AÉRONAVALE 1939-1945
La puissance aérienne navale en vint à prendre une telle importance durant la Seconde Guerre mondiale que plusieurs batailles furent livrées dans le Pacifique par les seuls avions embarqués. Sur les autres théâtres d’opérations, les porte-avions combattaient les sous-marins.
JAPON
L’Aichi D3A (Val) de la Kokutai de Yokosuka en 1940. Les Val comptaient parmi les bombardiers en piqué les plus performants au monde.
Le D3A fut le bombardier en piqué standard des groupes aériens japonais pendant les premières années de guerre. Les points culminants de sa carrière furent l’attaque sur Pearl Harbor et la destruction du porte-avions britannique HMS Hermes.
Le Mitsubishi A6M (Zeke) qui opéra du Hiryu pendant l’attaque sur Pearl Harbor de décembre 1941.
Redouté par les pilotes alliés avant l’arrivée du Hellcat, le A6M était exceptionnellement maniable et possédait une grande autonomie, surtout quand il était équipé d’un réservoir auxiliaire sous le fuselage.
Le Nakajima B5N (Kate) de la marine japonaise. Ce modèle détruisit de nombreux navires alliés.
Les deux B5N survolent le puissant bâtiment de ligne Yamato de 70 000 t (le plus gros jamais construit). Les points d’attache pour les armes sont visibles.
Le Nakajima B6N (Jill) Tenzan de la Marine impériale japonaise. Ce modèle, réalisé pour remplacer le B5N, fut utilisé de façon intensive durant la dernière partie de la guerre.
Le Yokosuka D4Y (Judy) de la Marine impériale japonaise. Cette version marqua l’apparition du moteur en étoile Mitsubishi MK8P Kinsei 62, qui éliminait les problèmes de fiabilité posé par le Aichi Atsuta antérieur.
ÉTATS-UNIS
Le Curtis SB2C Helldiver déployé dans le Pacifique par le VB-8 depuis L’USS Bunker Hill.
Ces deux SB2C-1 Helldiver du VB-1 effectuent une mission de patrouille en 1944. Le Helldiver n’était apprécié ni des pilotes ni du personnel au sol, et il reçut de nombreux surnoms peu flatteurs dont le plus répandu était (la Bête). Il prit cependant une part active à la guerre contre le Japon.
Le Vought F4U Corsair appartenant au Squadron 17 de la Royal New Zealand Air Force, basé à Guadalcanal pendant le mois d’août 1944.
Le Douglas SBD Dauntless du VMSB-243 de l’US Marine Corps, basé à Munda en Nouvelle- Géorgie (îles Salomon) en août 1943.
Le Grumman F4F Wildcat fut déployé par le vf-29 de L’US Navy à partir de l’USS Santee.
Bien qu’il soit lent et peu maniable en comparaison du Mitsubishi A6M, le Grumman fut le meilleur chasseur déployé par L’US Navy au début du conflit. Il obtint de bons résultats, avant d’être remplacé par des appareils plus modernes.
Le Grumman F6F Hellcat Mk II qui opéra depuis le HMS Emperor au large des côtes malaises pendant le mois de septembre 1945. La Fleet Air Arm adopta en Extrême-Orient la livrée bleu nuit de l’US Navy.
Le Hellcat permit finalement aux Américains de triompher du Mitsubishi A6M. Cet avion du VD-5 fut utilisé pour la reconnaissance photographique.
Le Grumman TBF Avenger la tourelle dorsale de ce Grumman déployait une mitrailleuse de 12,7 mm.
Les Avenger remplacèrent les vieux Devastator au sein des Squadrons de torpillage à partir de 1942. Ces Avenger font un vol d’entraînement.
ROYAUME-UNI
Le Fairey Albacore de la Fleet Air Arm. Ce modèle possédait un habitacle blindé.
L’Albacore n’eut pas la carrière glorieuse du Sworfish, mais il se comporta de façon satisfaisante, notamment en Afrique du Nord et en Méditerranée. Cet avion largue une torpille d’exercice de 457 mm.
Fairey Barracuda Mk II est équipé pour la lutte anti-sous-marine.
La réalisation du barracuda fut retardée par des problèmes de moteur. Quand cet avion, beaucoup plus perfectionné que l’Albacore, entra finalement en service, il obtint de bons résultats, notamment lors des attaques contre le Tripitz.
Le Fairey Fulmar Mk 1 de la Feet Air Arm.
Le fairey Firefly Mk 1 entra en service en octobre 1943 et fut très vite déployé contre des objectifs tels que le Tripitz. Transféré en Extrême-Orient, il y eut une carrière plus active, mais comme le Fulmar, il fut handicapé par sa taille et son équipage de deux hommes.
Fairey Swordfish Mk 1 du Squadron 820, basé sur le HMS Ark Royal en 1939. Cet avion est armé de la torpille de 457 mm standard.
Avion apparemment anachronique, le Swordfish s’illustra cependant plus que tout autre appareil naval britannique au cours du conflit. L’exemplaire ici est fortement usé, transporte une bombe d’entraînement.
Le Hawker Sea Hurricane les médiocres performances du Sea Gladiator et du Fulmar amenèrent à réaliser une version embarquée du Hurricane. Il en résultat un excellent chasseur, qui prit une part importante aux combats.
Le Supermarine Seafire affichait de très bonnes performances pour un chasseur embarqué, mais il avait deux défauts un train fragile et une vitesse d’atterrissage relativement élevée.
PHOTOS
Ayant été équipée de Gloster Sea Gladiator et de Fairey Swordfish, l’aéronavale Britannique accueillit avec plaisir des avions modernes tels que le Fulmar et le Blackburn Skua, qui ne firent cependant pas le poids face au combat.
Scène caractéristique de l’aéronavale japonaise vers la fin de la guerre. Un Mitsubishi A6M est salué par le personnel au sol alors qu’il s’apprête à décoller pour une attaque-suicide pendant la bataille du golfe de Leyte.
Un Squadron de Dauntless s’apprête à décoller pour une sortie dans le Pacifique. Noter les bombes accrochées sous le fuselage et sous les ailes.
Assez disgracieux avec ses volets sortis et son train bizarre, un Barracuda décolle. L’avion au premier plan est un Supermarine Seafire, modèle qui assura en compagnie du Hellcat et du Corsair la couverture de chasse des Barracuda lors de ses assauts contre le Tripitz.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres