ARMEMENTS 1939-1945

ARMEMENTS 1939-1945

CANONS ANTICHARS 1939-1945

Peut avant la Seconde Guerre mondiale, le canon antichar est entré en force dans l’arsenal des armées modernes. Le duel entre le char et le canon se poursuivit intensément durant six années, sans qu’il y ait eu un vainqueur incontesté. Le canon antichar fut une des armes les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale. Il était le seul capable de détruire un blindé à grande distance, tâche impossible pour les armes individuelles comme la grenade ou le Panzerfaust.

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ROYAUME UNI

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Un canon Ordnance Q.F de 2 livres en configuration de route, en règle générale remorqué par une Jeep ou un camion léger. Le canon de 2 était une arme complexe, trop lourd pour son rôle tactique par rapport à des matériels comparables de son temps. Dès 1941, ce canon devenu inutile en raison de l’augmentation de la protection des blindés adverses sur le théâtre européen fut envoyé en Extrême-Orient.

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Une photographie extraite du manuel officiel du canon de 2, qui montre l’arme et tous ses servants.

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Des servants de canon de 2 au cours d’un entraînement à la guerre chimique. L’arme au premier plan met en évidence la boite de munition se trouvant sur chaque canon. Sur des modèles ultérieurs, il fut possible aux artilleurs de retirer les roues lors de la mise en œuvre.

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Le canon Ordnance Q.F. de 6 livres, bien que sa vie opérationnelle comme arme antichar ait été relativement courte, de 1941 à 1943, au plus tard, le canon de 6 fut une arme performante et efficace dont les Américains s’inspirèrent pour développer leur propre canon M1 de 57 mm.

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Le 31 mai 1942, dans les environs de Tobrouk, un canon de 6 de porté entre en action contre les chars de L’Afrikakorps. Néanmoins, Rommel prenait la ville moins d’un mois plus tard et obligeait les Britanniques à faire retraite vers El-Alamein.

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Le canon Ordnance Q. F. de 17 livres, bien que lourd et encombrant, le canon de 17 possédait un calibre de 76 mm et pénétrait un blindage de 130 mm à 1000 m. Dans certaines circonstances, il fut également mis en œuvre contre des fortifications de campagne.

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Au mois de septembre 1944, le canon de 17 était devenu une des armes antichars alliées les plus puissantes.

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TCHÉCOSLOVAQUIE

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Le Skoda kanon P.U.V. vz 36 de 47 mm possédait une configuration archaïque. Il bénéficiait pourtant d’une étonnante puissance de feu pour son époque. La plupart de ces canons furent récupérés par l’armée allemande qui les mit en œuvre et en grande quantités, souvent montés sur des véhicules automoteurs.

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Au cours d’exercices antérieurs à l’invasion de la France de 1940 des soldats de la Wehrmacht déplacent le canon dans un terrain difficile. Les fantassins portent les courroies servant à la traction humaine de l’arme. Une version de ce canon fut conçue à l’usage de fortifications.

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ALLEMAGNE

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Le Pak 35/36 de 3,7 cm, le modèle original du 37 mm mit au point durant les années vingt. Lors du passage de la traction animale à la motorisation, les roues à rayons en bois furent remplacées par les roues métalliques. Ce canon léger, maniable et peu encombrant, fut distribué au sein de la Wehrmacht.

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L’utilisation du canon Pak 35/36 est utilisée par deux servants de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.

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Le Pak 38 de 5 cm léger et peu encombrant le Pak 38 était une arme facile d’emploi, en outre, une petite roue placée sous l’affût, enfin de rendre plus rapide sa mise en œuvre. Le canon était encore en service en 1945.

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Dans les derniers temps du conflit, les troupes soviétiques examinent un canon Pak 38 capturé. Avec ses projectiles au tungstène, ce canon était le seul à pouvoir détruire un char T-34. Sa mise en œuvre étai rapide et aisée en raison du pourcentage élevé d’alliages légers inclus dans sa fabrication.

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Le Pak 40 de 7,5 cm, fut une des meilleures armes antichars de la Seconde Guerre mondiale et devint un des canons les plus répandu au sein de la Wehrmacht et de la Waffen SS. Mis en œuvre pour la première fois en 1941, il demeura en première ligne jusqu’au dernier jour de la guerre. Une version développée pour armer les chars fut également très réussie.

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Un Pak 40 de 75 mm en action contre des combattants polonais au cours de l’insurrection de Varsovie en septembre et octobre 1944. Ce canon était particulièrement adapté pour détruire les caves fortifiées et autres points d’appui des insurgés.

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Le Pak de 8,8 cm canon antichars automoteur fut une des premières tentatives pour placer le canon de 88 sur une plate-forme automobile, ici un tracteur d’artillerie semi-chenillé de 12 t. De rares exemplaires de ce système d’arme virent le jour er servirent au cours de la campagne de France.

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Pak 43/41 de 8,8 cm sur son affût. A 1000 m, ses projectiles perçaient tous les blindages des chars alliés alors en service. Heureusement pour les équipages soviétiques et anglo-américains l’industrie allemande ne fut pas en mesure de fournir les quantités demandées.

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A la fin de l’été 1944, quelque part dans le nord-ouest de l’Europe, des fantassins britanniques se mettent à couvert derrière un Pak 43 hors de combat. A l’arrière plan, un canon de 17 est prêt à entrer en action.

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Le Pak 41 était le plus puissant des canons à tube conique, mais le manque de matières premières compromit sa diffusion.

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Le Schwere Panzerbüchse 41 de 28 mm était le plus petit des canons à tube conique allemands. Des deux modèles construit, le premier avait de grandes roues de route. Alors que le second produit pour les troupes aéroportées possédait de petites roues et un affût tubulaire spécial fait d’alliages légers.

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Un Schwere Panzerbüchse 41 de 28 mm porté sur un véhicule Kfz 15 afin de fournir une grande puissance de feu à des unités légères. Le canon est embarqué complet, avec son affût et ses roues de route, ce qui aurait permis de le laisser au sol pour une mise en œuvre plus orthodoxe avec les fantassins.

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JAPON

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Le canon antichar Type 1 de 47 mm fut le seul matériel de cet ordre conçu et développé au Japon. Bien qu’il fût assez puissant pour percer le blindage de la plupart des chars légers alliés, l’industrie nippone ne put jamais le fabriquer en nombre suffisant pour les besoins du front.

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AUTRICHE

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Le Böhler de 4,7 cm en action, les servants retiraient les roues du Böhler et l’affût reposait sur une plate-forme de tir. Les artilleurs disposaient d’un équipement optique d’une grande qualité; le canon pouvait être divisé en trois colis pour en faciliter le transport à dos de mule.

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Le Böhler fut fabriqué sous licence par l’Italie, en si grand nombre qu’il fut finalement considéré au cours du conflit comme une arme italienne. Ce canon était mis en service dans une grande variété de rôle, canon de montagne, d’infanterie et bien entendu, comme une arme antichar.

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UNION SOVIÉTIQUE

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Canon de 45 mm M 1942 était une version agrandie du canon M 1930 de 37 mm de conception allemande (connu au sein de la Wehrmacht comme le Pak 35/36).

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L’Armée rouge bombarde, à l’aide du canon M1942 de 45 mm les lignes allemandes lors de l’avance en direction de la ville de Dantzig, en Prusse-Orientale.

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Le Canon de campagne soviétique 76,2 mm M1982 ZiZ-3 n’avait pas à l’origine la vocation antichar, mais à de nombreuses reprises il se révéla si bien adapté à ce rôle qu’il devint une arme polyvalente et fut employé aussi bien par l’Armée rouge, la Wehrmacht ou par la Waffen SS.

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Un canon d’origine soviétique M1936 de 76,2 mm s’apprête à faire feu contre les chars britanniques.

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ÉTATS-UNIS

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Antitank Gun M3 de 37 mm, en dépit d’une configuration apparemment très différente, le M3 avait été fortement influencé par le Rheinmetall Pak 35/36 de 37 mm.

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Antitank Gun M5 de 3 pouces, résultat d’audacieuse improvisation à partir d’élément disparates. À la surprise générale le canon donna de bon résultats.

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FRANCE

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Le canon léger de 25 mm antichar SA-L-M1934 était une arme légère, maniable, mais parfaitement inefficace contre les chars en service en 1940 au sein de la Wehrmacht.

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Le petit canon antichar Hotchkiss de 25 mm était assez léger pour pouvoir être chargé sur un camion, mais sa puissance de pénétration ne suffisait pas à mettre à mal un blindé.

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Le canon antichar SA modèle 1937 faisait appel à un affût révolutionnaire qui permettait de pointer la pièce tout azimuts. Quelques exemplaires, bien employés obtinrent de bons résultats.

PHOTOS

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La haute vitesse initiale des projectiles antichars était très efficace contre les avions et le béton. Le canon affiche le score impressionnant de 11 avions, 40 chars et 15 fortifications détruits.

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Les canons à âme conique comme ce Pak 41 de 42 mm de diamètre ont compté parmi les armes allemandes les plus efficaces du conflit, malheureusement pour la Wehrmacht, elles étaient d’un coût de production très élevé et leurs munitions consommaient beaucoup de matières premières.

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Les grands espaces libyens permirent aux artilleurs allemands de mettre en œuvre le Flak 18 à vocation mixe dans un environnement optimal. Le pointeur pouvait ouvrir le feu à des portées supérieures à celles des matériels britanniques.



07/08/2013
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