SOUS-MARINS DE L’AXE 1939-1945
Les sous-marins des forces de L’Axe livrèrent, pour la suprématie de l’Atlantique Nord, des combats sans merci qui n’éclipsèrent toutefois pas ceux du Pacifique et de l’Océan Indien. Guerre technique par excellence, la bataille sous-marine fut aussi le théâtre de grandes manifestations de courage.
JAPON
La classe Ro-100 et RO-35 directement comparable aux sous-marins britanniques dy Type U par son tonnage et sa performance, le RO-100 aurait dû connaître les mêmes succès si ses limitations de mise en œuvre avaient été prises en compte.
Classe I-15 en termes d’architecture navale, les sous-marins de cette classe avaient une forme bien adaptée à l’embarquement d’hydravions même si les raisons de ce concept tactique étaient discutables.
Cette photo montre la grande vitesse de surface du sous-marin japonais de Type B1 de la classe I-15. Il était doté d’un hydravion Glen.
Comme beaucoup de projets de ce genre, les sous-marins japonais de la classe I-400 ne satisfaisaient pas pour leurs rôles multiples. Sérieusement désavantagés par leurs dimensions et leur vulnérabilité, quatre bâtiments furent construits.
Classe I-400 un grand sous-marin porteur, à l’origine de deux hydravions dans un hangar extérieur, mais reconverti en pétrolier pour ravitailler les garnisons isolées. Ils reprenaient l’idée des sous-marins commerciaux exploités avec un grand succès par des compagnies allemandes durant le premier conflit mondial pour les liaisons avec les États-Unis.
Classe Ha-201 comme le Type XXIII allemand, les bâtiments de la classe Ha-201 étaient petits, rapides et faciles à manœuvrer. Ils apparurent trop tard pour être utiles, en dépit du programme accéléré de construction. D’un tonnage supérieur à l’équivalent allemand, ils avaient aussi une meilleure endurance.
ALLEMAGNE
Type II Les sous-marins côtiers du Type II manquaient d’endurance pour la plupart des opérations en mer.
Le petit sous-marin U-9 dans ses couleurs d’avant guerre, fut coulé dans la mer Noire par un bombardement en 1944.
Sous-marin Type VII probablement le U-402, va être relancé après des réparations. Il a peu de soutien auxiliaire à cause de la largeur de sa contre quille. Notez le renflement des ballasts extérieurs et l’armature arrière du talon pour la protection des gouvernails jumeaux.
L’U-52 de la 7e floTtille de sous-marins (la célèbre Stier) est un Type VIIB. La variante B n’a plus l’étrange bosse arrière de la sous-série A, car le tube lance-torpille était placé à l’intérieur de la coque.
Sous-marin Type IX le U-106 qui se couvrit de gloire dans L’Atlantique nord au large de la côte Est des États-Unis, aux caraïbes et au large des côtes de l’Afrique occidentale. Il torpilla le cuirassé Malaya.
Reddition d’un sous-marin du Type IX au large de la côte américaine en mai 1945. Cette variante D était plus longue que les autres, Un commandant de sous-marin refusa la reddition et, avec l’accord de l’équipage chercha refuge en Argentine.
Sous-marin Type X et Type XI seulement trois Type XI furent construits à cause d’un changement de priorité. D’une longueur de 115 m, les quatre bâtiments (U-112 et U-115) auraient eu une autonomie de 25 430 km à 12 nœuds. En plus d’un armement de quatre canons de 127 mm, ils étaient dotés d’un autogyre.
Le sous-marin Type XVII n'eurent pas le succès qu’on escomptait à cause des problèmes de la turbine Walter. La variante G, qui devait comprendre douze unités, ne vit jamais le jour. Ils étaient conçus pour une vitesse maximale de 25 nœuds en plongée.
Un sous-marin du Type XVII à turbine Walter est déplacé par une grue flottante de 350 t dans un chantier endommagé de Kiel. Sa coque hydrodynamique et son hélice unique sur l’arrière d’un système cruciforme de gouvernails et de barre de plongée le rendait facilement reconnaissable. Notez le dôme du sonar, sur l’avant de la coque.
Sous-marin Type XXI La silhouette de Type XXI spécialement adaptée pour la grande vitesse en plongée, fait contraste avec celles des sous-marins plus anciens. Plus visible, le sonar sous l’avant de la coque et le mât du sonar. Le U-2511, basé en Norvège fut le premier du type à entrer en service.
La marque de peinture sur le kiosque et l’étrave trahis la grande vitesse de ce type XXI. Il est facilement reconnaissable par sa coque très affilée et presque elliptique en section. Les barres de plongées se rétractent dans la coque pour réduire la résistance.
Sous-marin Type XXIII toute la machinerie était logée sur la moitié arrière. La chambre des torpilles sur le premier quart avant, et l’équipage au-dessus des batteries.
ITALIE
Sous-marin classe Sirena, Perla Adua et Acciaio, très bien adaptés à la Méditerranée les dix-sept bâtiments de la classe Adua portaient des noms de lieux d’Afrique du Nord italienne. Certains furent modifiés pour embarquer des engins de débarquement sous-marins.
Sous-marin classe Cagni, il semblerait que l’Italie qui n’était pas encore en guerre ait jugé qu’elle risquait d’être entraînée dans un conflit avec des puissances maritimes et qu’elle devait s’équiper. Les bâtiments de la classe Cagni étaient les plus gros des sous-marins d’attaque de la marine italienne. Et ils étaient armés de petites torpilles de 450 mm.
L’ammiraglio Cagni rentre au port. Son vaigrage plein est endommagé sur l’arrière.
Sous-marin de la classe Archimede mis hors de combat et prié de se rendre, le sous-marin Galilei va être remorqué paS le torpilleur britannique Kandahar.
PHOTOS
Au moyen de ce sous-marin miniature, porteur d’une seule torpille, le caporal Walther Gerhold a coulé un croiseur britannique de la classe Aurora déplaçant 5000 t. Cette action qui eut lieu dans la baie de la Seine, valut à Gerhold les grades de second maître et de chevalier de l’ordre de la croix de fer.
Lancement d’un Kaiten à partir d’un croiseur de deuxième classe spécialement aménagé. Le pilote qui se trouvait dans une torpille modifiée de type 93, était censé la diriger à une vitesse de 30 nœuds sur un objectif à peine visible. Les derniers modèles devaient avoir des moteurs à eau oxygénée.
Une flottille de sous-marins de poche Type XXVIIB Seehund au mouillage dans le port de Kiel dans les derniers jours de la guerre. Ces bâtiments ne purent obtenir que des résultats modestes.
Au cours d’une patrouille dans l’Atlantique Nord, l’équipe de veille d’un sous-marin italien inspecte l’horizon à la recherche d’un objectif.
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