,5 mm. Une tape sur le casque du tireur signifia ensuite que l’arme est prête à tirer.

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Chiens-mines soviétiques parut d’abord une excellente idée. Mais les chiens furent facilement orientés vers les chars amis. Pour lesquels les paquets d’explosifs se révélèrent aussi destructeurs que pour les blindés allemands.

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ALLEMAGNE

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Le Raketenpanzerbüchse allemand dérivait du Bazooka, mais il tirait une roquette de 88 mm de plus gros calibre. Connue quelquefois sous le nom de Panzerchreck, cette arme avait une portée de 150 m et pouvait détruire tous les chars alliés.

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Le RPzB 54 prêt à tirer. Le petit bouclier protégeait le tireur des gaz de propulsion de la roquette, dont le chargeur s’abrite en se cachant le visage. Le système de visée monté à l’avant est à peine visible. Noter aussi la bretelle de transport en toile.

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La Panzerwurfmine (L) les équipe antichars appréciaient particulièrement la Panzerwurfmine (L) allemande, car c’était une arme de courte portée dotée d’une tête de 114,3 mm capable de mettre hors de combat les chars alliés les plus lourds. Il fallait la lancer de telle sorte que sa charge creuse soit orientée vers l’avant au moment de l’impact.

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Le Panzerfaust 30 le chiffre indiquant la portée efficace en mètres, fut le premier modèle de Panserfaust. On pouvait accroître sa portée en adaptant une charge propulsive plus forte.

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Le Panzerbüchse 39 se présente dans sa configuration de transport avec son bipied et sa crosse replier. Les fusils antichars allemands devinrent périmés avec l’accroissement de l’épaisseur des blindages.

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Soldat de l’Afrikakorps avec un Panzerbüchse 39 de 7,92 mm. Ce fusil tirait coup par coup un projectile à noyau de Tungstène capable de perforer 25 mm de blindage à 300 m, ce qui, à partir de 1940, lui permettait seulement de prendre à partie les chars les plus légers.

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Le Grenatbüchse 39 était un fusil antichar PzB 39 modifié, muni d’un manchon lance-grenades Schiessbecker. Il tirait à 125 m de petites grenades antichars à charge creuse. Efficaces contre les blindages les plus légers seulement.

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JAPON

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Fusil antichar Type 97 japonais de 20 mm  atteignait le poids de 51,750 kg en batterie, surtout à cause de son mécanisme semi-automatique de fonctionnement sous l’action des gaz. Il fallait deux hommes pour le servir et quatre pour le transporter en utilisant un système d’armature.

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Le lance-grenades japonais Type 2 pouvait être adapté à l’extrémité du canon des fusils de guerre japonais. Il dérivait directement du Gewehr Panzergranate allemand et ses grenades avaient un calibre de 30 ou 40 mm.

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ROYAUME-UNI

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Le Piat au moment où les autres pays orientèrent leurs recherches vers la roquette antichars à charge creuse, les Britanniques adoptèrent le Projector Infantry Anti-Tank ou Piat. C’était une sorte de mortier à broche qui mettait en œuvre un puissant ressort pour la mise à feu du projectile, introduit dans un logement cylindrique monté à l’avant de l’engin, il avait une bonne réputation, mais il était capable de détruire un char.

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Le Piat était l’arme antichar en dotation dans l’armée britannique en 1941. Il était plutôt lourd à porter, mais il détruisait la majorité des chars ennemis à courte distance. Il tirait également des projectiles explosifs et fumigènes.

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Le Northover Projector était un arme des années quarante destinée à la Home Guard. Il devait en principe servir de moyen antichar en tirant des grenades à bouteille remplie de phosphore no : 76. Il ne comportait pas de frein de recul, l’affût devant absorber le choc au départ du coup. La charge propulsive était de la poudre noire.

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Cette unité pleine d’initiative de la Home Guard du Sussex a installé son Northover Projetor sur une petite charrette. Elle espère utiliser celui-ci comme arme antiaérienne, rôle auquel il n’était pas du tout destiné, car sa portée était beaucoup trop faible et la vitesse initiale de sa grenade bien trop réduite.

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Le fusil antichar Boyscomprenait deux versions de MK 1 (en haut) et le modèle simplifié* (en bas). Le Mk 1* fut adopté pour accélérer sa fabrication. Il avait un frein de bouche plus simple un bipied de Bren Gun et il avait reçut quelques autres modifications mineures.

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Cet armurier répare un fusil antichar Mk 1, facilement reconnaissable à sa béquille et son frein de bouche. A partir de 19414, ces fusils eurent peu  d’utilité, car ils ne pouvaient perforer que des blindages les plus légers. Ils étaient encombrants à transporter et ils avaient un recul pour le moins impressionnant.

INTERNATIONAL

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Le Cocktail Molotov était une arme internationale. On voit ici, de gauche à droite, des modèles soviétiques, le second est le modèle réglementaire de l’Armée rouge, anglais qui était en fait une bouteille de lait, Japonais et Chinois. Ils ont tous la même simplicité de fabrication, des chiffons imbibés d’huile servant à la mise à feu. 

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ROYAUME-UNI, ÉTATS-UNIS, UNION SOVIÉTIQUE

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Les grenades antichars la grenade à fusil antichar américaine M9A1 pouvait être tirée à l’aide du fusil Garant M1 muni d’un manchon, à une distance d’environ 100 m. Sa tête à charge creuse perforait jusqu’à 101 mm de blindage. La carabine M1 munie d’un dispositif M8 pouvait également lancer cette grenade.

PHOTOS

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Ce sapeur britannique dégage une Tellermine 42. On voit au-dessous une Schützenmine ou (S) mine fixé à la Tellermine et prête à exploser si l’on tente de la soulever par inadvertance. Ces mines (S) étaient soit attachées à la mine antichar, soit munies d’un allumeur à pression placé sous celle-ci.

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Effet d’une mine antichar sur un char allemand PzKpfw IV. Il semble que la mine ait explosé sous la chenille droite et que la détonation se soit transmise aux munitions sous le panier de la tourelle, soulevant celle-ci et tuant du même coup l’équipage.

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Démonstration de tir avec un Kar 98K équipé d’un lance-grenade Schiessbecker. Le lancement s’effectuait à l’aide d’une cartouche de balistite spéciale, la crosse étant posée par terre pour encaisser l’effet de recul. La visée était sommaire et la portée très limitée.

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De nombreux blindés allemands comme ce Stug 111, portaient des Schützen (jupes) fixés sur leurs flancs pour neutraliser les effets des munitions à charges creuses. Les minces plaques d’acier doux provoquaient l’explosion des projectiles à une certaine distance de la caisse elle-même, qui ne subissait ainsi que de légers dommages. 



31/08/2013
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