PISTOLETS 1939-1945
Les combattants aiment leurs pistolets. Pendant la dernière guerre mondiale le trophée le plus apprécié chez les Alliés était un pistolet allemand ou italien. Pourtant la valeur du pistolet en tant qu’arme de guerre est limitée. On peut donc se demander pourquoi les armées du XXe siècle ont conservé cette arme de poing.
ROYAUME-UNI
Le Enfield No 2 Mk 1 le revolver le plus répandu au sein des forces britanniques et celles du Commonwealth.
Le Welbley Mk 4 a été développé à partir du Enfield No 2 Mk 1, mais il ne fut pas accepté par l’armée, qui lui préféra un modèle conçu par les services officiels. Néanmoins, en raison de la guerre, les besoins tels que le Mk 4 fut également mis en production.
UNION SOVIÉTIQUE
Le pistolet Tokarev TT-33, était une arme rustique, capable de supporter les rudes conditions du front russe, en particulier le froid intense.
Un pistolet Tokarev TT-33 en action. L’officier mène sa section de fantassin au combat et son pistolet est retenu par un cordon. Les tireurs d’élite de tous bords eurent tôt fait de repérer les porteurs d’armes de poing et de les choisir comme cibles prIvilégiées.
ALLEMAGNE
Le Pistole P.08 (Luger) est sans conteste le plus séduisant de tous les pistolets du monde. En outre, il s’agit d’une arme facile à utiliser et d’un maniement agréable. Néanmoins, trop coûteuse à produire, elle sera remplacée au sein de la Wehrmacht par le Walther P.38.
Une section d’infanterie au cours du nettoyage d’un village russe au cours de l’été 1941, le sous-officier tient un P.08.
Un Walther PP demeure un des pistolets de faible encombrement les plus réussis. Mis en service au sein des troupes allemandes, il a été essentiellement mis en œuvre par les forces de polices et les équipages de la Luftwaffe.
Le Walther P.38 est l’un des pistolets les plus techniquement réussis au monde. Conçu pour remplacer le P.08, il disposait d’un mécanisme interne bien étudié.
BELGIQUE
Le pistolet automatique Browning GP-35 a été adopté par un grand nombre de pays depuis sa mise sur le marché en 1935. Il est sans conteste une des armes de poing les plus répandues au monde. Robuste, disposant d’une grande puissance d’arrêt, il est en outre très fiable.
ÉTATS-UNIS
Le petit Liberator M1942, une arme de poing uniquement conçue pour équiper les combattants clandestins au service des Alliés. Diffusé en Chine et en Extrême-Orient. Il ne connut pas un succès considérable, les risques étant en effet trop grands pour l’utilisateur. Celui-ci devait s’approcher très près de la cible pour le tuer.
Le Colt M1911 A1, le pistolet en service aujourd’hui au sein de l’U Army. En dépit de son ancienneté, les soldats américains y demeurent attachés. Le M1911 A1 possède une redoutable puissance d’arrêt mais requiert un bon entraînement pour mettre à profit les potentialités de l’arme.
ROYAUME-UNI/ÉTATS-UNIS
Le Smith & Wesson 0.38/200 était le résultat de la combinaison de l’expérience militaire britannique et des capacités industrielles des États-Unis. Cette arme était robuste et ne présentait pas de défauts majeurs. Fabriquée avec les meilleurs matériaux disponibles, sa finition laissait, en revanche à désiré.
Un sergent canadien charge son revolver Smith & Wesson. Les douilles étaient retirées en basculant le barillet sur la gauche et en actionnant l’extracteur se trouvant sous le canon. Toutes les douilles vides étaient injectées en même temps pour permettre au tireur de recharger l’ensemble des cartouches en une seule opération.
Le Smith & Wesson M1917, lorsque les États-Unis entrèrent en guerre en 1917, ils ne disposaient pas d’assez d’armes de poing pour équiper les nouveaux officiers et sous-officiers. Le Smith & Wesson fut alors rapidement adapté au calibre 0,45 et mis en production.
POLOGNE
Le pistolet Radom wz.35, le premier jamais conçu en Pologne, était fiable et robuste. La conception de l’arme ne présentait aucune originalité. Après 1939, cette arme fut fabriquée pour le compte de la Wehrmacht, en conséquence, un grand nombre d’exemplaires portent les marques allemandes. Reprenant les caractéristiques des pistolets Colt et Browning, le Radom était une excellente arme.
TCHÉCOSLOVAQUIE
Le Pistolet automatique vz 38 (CZ38), considérée comme une arme de poing particulièrement réussie. Le pistolet tchèque CZ 38 était néanmoins encombrant et lourd. En outre, son mécanisme à double action rendait tout tir de précision difficile.
JAPON
Le pistolet 94 Shiki Kenju, un des plus mauvais pistolets jamais conçu. Non seulement il présentait des dangers d’accidents de tir, mais, en outre, il tenait difficilement dans la main du tireur.
ITALIE
Pistolet automatique Glisenti modello 1910, une étrange combinaison d’innovations techniques handicapées par une carcasse trop faible.
Pistolet automatique Beretta modello 1934, était l’un des trophées de guerre les plus appréciés des soldats alliés. D’une excellente facture, ces pistolets souffraient cependant d’une puissance d’arrêt insuffisante pour en faire une bonne arme de guerre.
PHOTOS
Après le départ des Allemands, une section de maquisards prend possession d’un village. Le gendarme tient un Luger P-08, à côté de lui, un civil arbore un M1911 ou un M1911A1. Le reste du groupe est muni de divers fusils allemands ou français.
Un officier de la Luftwaffe s’exerce au maniement du P.38. Cette arme dont les délais de fabrication avaient été réduits par l’utilisation des plus modernes techniques de production, était beaucoup moins coûteuse à produire que le P.08. Diffusé en grand nombre auprès des équipages, ce pistolet devint très populaire.
Au cours des opérations de rassemblement des prisonniers de guerre et partisans, le pistolet est une arme commode.
Le port d’un pistolet dans la botte n’était pas très orthodoxe, quoique d’une pratique courante. Ici un vieux revolver Smith & Wesson calibre 0.45 est porté par un pilote d’un avion météorologique. Le revolver était le seul moyen de défense de l’équipage.
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