CROISEURS 1939-1945
Les croiseurs de la Seconde Guerre mondiale héritèrent des fonctions de la frégate du temps de Nelson, protection des navires marchands, raids sur les convois adverses ou opérations de reconnaissance.
FRANCE
Le croiseur léger La Galissonnière, revêtant un étrange camouflage zébré. Photographié après son passage dans un chantier naval américain.
ITALIE
Croiseur lourd Zara, contrairement à la classe Trento, plus ancienne, pour les bâtiments du type Zara la vitesse fut sacrifié au profit d’une protection accrue. Celle-ci ne fut pas suffisante et le Zara ainsi que deux autres navires de la classe furent coulés à la bataille du cap Matapan.
Le Lützow (anciennement le Deutschland) tel qu’il apparaissait en 1945. Le navire, après avoir été gravement avarié par des bombes britanniques talboy de 5 443 kg, fut sabordé au mois de mai de la même année.
Les croiseurs lourds allemands (les cuirassés de poche) faisaient appel aux plus modernes techniques de propulsion et de soudage de la coque.
ALLEMAGNE
Le Lützow (anciennement le Deutschland) tel qu’il apparaissait en 1945. Le navire, après avoir été gravement avarié par des bombes britanniques talboy de 5 443 kg, fut sabordé au mois de mai de la même année.
Les croiseurs lourds allemands (les cuirassés de poche) faisaient appel aux plus modernes techniques de propulsion et de soudage de la coque.
Le croiseur lourd Hipper, photographié après sa capture par les Aglo-Américains.
Le déplacement des navires de la classe Hipper oscillait entre 14 000 et 17 000 t. Le prinz Eugen tel qu’il se présentait en avril 1941, au mouillage à Bergen. Il arbore un camouflage à bande noires très caractéristique.
ROYAUME-UNI
Le croiseur lourd Norfolk, un compromis entre plusieurs conceptions de croiseurs conçus pour l’escorte de convois.
Le Devonshire, un croiseur de la classe County, au cours d’un rendez-vous dans l’océan Indien.
Construit dans les limites imposées par le traité de Washington, la classe Arethusa était considérée comme manquant de puissance de feu.
Des croiseurs légers en route pour se joindre à la force navale de bombardement au large de la Normandie. De gauche à droite, l’Arethusa, le Danae (construit en 1918) et le Mauritius. Les configurations des croiseurs ont évolué en fonction des missions.
Le Southampton tel qu’il se présentait avant sa destruction en janvier 1941. Les tourelles triples de 152 mm représentaient une amélioration considérable de la puissance de feu par rapport aux navires plus anciens des classes Leander et Arethusa.
Le Sheffield, un croiseur de la classe Town Type 1, armé de canons de 152 mm. Le navire est photographié lors d’une escorte de convoi. La classe Town fut conçue pour répondre aux croiseurs japonais de la classe Mogami.
Développés à partir de la classe Town, les navires de la classe Crown Colony, à l’instar du Kenya, bénéficièrent des leçons tirées de la guerre. Plus rapides, ces bâtiments reçurent en outre une meilleure artillerie secondaire.
Le croiseur léger Dido avec son armement de 133 mm était trop léger contre les cibles de surface et trop lent pour les avions. Ce navire fut un échec.
Le croiseur léger Dido stationné en appui-feu au large des côtes italiennes avec ses canons de 133 mm.
JAPON
Croiseur lourd Mogami, les tourelles doubles de 203 mm des croiseurs de la classe Mogami en faisaient de redoutables adversaires de leurs homologues américains.
Le Haguro en 1944. Les quatre navires de la classe qui avaient été à l’origine des lourdes pertes alliées dans la mer de Java en 1942, succombèrent successivement du fait de la suprématie aérienne américaine en 1944-1945.
ÉTATS-UNIS
Les navires de la classe Northampton étaient vulnérables aux projectiles japonais de 203 mm. Ce défaut de projection allait se révéler fatal au Northampton.
Un croiseur de la classe Cleveland arborant le camouflage à deux tons, caractéristique de l’après-guerre.
Les navires de la classe Salem font encore partie de la réserve. Sans avoir combattu durant la Seconde Guerre mondiale, ils servirent au Viêt-Nam.
PHOTOS
Le Suffolk, dont le radar joua un grand rôle dans la poursuite du cuirassé allemand Bismarck, en particulier après la destruction du malheureux cuirassé Hood.
Le Norfolk réplique au feu allemand dans les eaux du détroit du Danemark. Après la perte du cuirassé Wood sous les slaves du Bismarck et le retrait du Prince of Wales, sérieusement endommagée, les croiseurs continuèrent la filature.
L’Exeter après son heureux engagement contre le cuirassé de poche Graf Spee, le navire fut assigné à la protection des convois.
Le feu des explosions ravage le Graf Spee, qui vient d’être sabordé, Le manque de ravitaillement rendait son retour illusoire.
Réparé après les épreuves du Rio de la Plata, l’Exeter embarque un hydravion Walrus. Le navire reçut un armement secondaire accru, une plus grande passerelle et des cheminées raccourcies.
Le Chokai, portant la marque de l’amiral Mikawa conduisit l’assaut japonais contre les forces alliées stationnées autour de l’île de Savo. Leurs magnifiques équipages, excellant dans les combats de nuit, obtinrent une belle victoire aux dépens des flottes alliées.
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